Peuplier noir

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Populus nigra

Populus nigra
Description de cette image, également commentée ci-après
Silhouette caractéristique du Peuplier noir.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Malpighiales
Famille Salicaceae
Genre Populus

Espèce

Populus nigra
L., 1753

Synonymes

  • Aigiros nigra (L.) Nieuwl.[1]
  • Populus caudina Ten.[1]
  • Populus croatica Waldst. & Kit. ex Besser[2]
  • Populus dilatata Ait.[3]
  • Populus fastigiata Foug.[1]
  • Populus hudsoniana Desf.[1]
  • Populus italica (Münchh.) Moench[2]
  • Populus lombardica Link[1]
  • Populus neapolitana Ten.[1]
  • Populus nigra (Dode) Bean[2]
  • Populus nigra (Rozier) Spach[2]
  • Populus nigra Carrière[2]
  • Populus nigra Münchh.[2]
  • Populus pannonica Kit. ex Besser[1] [2]
  • Populus pyramidalis Rozier[2]
  • Populus rubra Poir.[1]
  • Populus sinensis (Carrière) Dode[2]
  • Populus sosnowskyi Grossh.[1]
  • Populus thevestina Dode[1] [2]
  • Populus versicolor Salisb.[1]

Statut de conservation UICN

( LC)
LC : Préoccupation mineure

Répartition géographique

Description de l'image Populus nigra range.svg.

Le Peuplier noir (Populus nigra) est une espèce d'arbres de la famille des Salicacées. Ce peuplier de grande taille colonise de préférence les sols riches et dénués de végétation, tels que les grèves et bancs de sable ou de graviers humides. Il en existe de nombreux hybrides (notamment Populus x deltoides utilisé en populiculture) et variétés (notamment le Peuplier d'Italie Populus nigra var. Italica, à port érigé et étroit, planté comme arbre d'ornement ou d'alignement).

Dénominations[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Illustration du Populus nigra de l'Atlas des plantes de France de A.Masclef (1891). La forme en losange des jeunes feuilles est caractéristique, notamment sur les rameaux sylleptiques (rameaux de l'année issus de méristèmes axillaires d'un rameau initial)

Appareil végétatif[modifier | modifier le code]

Le Peuplier noir est un grand arbre pouvant atteindre 25 à 30 m de hauteur[9] et dont la longévité est importante (200 ans, voire jusqu'à environ 400 ans pour les spécimens les plus âgés)[13]. Les formes varient beaucoup selon le contexte, en particulier selon que l'arbre a poussé seul et isolé ou dans une haie, un boisement (troncs plus longs et droits) ou une ripisylve (dans ces derniers cas, il est plus élancé, avec des branches plus longues cherchant la lumière).
Les broussins sont assez fréquents[9].

La branchaison est irrégulière, lourde et aux verticilles non marqués, avec pour les grandes branches des sujets âgés une forme d'arche et des rameaux longs de l’année nettement cylindriques à la base, parfois sub-anguleux vers l'apex mais sans côtes[9].
Taillé en têtard, le tronc peut devenir trapu[9].

Le tronc possède une écorce brune-grisâtre (parfois presque noire d'où son nom botanique[14]) et plutôt sombre à rhytidome rugueux et profondément fissurée longitudinalement, s'épaississant avec l'âge. Sur les vieux sujets (très gros bois) l'écorce forme un réseau losangique caractéristique[9].

Les feuilles, qui apparaissent après les fleurs, sont de forme triangulaire à losangique ou en coin à la base. Elles sont denticulées, vertes et glabres sur les deux faces, visqueuses au débourrement. Leur pétiole, parfois rougeâtre, est aplati au sommet.
Le limbe est plus court sur les rameaux de l'année, et « la feuille y présente une forme losangique et acuminée (feuille se terminant en pointe allongée et effilée). »[9] Le limbe des feuilles des longs rameaux est moins typique, « toujours de surface plus grande et avec une base du limbe largement arrondie ou aplatie. »[9] La surface des feuilles est toujours plus petite qu'en situation équivalente chez les peupliers hybrides.

Au niveau des tiges les bourgeons végétatifs sont petits, glabres, visqueux et souvent appliqués.

Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]

L'espèce est dioïque (fleurs mâles et femelles sur des individus différents). La floraison a lieu de mars à avril ; la pollinisation ainsi que la dispersion du pollen se fait par le vent (anémophile).

L’arbre atteint sa maturité sexuelle vers six ans, en produisant des chatons pendants ;

  • Les chatons mâles mesurent 8 à 10 cm de long à maturité et sont rouges/pourpres[9] .
  • Les chatons femelles sont vert-jaunâtre et longs de 6 à 8 cm à maturité[9] .

Chaque fleur est supportée par un périanthe réduit, en forme de coupe et protégée par une bractée. Les fleurs mâles possèdent en général 12 étamines rouges) ; les fleurs femelles possèdent un ovaire uniloculaire composé de deux carpelles.

Les fleurs femelles produisent des capsules ovoïdes ou sphériques à pédicelle court, vert foncé, avec deux valves, conservant la disposition en chaton.
Les fruits sont mûrs 6 à 8 semaines après pollinisation. Ils libèrent alors une sorte de bourre de coton hydrophobe contenant les graines.

