Pierre Cottereau (chouan)
Naissance | |
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Décès |
(à 38 ans) |
Nom de naissance |
Pierre Jean François Cottereau |
Nationalité | |
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Fratrie |
Pierre Jean François Cottereau, né le à Brains-sur-les-Marches (Mayenne), et mort le , est, avec ses frères — Jean, René et François — un des chefs de l'insurrection contre-révolutionnaire et royaliste qui s'est développée en Mayenne en 1793. C'est l'ainé des quatre frères.
Origine[modifier | modifier le code]
Frère de Jean Chouan, il est le fils de Pierre Cottereau dit Chouan, bûcheron, et de Jeanne Moyné, son épouse. Il hérita du surnom de Pierre-qui-mouche.
Avertissement[modifier | modifier le code]
Une grande partie des biographies sur Jean Chouan repose sur l'ouvrage de Jacques Duchemin des Cépeaux, œuvre rédigée en 1825, à la demande de Charles X, œuvre partisane et comportant de nombreuses affirmations, parfois non-fondées. L'histoire de Jean Chouan comporte donc une grande part de légende.
Avant la Révolution française[modifier | modifier le code]
En 1760, il est emmené avec ses frères dans la fermette des Poiriers à Saint-Ouën-des-Toits. Son père meurt en 1778 lui laissant son métier, les trois autres devinrent contrebandiers en sel pour survivre.
Chouannerie[modifier | modifier le code]
D'un caractère tranquille et d'une grande piété, Pierre, comme son frère René ne prirent aucune part à l'organisation de la Chouannerie. René et Pierre n'entrèrent qu'après le retour à Saint-Ouën-des-Toits de leur frère Jean, qui avait suivi la grande armée Vendéenne de Laval à Granville, et de Granville au Mans, et après s'être eux-mêmes échappés des prisons de Laval au commencement de 1794 où on les gardait depuis plus de deux mois, coupables seulement, à ce moment, d'avoir leur frère à la tête des insurgés.
Il se joignit bientôt à la division de Jambe d'Argent, et se laissa surprendre en sentinelle, à Cosmes, absorbé dans la récitation de son chapelet.
Jugé par la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne, il est exécuté le à Laval[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Il fut guillotiné après avoir été promené par les rues, au milieu des injures et des mauvais traitements, avec cet écriteau dans le dos : Cottereau, le Chouan, général en chef des Brigands. Il n'avait pris à l'insurrection qu'une part très secondaire. Le jugement de condamnation est relaté par Duchemin-Descépeaux (p. 210, 211) et par d'autres historiens.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
« Pierre Cottereau (chouan) », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)