Philippe-Christophe-Frédéric de Hohenzollern-Hechingen
Titre
Prince de Hohenzollern-Hechingen
–
(9 ans, 6 mois et 2 jours)
Prédécesseur | Eitel-Frédéric II de Hohenzollern-Hechingen |
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Successeur | Frédéric-Guillaume de Hohenzollern-Hechingen |
Titulature | Prince de Hohenzollern-Hechingen |
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Dynastie | Maison de Hohenzollern-Hechingen |
Nom de naissance | Philipp Christoph Friedrich von Hohenzollern-Hechingen |
Naissance |
Hechingen |
Décès |
(à 54 ans) Château de Hechingen |
Sépulture | Hechingen |
Père | Jean Georges de Hohenzollern-Hechingen |
Mère | Françoise von Salm |
Conjoint | Marie-Sidonie de Bade-Rodemachern |
Enfants |
Frédéric-Guillaume de Hohenzollern-Hechingen Hermann-Frédéric de Hohenzollern-Hechingen (1665-1733) Léopold (1666-1684) Philippe (1667-1667) Marie-Marguerite (1668- ) Charles (1669-1669) Marie-Marguerite (1670-1687) François-Léopold-Joachim (1671-1671) |
Religion | Catholicisme romain |
Philippe Christophe Frédéric de Hohenzollern-Hechingen (en allemand Philipp Christoph Friedrich von Hohenzollern-Hechingen), né le à Hechingen[1]et mort le au château de Hechingen[1] est le Prince régnant de la principauté de Hohenzollern-Hechingen de 1661 à 1671. Il succède à son frère aîné Eitel-Frédéric II de Hohenzollern-Hechingen mort sans postérité masculine survivante. Capitulaire des cathédrales de Cologne et de Strasbourg jusqu'en 1660, il succède à son frère et quitte à cet effet les ordres avec dispense papale du .
Famille
[modifier | modifier le code]Il est le quatorzième enfant de Jean Georges de Hohenzollern-Hechingen (1577-1623) et de Françoise von Salm (décédée en 1619)[2].
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Philippe Christophe Frédéric de Hohenzollern-Hechingen épouse à Baden-Baden le Marie-Sidonie margrave de Bade-Rodemarchern (1635 - Château de Hechingen ), fille de Hermann-Fortunat Margrave de Bade-Rodemachern et d'Antonie-Elisabeth von Criechingen.
Huit enfants sont nés de cette union[3] :
- Frédéric-Guillaume de Hohenzollern-Hechingen, prince de Hohenzollern-Hechingen, lequel succède à son père.
- Hermann Frédéric de Hohenzollern-Hechingen (Château de Hechingen - Fribourg-en-Brisgau ) comte de Hohenzollern-Hechingen, en 1704, il épouse en 1704 Éléonore-Madeleine margrave de Brandebourg-Bayreuth (1673-1711), (fille du margrave Christian de Brandebourg-Bayreuth), (un enfant). Veuf, il épouse en 1714 Josèphe comtesse d'Oettingen-Spielberg (1694-1738), (fille du comte François von Oettingen), (douze enfants dont Joseph Frédéric Guillaume de Hohenzollern-Hechingen), il est également le grand-père d'Hermann de Hohenzollern-Hechingen
- Léopold (Léopold Karl Friedrich) de Hohenzollern-Hechingen (Château de Hechingen - tué au siège de Budapest )
- Philippe (Philipp Friedrich Meinrad) de Hohenzollern-Hechingen (Château de Hechingen - Château de Hechingen )
- Marie-Marguerite (Maria Margareta) de Hohenzollern-Hechingen (Hechingen - morte en bas âge)
- Charles (Karl Ferdinand Friedrich Dominikus) de Hohenzollern-Hechingen né et mort au Château de Hechingen le
- Marie-Marguerite (Maria Margareta Sidonia) de Hohenzollern-Hechingen (Château de Hechingen - Strasbourg ), sans alliance.
- François-Léopold-Joachim (Franz Leopold Joachim) de Hohenzollern-Hechingen, fils posthume né et mort au Château de Hechingen le .
De santé très fragile à la fin de sa vie, il meurt complètement paralysé.
Généalogie
[modifier | modifier le code]Philippe Christophe Frédéric de Hohenzollern-Hechingen appartient à la quatrième branche (lignée Hohenzollern-Hechingen) issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette quatrième lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern, cette lignée s'éteint en 1869 à la mort de Constantin de Hohenzollern-Hechingen.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 45
- Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.1 Tafel 120, Frankfurt am Main, 1998
- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, pp. 71-72