Phobie administrative
La phobie administrative est une phobie liée aux formalités administratives, quelles qu'elles soient.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les déclarations fiscales[1] et autres obligations déclaratives sont souvent pointées et le sujet tourné en dérision, objet constant d'humour et de moqueries, notamment face aux politiques qui présentent cet argument lorsque leurs manquements fiscaux sont médiatisés et dénoncés[2]. Par exemple, lorsque Mediapart révèle en 2014 que Thomas Thévenoud ne déclarait pas ses revenus et ne payait pas ses impôts depuis plusieurs années, il évoque sa phobie administrative : pour autant, ça ne l'empêche pas de remplir ensuite les formalités pour déposer l'expression, en tant que marque verbale auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)[3],[4]…
Si l'on dépasse néanmoins les visions moralistes présupposant systématiquement des impostures, cette phobie est pourtant particulièrement handicapante, source d'angoisse et de préjudices importants pour les rares personnes qui en souffrent réellement dans des proportions critiques[5],[6]. S'il ne leur est pas exclusif, ce blocage est particulièrement marqué chez les personnes en détresse sociale[7],[8].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Hommes politiques français ayant invoqué des phobies administratives :
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- La déclaration d'impôts, 60 ans de phobie administrative
- La phobie administrative de Thévenoud, vraie maladie ?
- « Phobie administrative » : Thomas Thévenoud en fait une marque !
- « Notice complète », sur bases-marques.inpi.fr (consulté le )
- “Leur phobie administrative leur gâche la vie”
- « Seules les lettres des huissiers m'ont fait réagir » : la phobie administrative, un cauchemar au quotidien
- Phobie administrative : « Aujourd’hui, on renvoie la responsabilité de la gestion des dossiers au destinataire des prestations »
- Vaincre la phobie administrative grâce aux sciences comportementales