Pierre-Olivier Gourinchas

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Pierre-Olivier Gourinchas (né le ) est un économiste français. Ses travaux se concentrent sur la macroéconomie et la finance internationale[réf. nécessaire]. Il est professeur à l'université de Californie à Berkeley.

Le 11 janvier 2022, il est nommé au poste de chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) en remplacement de l'Indienne Gita Gopinath dont il avait supervisé la thèse de doctorat lorsqu'elle était son étudiante à Princeton[1]. Il s'oppose aux politiques visant à freiner les délocalisations, estimant qu'elles « pourraient exposer davantage les économies aux ruptures d’approvisionnement et non pas moins »[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et formation[modifier | modifier le code]

Après s'être classé 5e au concours d'entrée (option P')[3], Pierre-Olivier Gourinchas intègre l'École polytechnique en 1987 et en obtient le diplôme d'ingénieur en 1990[4]. Il est ensuite diplômé de l'Ecole des Ponts et Chaussées (1990-1993)[5] et obtient un DEA à l'EHESS en 1991. Il reçoit un Ph.D. en sciences économiques du MIT en 1996[6]. Sa thèse de doctorat, "Essays on exchange rates and consumption"[7], est réalisée sous la direction d'Olivier Blanchard et Rudiger Dornbusch.

Carrière académique[modifier | modifier le code]

Après avoir enseigné à l'université Stanford[8] (1996 à 1998) et à l'université de Princeton[8] (1998 à 2003) en tant que professeur assistant, Pierre-Olivier Gourinchas poursuit sa carrière à l'université de Californie à Berkeley[8]. Il devient professeur associé en 2008[réf. souhaitée] puis titulaire du « S.K. and Angela Chan Chair in Global Management », en 2014 à la Haas School of Business[réf. souhaitée].

Il travaille également pour le FMI depuis 2009[réf. nécessaire] et a été membre du Conseil d'analyse économique (CAE) entre 2012 et 2013[9].

Lors de l'élection présidentielle de 2017, il apporte son soutien à Emmanuel Macron[10].

Le 11 janvier 2022, il est nommé au poste de chef économiste du FMI en remplacement de Gita Gopinath[1]. Il s'oppose aux politiques visant à freiner les délocalisations, estimant qu'elles « pourraient exposer davantage les économies aux ruptures d’approvisionnement et non pas moins »[2].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix du meilleur jeune économiste de France[11] (2008)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Pierre-Olivier Gourinchas nommé chef économiste du FMI », sur Les Echos, (consulté le )
  2. a et b Jack Dion, « Quand les gardiens du temple néolibéral se lâchent », sur www.marianne.net,
  3. « Fac-similé JO du 05/09/1987, texte 0291 | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. Liste de sortie des élèves diplômés de l'Ecole polytechnique en 1990 (lire en ligne)
  5. Décret du 17 décembre 1990 portant nomination d'ingénieurs-élèves (ponts et chaussées) (lire en ligne)
  6. (en) « Pierre-Olivier GOURINCHAS », Berkeley Economics Department,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  7. (en) « Essays on exchange rates, and consumption », sur mit.edu
  8. a b et c Fiche "Pierre-Olivier Gourinchas" sur le site AxA
  9. « Anciens Membres », sur www.cae-eco.fr (consulté le )
  10. « Pourquoi nous soutenons Emmanuel Macron », sur lemonde.fr, .
  11. Prix du meilleur jeune économiste de France, Le Cercle des économistes

Liens externes[modifier | modifier le code]