Philippe III de Hanau-Lichtenberg

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Philippe III de Hanau-Lichtenberg
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
BouxwillerVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Philipp III von Hanau-LichtenbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille Hanau (en), famille Hanau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Anne d'Isenburg-Büdingen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Louis de Hanau-Lichtenberg (en)
Marie de Hanau-Lichtenberg (d)
Reinhard de Hanau-Lichtenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sibylle de Bade (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Johanna de Hanau-Lichtenberg (en)
Philippe IV de Hanau-LichtenbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Blason
Vue de la sépulture.

Philippe III de Hanau-Lichtenberg, né le et mort le à Bouxwiller en Alsace, règne comme comte sur le territoire du Hanau-Lichtenberg de 1504 à 1538. Son règne est marqué par les violences de la Guerre des Paysans de 1525.

Famille[modifier | modifier le code]

Pierre tombale de Philipp III de Hanau-Lichtenberg en l'église paroissiale de Babenhausen (Hesse)
Pierre tombale de Sibylle de Baden

Philippe III épouse le à Baden-Baden Sibylle de Baden-Sponheim (de)[1] (* ; † ), fille du Markgraf Christophe Ier de Bade-Sponheim. Elle apporta en dot la somme de 5000 Florins. De cette union sont issus :

  1. Johanna (de) (* 1507[2]; † au château d'Eberstein près de Gernsbach), elle épouse le Guillaume IV d'Eberstein (de) (* ; † ).
  2. Christophora (* 1509; † ), nonne à partir de novembre 1526 puis dernière abbesse du cloître de Marienborn (de), puis laïque après la dissolution du monastère en 1559.
  3. Amalie (* 1512; † ), nonne à partir de au cloître de Marienborn, puis laïque à partir de 1559. Elle est inhumée le en l'Église Saint-Nicolas de Babenhausen.
  4. Félicitas (; † )[3].
  5. Philippe IV (* ; † ).
  6. Félicitas (* 1516; † [4]? à Babenhausen ou plus tard, après 1559[5]), nonne à partir de au cloître de Marienborn.

L'affaire Albrecht von Berwangen[modifier | modifier le code]

Le , on découvrit le corps sans vie d'Albrecht von Berwangen près de Strasbourg. Ce meurtre fut de suite attribué au comte Philippe III et à ses suivants. La victime engagée par le comte avait peu avant démissionné sous le prétexte que son salaire ne lui avait pas été versé.

Règne[modifier | modifier le code]

La guerre des paysans éclata durant son règne en 1525. Sur la demande du Palatinat, il marcha contre les paysans du Hettgau mais aussi contre ses propres sujets. Il tenta aussi d'utiliser à ses propres fins ces émeutes. Il ne fit rien contre le pillage de l'abbaye de Neuwiller mais la situation lui échappa et, le , les paysans saccagèrent son château de Bouxwiller. Pour faire cesser les troubles, Philippe III se vit obligé d'appeler à la rescousse le duc Antoine II de Lorraine. Après la victoire de ce dernier, dix-huit villages du bailliage de Bouxwiller se virent frappés, par Philippe III, d'une amende, du renouvellement du vœu de fidélité, de l'interdiction du port d'armes et de rassemblement.

Réforme religieuse[modifier | modifier le code]

C'est sous le gouvernement de Philippe III que la Réforme prit pied dans le comté de Hanau-Lichtenberg. En effet, c'est en 1525, qu'il interdit la célébration des messes pour le salut des âmes des défunts. D'un autre côté, il chassa de son territoire le théologien Johannes Anglicus qui professait le nouvel enseignement car Philippe III était très réservé quant aux conséquences politiques que pouvait entrainer la Réforme.

Décès[modifier | modifier le code]

Un an avant son décès, Philippe III tomba malade et confia la régence à son fils et successeur Philippe IV.

Philippe III mourut le à Bouxwiller et fut inhumé en l'église Saint-Nicolas de Babenhausen, en Hesse. On peut encore voir sa pierre tombale en cette église[6].

Bibliographie en langue allemande[modifier | modifier le code]

  • Johannes Beinert: Der Zug Straßburgs gegen Graf Philipp III. von Hanau-Lichtenberg. In: Jahrbuch für Geschichte, Sprache und Literatur Elsaß-Lothringens 24 (1908), S. 33ff.
  • M. Goltzené: Aus der Geschichte des Amtes Buchsweiler. In: Pay d’Alsace, Heft 111/112, S. 64f.
  • J. G. Lehmann: Urkundliche Geschichte der Grafschaft Hanau-Lichtenberg im unteren Elsasse. 2 Bde., o.O. 1862 (?), ND Pirmasens 1970.
  • Wilhelm Morhardt: Hanau alt's - in Ehren b'halt's - Die Grafen von Hanau-Lichtenberg in Geschichte und Geschichten = Babenhausen einst und jetzt 10. Babenhausen 1984
  • Sebastian Scholz: Die Inschriften der Stadt Darmstadt und des Landkreises Darmstadt-Dieburg und Groß-Gerau = Die deutschen Inschriften Bd. 49. Mainzer Reihe Bd. 6. Hrsg. v. der Akademie der Wissenschaften Mainz. Wiesbaden 1999.
  • Sebastian Scholz: Ein Totenschild für Graf Philipp III. von Hanau-Lichtenberg. In: Beiträge zur Geschichte der Grafschaft Hanau-Lichtenberg. Herausgegeben zum 20-jährigen Jubiläum der Partnerschaft zwischen den beiden ehemaligen gräflichen Residenzstädten Babenhausen und Bouxwiller = Babenhausen einst und jetzt 31 (2004), S. 31ff.
  • Reinhard Suchier: Genealogie des Hanauer Grafenhauses. In: Festschrift des Hanauer Geschichtsvereins zu seiner fünfzigjährigen Jubelfeier am 27. August 1894. Hanau 1894.
  • Ernst J. Zimmermann: Hanau Stadt und Land. 3. Auflage, Hanau 1919, ND 1978.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. parfois orthographiée sous „Sybille“.
  2. Goltzené, S. 65
  3. Die Einordnung dieser zweiten, noch im Jahr ihrer Geburt verstorbenen Felicitas ist schwierig und umstritten, Vgl. dazu: Suchier, Anm. 92 und 93
  4. Suchier, S. 20
  5. Sie wird in der Abfindung für die Nonnen des aufgelösten Klosters Marienborn am 20. Februar 1559 noch genannt.
  6. Scholz, Inschriften, S. 168