Pianomania

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Pianomania

Réalisation Robert Cibis
Lilian Franck
Sociétés de production OVALmedia
Wildart Film
Pays de production Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Documentaire, film musical
Durée 93 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Pianomania, à la recherche du son parfait est un documentaire germano-autrichien réalisé par Lilian Franck et Robert Cibis et produit en 2009[1]. Le film présente le maître accordeur de pianos Stefan Knüpfer, dans son travail pour des pianistes comme Pierre-Laurent Aimard, Lang Lang, ou encore Alfred Brendel. Pianomania a fait l'objet d'éloges et de nombreuses critiques enthousiastes[2],[3],[4].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre : Pianomania - à la recherche du son parfait
  • Réalisation : Lilian Franck, Robert Cibis
  • Montage : Michèle Barbin
  • Script : Lilian Franck, Robert Cibis
  • Caméra : Jerzy Palacz, Robert Cibis
  • Sociétés de production : Wildart Film, Oval Film
  • Production : Ebba Sinzinger, Vincent Lucassen, Robert Cibis, Lilian Franck
  • Pays de production : Drapeau de l'Allemagne Allemagne - Drapeau de l'Autriche Autriche
  • Langue originale : allemand, anglais
  • Genre : Documentaire
  • Durée : 93 minutes
  • Année de production : 2009

Protagonistes[modifier | modifier le code]

Contenu[modifier | modifier le code]

Le film se penche sur la collaboration entre Pierre-Laurent Aimard et Stefan Knüpfer. "L'Art de la fugue" de Bach doit être l’objet d’un enregistrement hors du commun. Pierre-Laurent Aimard a choisi le piano à queue numéro 109 pour cette occasion. Le film commence un an avant l’enregistrement et, pour les deux protagonistes, c'est le début d’une longue odyssée du son…

Pour Aimard, Stefan étudiera les instruments de l’époque de Bach. Il fait des expérimentations avec des absorbeurs de son en feutre et des réflecteurs en verre. Malheureusement, le piano numéro 109 doit être vendu en Australie et ce ne sera pas le seul obstacle que les deux héros rencontreront sur leur chemin. Lors des moments les plus tendus, Knüpfer détend l'atmosphère grâce à son humour. Avant d’arriver aux applaudissements désirés, la route du pianiste est longue.

Un après-midi, un artiste somnolent apparaît en jeans et en baskets colorées. C’est le pianiste chinois Lang Lang. Celui-ci est invité à donner un concert à la Konzerthaus de Vienne. Encore perturbé par le décalage horaire, il doit choisir un instrument pour le concert. L’emploi du temps chargé de sa tournée ne lui laisse que peu de temps pour des installations personnalisées. Il demande donc, presque timidement, qu’on lui réserve juste un tabouret massif qui supportera son jeu extroverti sans bouger d’un poil. Il donnera son concert devant une salle pleine, en costume sombre, les cheveux en bataille. Son tabouret tiendra le coup.

Les sketches du duo comique Igudesman et Joo caricaturent l’élite musicale. Avec Stefan Knüpfer, ils s’imaginent les scènes les plus folles pour leur prochaine show.

Alfred Brendel donne l’un de ses derniers concerts au Festival de Musique de Grafenegg. Knüpfer lui prépare son piano. De bonne humeur, Alfred Brendel lui livre ses instructions.

Le film n’est composé que de scènes d’observation. La thématique complexe prend alors toute sa légèreté.

Technique[modifier | modifier le code]

À l’instar du chemin laborieux des protagonistes pour parvenir au son parfait, les prises de son pour le film ont été très exigeantes. Certaines scènes sont enregistrées en qualité Dolby surround sur plus de 90 pistes.

Prix, nominations et récompenses[modifier | modifier le code]

  • « Deutscher Filmpreis - Lola » (ce qui correspond au « César du cinéma » en France), catégorie “Meilleur Son”
  • Meilleur film dans la section « Semaine de la critique » au Festival international du film de Locarno, Suisse[5],[6].
  • Golden Gate Award du meilleur documentaire au 53e Festival du film de San Francisco, 2010[7].
  • Pianomania a également été nommé comme meilleur documentaire européen par la European Film Academy (voir Prix du cinéma européen).
  • Prix du public pour le meilleur documentaire au 36e International Filmweekend Würzburg[8].
  • Premier prix (« Lüdia ») et prix du public au 20e Festival du Cinema à Lünen, en Allemagne [9].
  • Récompense du « meilleur montage artistique » lors de la Diagonale Graz, en Autriche[10].
  • La “Filmbewertungsstelle Wiesbaden” (instance officielle chargée de certifier la qualité artistique) a récompensé Pianomania de la mention « hautement recommandé » [11].
  • « Mention Honorable » lors du festival EURODOK, organisé par l’Institut du Film de Norvège, à Oslo.
  • Nomination pour le Prix du Film Autrichien[12].

Morceaux et artistes de la bande originale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/98591/Pianomania.html
  2. (en) « Pianomania: the little film that struck a major chord », sur the Guardian, (consulté le )
  3. (en-US) Manohla Dargis, « A Master of the Piano Whose Performances Receive No Applause », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) Facebook et Twitter, « Movie review: 'Pianomania' », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  5. « 62. Filmfestival Locarno – Mäßiges Piazzaprogramm, durchschnittlicher Wettbewerb. Von Walter Gasperi », sur 451.ch (consulté le ).
  6. (en) « Semaine de la critique », sur sdlc.ch (consulté le ).
  7. http://www.sffs.org/SF-Intl-Film-Festival/Golden-Gate-Award-Winners/2010-winners.aspx « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  8. « Filme 2010 », sur filmwochenende.de via Wikiwix (consulté le ).
  9. « kinofest-luenen.de/2011/archiv… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. diagonale.at
  11. http://www.oval-film.com/PDFs/PM_wiesbaden_fr.pdf
  12. http://www.oesterreichische-filmakademie.at/dokumente/Pressemappe_Nominierungen_OesterreichischerFilmpreis2011.pdf

Liens externes[modifier | modifier le code]