Pierre Chevalley

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Chevalley
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Nationalité
Activités

Pierre Chevalley, né le à Yverdon-les-Bains et mort le , est un artiste peintre abstrait, verrier et graveur vaudois, également professeur de peinture.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Chevalley est né à Yverdon-les-Bains. Il fait ses études secondaires au collège de St-Maurice, en Valais, avant de suivre les cours de l’École des arts industriels à Genève où il sera l’élève d’Alexandre Cingria, considéré comme le pionnier du renouveau de l’art sacré en Suisse romande. Puis Pierre Chevalley travaille de 1945 à 1948 comme apprenti verrier à Fribourg chez M. Fleckner. De 1950 à 1954, il fréquente l’École nationale des beaux-arts à Paris et se fait remarquer pour ses vitraux, notamment ceux qu’il a réalisé à l'église de l'hôpital Bon-Secours de Paris (en collaboration avec J.-M. Martin), à l’église de Bougy en Normandie ou à l'église de Moulin St-Hubert (Meuse).

Pierre Chevalley reçoit trois fois les bourses fédérales suisses des beaux-arts : en 1958, 1959 et 1963. Il est aussi sélectionné par la France pour la première et deuxième Biennale Internationale des Jeunes Artistes à Paris en 1959 et 1961. En 1967 et 1969, il participe à la Biennale de la Tapisserie de Lausanne[1].

Pierre Chevalley est professeur de peinture 1973 à 1991 à l’École cantonale d'art de Lausanne. Parmi ses élèves, le peintre Claude Augsburger. Il réalise avec l’artiste et architecte Jean-Paul Michel de nombreux ouvrages intégrés à l’architecture : à la place d’armes de Chamblon, en 1978[2] ou au Tribunal cantonal à Lausanne, un travail intitulé “Ligne de Lumière”[3].

Les recherches picturales de Pierre Chevalley se concentrent sur le blanc, le noir, le gris ainsi que la calligraphie. Pierre Chevalley a vécu et travaillé entre Yverdon-les-Bains et Paris. Il est lauréat du prix Gustave Buchet en 1993.

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Galerie Numaga, Auvernier, 1964, 1967
  • Galerie Morone, Milan, 1967
  • American center, Paris, 1971
  • Galerie Henry Meyer, Lausanne, 1979 et 1972, avec Jean-Paul Michel
  • Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, 1987. Catalogue
  • Château de la Sarraz, maison des artistes, 1992. Catalogue disponible, avec le texte de Françoise Jaunin : Pierre Chevalley, l’été en noir, l’hiver en blanc[4].
  • Musée Yenish, Vevey, 1995. Catalogue disponible avec des textes de Emmanuel Guigon, Nicolas Raboud, Claude Ritschard[5]
  • Musée suisse du vitrail, Romont, 1998. Catalogue par Skira disponible [5].
  • Galerie Bernard-Davignon, Paris, 1991.
  • Musée Suisse du Vitrail, Romont, 1997

Conservation[modifier | modifier le code]

  • EPFL : Polyptyque, 1993. Six peintures, acrylique sur papier marouflé sur toile de lin. Chaque peinture : 195 x 195 cm. Emplacement : mur intérieur du hall d’entrée du bâtiment CO [6].
  • Lausanne, Église Saint-François (vitraux)
  • Cologny, église Saint-Paul (vitraux)
  • Compesières, église Saint-Sylvestre (vitraux)
  • Hermance, église Saint-Georges (vitraux)
  • Ribécourt (Oise), église Saint-Rémy (vitraux)
  • Collection d’art de la Ville de Lausanne.
  • Cléry-Saint-André, Notre Dame de Cléry (vitraux)[7]
  • Lorris, Église Notre-Dame (vitraux)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Emmanuel Benezit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, t. 3, Paris, Gründ, (ISBN 2-7000-3025-7), p. 575.
  2. « Bundesbauten / Constructions fédérales, 1972-1983, pages 81 à 85. Édité par l'Office des constructions fédérales, Baufachverlag, 1984. », sur Deutsche digitale Bibliotek (consulté le )
  3. « Fiche du projet Ligne de Lumière », sur Service des affaires culturelles (consulté le )
  4. Renouvaud.
  5. a et b Explore Rero.ch
  6. epfl.ch.
  7. Fabien GOUAULT, « Bressuire. Les vitraux de l’église ont toute une histoire », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Chevalley, l'un des plus jeunes artistes de ce pays, ancien élève au Collège de St-Maurice, Echos de St-Maurice, 1953, http://www.aasm.ch/pages/echos/ESM051002.pdf
  • Pierre Chevalley, dans la revue Schweizer Kunst = Art suisse = Arte svizzera = Swiss art, 1989. [1]
  • Pierre Chevalley, cinq périodes de travail, 1960-1984, par Jean-Christophe Amman, directeur et conservateur de la Kunsthalle de Bâle, et Gérard le Coat, EDAM, Paris, 1984
  • Pierre Chevalley, calligraphie et géométrie, un film de Bruno Joly, 2006.
  • Saxifrage, désespoir du peintre : la tendance expressive dans la peinture suisse contemporaine, Musée d'art et d'histoire, Fribourg, 1997; Musée cantonal des beaux-arts, Sion 1998 par Nicolas Raboud.

Liens externes[modifier | modifier le code]