Pierre Labric (journaliste)

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Ambassade de la commune libre du Vieux Montmartre à Jordaan (Amsterdam) en 1956. Le maire Pierre Labric et le garde-champêtre Anatole en mission de jumelage culturel.

Victor Joseph Louis Pierre Labric (né le à Paris 2e et mort le à Paris 9e[1]) est un cycliste, journaliste sportif français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de l'artiste peintre Jeanne Labric[2] et frère de Roger Labric.

Il est mobilisé au 132e régiment d'infanterie pendant la Première Guerre mondiale[3].

Il est journaliste à « l'Ordre Public », termine 3e de l'épreuve de cyclisme des championnats de la presse sportive, organisés par « l'Auto » sur le parcours Porte Maillot-Ville d'Avray, en 1920[4] et 4e de l’épreuve de marche en 1921[5]. Il gagne la course de cote de Gometz-le-Chatel sur bicyclettes à moteur en 1920[6].

Il est journaliste au journal « Le Petit Parisien », premier journaliste à sauter en parachute, depuis l'avion d'Alfred Fronval en 1922[7]. Il était également aérostier. Il descend à bicyclette les 220 marches dites du funiculaire de Montmartre en 1922[8]. Il descend un escalier de la Tour Eiffel, le , à bicyclette[3].

Il est le manager de Jean Brunier en 1922.

Co-inventeur de Paris-Strasbourg (marche) avec Émile Anthoine en 1926[3].

Pierre Labric a été élu maire de la Commune libre du Vieux Montmartre en 1929[9]. Il a créé notamment la fameuse course de côte au ralenti. On lui doit aussi le « Salon de Toile » de la place du Tertre[10] et la plantation des vignes sur la butte Montmartre.

Lieutenant de l’armée de l'air pendant la Seconde Guerre mondiale[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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