Philip Kerr (11e marquis de Lothian)
Ambassadeur du Royaume Uni aux États-Unis (d) | |
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- | |
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
Membre de la Chambre des lords |
Marquis de Lothian (en) | |
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- | |
Prédécesseur |
Robert Kerr, 10th Marquess of Lothian (d) |
Successeur |
Peter Francis Walter Kerr Lothian (en) |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalités |
Britannique, Britannique (jusqu'au ) |
Formation | |
Activités |
Diplomate, journaliste, homme politique, aristocrate |
Père |
Lord Ralph Drury Kerr (d) |
Mère |
Lady Anne Fitzalan-Howard (d) |
Fratrie |
David Kerr (d) |
Statut |
A travaillé pour |
Bureau des Affaires étrangères (d) |
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Religion | |
Parti politique | |
Archives conservées par |
The Most Honourable (en) | |
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depuis le |
Philip Henry Kerr, 11e marquis de Lothian, né le à Londres et mort le à Washington, connu comme Philip Kerr jusqu'en 1930, puis nommé Lord Lothian, est un politicien, écrivain et journaliste britannique.
Un pur produit de l'Establishment[modifier | modifier le code]
Il étudie l'Histoire Moderne au New College de l'Université d'Oxford puis fut secrétaire privé du Premier ministre David Lloyd George de 1916 à 1921. Il est l'un des rédacteurs de l'article 231 du Traité de Versailles qui établit la responsabilité de la guerre à l'Allemagne. Après avoir succédé à son cousin en 1930 comme marquis de Lothian, il occupa des fonctions mineures entre 1931 et 1932 dans le gouvernement de Ramsay Macdonald.
Un politicien controversé[modifier | modifier le code]
Entre 1933 et 1939, membre de la Chambre des Lords, il fit preuve d'un aveuglement total vis-à-vis d'Hitler, en prétendant que celui-ci ne demandait que l'égalité des droits vis-à-vis des autres Puissances : ainsi, pour lui, le traité franco-soviétique de 1935, donnait au Reich un sentiment légitime d'encerclement et, en occupant la Rhénanie, en 1936, l'Allemagne ne faisait "que rentrer chez elle" . Il changea brutalement d'opinion après l'occupation de Prague, le . Robert Vansittart, Secrétaire Permanent au Foreign Office et parfaitement lucide sur les intentions d'Hitler, écrivit des mots très durs contre ces Lords qu’il qualifiait d’«amateurs ambulants ».
Un diplomate tout aussi controversé[modifier | modifier le code]
De 1939 à sa mort il fut ambassadeur aux États-Unis. À cette occasion, il commit deux impairs en écrivant à un représentant de l'Église Quaker que l'Allemagne était "une nation fière et non vaincue" sans en référer au Secrétaire au Foreign Office, Lord Halifax puis laissant deviner à des journalistes que la Grande-Bretagne était au bord de la banqueroute, ce qui était vrai.
Lord Lothian est notamment connu en dehors du Royaume-Uni pour avoir publié l'essai Le Pacifisme ne suffit pas, le patriotisme non plus qui fut l'une des sources d'inspiration de Altiero Spinelli dans la rédaction du Manifeste de Ventotene.
Liens externes[modifier | modifier le code]
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- Naissance en avril 1882
- Écrivain britannique du XXe siècle
- Journaliste britannique
- Étudiant de New College (Oxford)
- Chancelier du duché de Lancastre
- Membre de l'ordre des compagnons d'honneur
- Chevalier de l'ordre du Chardon
- Marquis de la pairie d'Écosse
- Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
- Personnalité du Parti libéral (Royaume-Uni)
- Ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis
- Décès à 58 ans
- Décès en décembre 1940
- Naissance à Londres
- Décès à Washington (district de Columbia)
- Deputy Lieutenant de Midlothian