Il a remporté le Grand Prix du Comminges en 1932 sur Maserati 26, après une deuxième place en 1931 sur Bugatti Type 37A, ainsi que la même année le Grand Prix de Lorraine des voiturettes avec la marque. En 1933 il gagna le premier Grand Prix de l'Albigeois. En 1934, il gagna l'une des deux épreuves de la course de l'Avus[2]. Il récidiva à Albi en 1935, en remportant au préalable en 1934 la course réservée aux voiturettes. En 1935 encore, il gagna de nouveau la course des voiturettes de Lorraine. En octobre 1936, il décroche sept records internationaux à Montlhéry, associé à Jean-Pierre Wimille et Willy Williams, sur une Bugatti Sport 3,3l (et record des 24 heures amélioré de 486 kilomètres ; moyenne horaire 199,445km). Il avait déjà réalisé en avril 1935 (aussi à Montlhéry) le record mondial des 24 heures dans la catégorie des 1,5l alors associé à ses compatriotes Roger Labric (déjà auteur d'une neuvième place aux 24 Heures du Mans 1932) et Louis Villeneuve (futur quatrième des 24 Heures du Mans 1938, et sixième en 1939[3].
« Homme discret et intelligent »[1], la marque Bugatti lui a rendu hommage en baptisant un de ses modèles d'après son nom : la Veyron 16.4, commercialisée en 2005.
↑ a et bEckhard Schimpf et Julius Kruta, Bugatti en compétition de 1920 à 1939 : L'aventure de la course automobile de 1920 à 1939, ETAI, , 181 p. (ISBN978-2-7268-8774-5), « Veyron, l'homme qui a donné son nom à la Bugatti du renouveau », p. 64