Pierre-Eugène Bourgin

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Pierre-Eugène Bourgin
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 35 ans)
Souk AhrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Von PalaïeffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Arme
Conflit

Le Capitaine Pierre-Eugène Bourgin est né le à Saint-Nizier-de-Fornas dans la Loire et mort le au douar Ouillen (région de Souk Ahras, Algérie). Officier et poète, il publie ses œuvres sous la signature de Von Palaïeff, pseudonyme choisi alors qu’il sert à la 3e compagnie saharienne portée de la Légion étrangère.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dans son adolescence, il sert aux chantiers de jeunesse de Messeix dans le Puy-de-Dôme, du au , puis souscrit un contrat d’engagement au titre de la 1re division blindée, le . Il est affecté au centre d’instruction de l’arme blindée où il est nommé brigadier-chef le . Il est ensuite détaché à la 5e DB en Allemagne, puis il est affecté au 11e RCA. Il est nommé au grade de maréchal-des-logis le .

L'officier[modifier | modifier le code]

Pressenti pour faire une carrière d’officier, il est envoyé à l’école d’application de l’arme blindée et cavalerie (ABC) à Saumur, qu’il rejoint le . À l’issue du cours, il retrouve le 11e RCA, le et il y est promu maréchal-des-logis-chef, le . En , il intègre la 8e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et à sa sortie, il choisit l’ABC. Après un deuxième stage à l’EAABC de Saumur, il y reste à l’encadrement. Il est nommé aspirant le et sous-lieutenant le . Dans le cadre normal des mutations, il est affecté au 5e régiment de dragons à Tarascon le . Il fait mouvement avec son unité vers l’Autriche, au titre de l’armée d’occupation.

Volontaire pour l’Extrême-Orient, il embarque sur le S/S Champollion le et débarque en Indochine. Il est affecté au 2e bataillon du 5e régiment de cuirassiers le . Il est promu au grade de lieutenant le . En , il est mis à disposition de l’école des cadres de Bien Hoa. Il retrouve son régiment le où il forme un commando. En septembre, il est blessé par piège. Le , il quitte Saïgon par voie aérienne, avec trois citations à l’ordre du corps d’armée et bénéficie d’un congé de fin de campagne. Une quatrième citation, à l’ordre de l’armée et la croix de chevalier de la Légion d’honneur lui sont décernées par décret du .

Il est affecté au 5e régiment de dragons aux forces françaises en Allemagne, le . Il suit son unité qui est rapatriée sur Périgueux, le .

La Légion étrangère[modifier | modifier le code]

Désigné pour servir au 2e régiment étranger de cavalerie (2e REC), il rejoint Oujda en Algérie le . Initialement prévu pour un renfort à destination de l’Extrême-Orient, il gagne Nouvion en Algérie le , mais il est désigné pour encadrer des compagnies lors d’exercices aérotransportés de type « Blizzard » avec lesquelles il fait une tournée de police (Prévention de l’Oranie) dans la région de Tlemcen. Il est affecté à la 3e CSPL au Fort Leclerc à Sebha, qu’il rejoint . Il est promu au grade de capitaine le . Affecté à la compagnie d’instruction des cadres au groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE) du 1er Régiment étranger d'infanterie à Sidi Bel Abbès, le , il effectue un stage de sauts au camp de Pau-Astra, du au , et en juillet, il est affecté au 2e REP à Philippeville.

En opération, il est blessé mortellement d’une balle le à la tête de sa compagnie portée. Il décède pendant son transport vers l’hôpital de Souk Ahras. En Afrique du Nord il a gagné une citation à l’ordre du corps d’armée, une à l’ordre de la brigade et une à l’ordre de la division. Lors de son décès, une ultime citation à l’ordre de l’armée, accompagne la croix d’officier de la Légion d’honneur, attribuée à titre posthume.

Une promotion de l’école militaire interarmes de 1961 à 1962 prendra son nom.

Une plaque « Place Capitaine Bourgin (1924-1959) » est apposée à Saint-Nizier-de-Fornas (Loire) pour lui rendre hommage, là où il vécut avec ses parents et ses deux frères.

Décorations[modifier | modifier le code]

Poèmes[modifier | modifier le code]

  • La vieille lampe (Montbrison, )
  • Une légende de Noël
  • Perlin et Pinpin
  • Prière du Légionnaire-Parachutiste
  • La Nuit du
  • Le volontaire étranger
  • Si
  • Leurs yeux
  • Légende de Imaouène
  • Nuits et jours de Sebha

Sources[modifier | modifier le code]

Centre de documentation de la Légion étrangère