Pierre-Louis Delaval

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Pierre-Louis Delaval
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Genre artistique

Pierre-Louis Delaval ou de Laval[1], né le à Paris et mort à Versailles le , est un artiste peintre français de l'école néo-classique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre-Louis Delaval (dit aussi de Laval), né le à Paris, dans la paroisse Saint-Roch, est le fils de Jeanne-Suzanne Mellin et de son époux, Claude-Alexis de Laval, alors commis de la marine[2] et futur commissaire[3].

Élève de Girodet-Trioson, Delaval débuta au salon de 1810 par deux tableaux d’histoire qui le firent inclure dans le petit nombre des artistes exemptés de conscription par décret impérial. Imitateur complaisant de son maitre à ses débuts, il manifesta, dans la seconde partie de sa carrière, des qualités de coloriste et de dessinateur qui auraient pu le classer parmi les maitres si elles avaient été développées par un tempérament plus vigoureux.

Delaval a peint surtout l’histoire et les sujets religieux. Les galeries historiques de Versailles lui doivent également de nombreux portraits. Il a obtenu une 2e médaille en 1817.

Le ministère de l'Intérieur lui commande en 1826 le Serment de la Charte, tableau représentant l'un des moments-clés du sacre du roi Charles X du . L'ouvrage, aujourd'hui disparu, fut exposé à l'Hôtel de ville de Paris, et eut à subir la concurrence du Sacre de Charles X (Louvre), peint par François Gérard, alors Premier peintre du Roi. L'artiste prit également part à la décoration du château de Compiègne. On peut y voir plusieurs de ses compositions : La Force, La Justice ou encore Orphée et Eurydice.

Il meurt à Versailles le [4],[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Le Chinois Kan Gao, de Delaval, 1821.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Plusieurs biographes nomment cet artiste « De Laval ».
  2. Archives de Paris, état-civil reconstitué, actes de naissance, 5Mi1 79, vue 18/50 (page consultée le 27 juillet 2021)
  3. Voir la dossier de Dossier de Claude-Alexis Delaval sur la base Léonore.
  4. Alain Pougetoux, « Pierre-Louis Delaval portraitiste : un artiste dans les coulisses du sacre », dans Jean-Paul Clément (dir.), Les Deux visages de Chateaubriand (catalogue d'exposition à la Maison de Chateaubriand), Châtenay-Malabry, Maison de Chateaubriand / Conseil général des Hauts-de-Seine, (ISBN 2950449689 et 9782950449689), p. 78.
  5. Archives départementales des Yvelines, Registres paroissiaux et d'état civil, Versailles, Décès, Cote 4E 5251, 1881, vue 210/248, acte no 1231, page consultée le 27 juillet 2021.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, L. Hachette, Paris, 1865, 1 vol. (X-1862 p.) ; gr. in-8°, p. 496.
  • Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande Encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, t. 13, Paris, H. Lamirault, 1886, p. 1171-72.

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