Critères de différenciation entre le Peuplier noir sauvage et les cultivars d'ornement[modifier | modifier le code]

Les Peupliers noirs sauvages nécessitent des actions de replantations pour leur conservation, en effet les rejets de 2 ans sont facilement bouturables, encore faut il les différencier des Peupliers introduits qui les menacent d'introgression. Les critères de différenciation présentés ci-dessous peuvent varier d'un individu à l'autre (notamment en fonction de leur niveau d'introgression), ne sont parfois pas applicables sur les jeunes individus.

Populus nigra Populus nigra var. italica
Port étalé Port fastigié
Feuilles petites et losangiques Feuilles larges et triangulaires
Bourgeons petits et collés aux rameaux Bourgeons plus long et s'écartant des rameaux
Possibilité de broussins sur le tronc Jamais de broussins sur le tronc

Habitats, répartition[modifier | modifier le code]

C’est une espèce exigeante en sols frais, aérés et humides, riches en bases et en azote[15]. Besoin d'eau bien oxygénée et se plait à la lumière (espèce héliophile), que l’on retrouve aussi bien à faible altitude (niveau de la mer) que sur les reliefs. Bien que ce peuplier soit typique des forêts de bois tendres, on peut le retrouver dans des forêts de bois durs, peut-être relique d’un stade pionnier passé. Il apprécie les bords de cours d'eau éventuellement à fort débits et méandres (ex : la Loire[16]). C'est une espèce caractéristique des ripisylves arborescentes ourlant les berges alluvionnaires d'un certain nombre de cours d'eau, en évolution dynamique.
Il est encore présent près de la mer notamment près de l'embouchure de la Loire. Il est assez résistant aux embruns. Il semble avoir été autrefois présent près de la mer dans le nord, par exemple avec des peupliers blancs et trembles dans les pannes dunaires de Dunkerque à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, signalé par l'Abbé Arthur Labeau dans une note sur la « flore maritime du littoral français de la mer du nord. »[17]

Écologie[modifier | modifier le code]

Les graines de cette espèce pionnière sont pauvres en réserves et ont une durée de vie plutôt courte, ce qui peut rendre l'espèce vulnérable à l'insularisation écologique ou à la fragmentation écopaysagère.

Elles colonisent des sols riches et dénués de végétation tel que les grèves et bancs de sable humides abandonnés par l'eau durant l'été, en compagnie d'autres essences de bois tendre, comme les saules.

Dans de bonnes conditions[18] (soleil, sol riche, humidité) l'arbre pousse vite, avec de larges cernes de croissances, mais avec un houppier relativement sensible à la casse en cas de tempêtes.

Le peuplier noir se reproduit par fécondation croisée mais se propage aussi par voie asexuée, surtout lors de perturbations soutenues, grâce à des drageons.

Comme d'autres peupliers, il est parfois parasité par le gui[9].

État des populations, pressions, problèmes et menaces[modifier | modifier le code]

Bien que se montrant plus résistants à certaines maladies que de nombreux hybrides de populicultures dont Populus xeuramericana, il a fortement régressé au profit d'autres espèces.
Il semble notamment plus résistant aux maladies chancro-fongiques impliquant les champignons Alternaria alternata Neergard, Acremonium strictum w. Gams ., Fusarium roseum, var. acuminatum, F. roseum LK. Ex. Fr. emend. Snyder and Hansen, et Hendersonula toruloidea Nattrass.

Les études génétiques et d'isozymes montrent que nombreux hybrides utilisés pour la populiculture et l’ornement (Populus nigra var. Italica, peuplier pyramidal à branches toutes dressées, souvent planté au bord des routes) peuvent potentiellement polliniser les peupliers noirs sauvages, engendrant une pollution génétique (introgression génétique) et une réduction de la diversité génétique infraspécifique[19],[20].

L’extraction de granulats, pompage de l’eau, endiguement et chenalisation de cours d’eau sont des activités qui ont provoqué la disparition des sites favorables à sa régénération, mais aussi un dépérissement accéléré lié à l’enfoncement des cours d’eau et de la nappe phréatique.

Enfin, comme dans le domaine agricole, à la demande de la filière bois et pépinières, la législation européenne concernant la commercialisation des plants à usage forestier a récemment évolué vers une obligation de provenance certifiée ou au moins identifiée [21] concernant la commercialisation des Matériels Forestiers de Reproduction (MFR) est entrée en vigueur dans l'Union Européenne le . Elle a été transposée en droit français le . Cette législation garantit aux acheteurs la qualité génétique des plants.

Protection, restauration des populations, conservation génétique[modifier | modifier le code]

"Peuplier noir d'Italie" (variété introduite en France entre le XVIe et le XVIIe siècle selon les régions, semble-t-il)

Au début des années 1990, à la suite de la prise de conscience des différentes menaces pesant sur cette essence, l'Europe et la France ont initié quelques programmes de conservation des ressources génétiques du Peuplier noir, avec en France un « Programme National de Conservation des Ressources Génétiques du peuplier noir » piloté, dans le cadre du « Programme National de Conservation des Ressources Génétiques Forestières » par la Direction Générale des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires et animé par l'INRA d'Orléans[22].

Ceci a permis la mise en place des phases de conservation in-situ (Bois Chenu de Proville, Bords de Loire près de Saumur[23]...) et ex-situ.

De façon complémentaire, le peuplier noir est aussi inscrit au réseau européen EUFORGEN[24] dont l'objectif est de faciliter le transfert d’informations concernant le peuplier noir entre les différents pays membres.

Statuts de protection[modifier | modifier le code]

L'espèce n'est pas encore évaluée à l'échelle mondiale et européenne par l'UICN. En France elle est classée comme non préoccupante [25].

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Populus nigra a été décrite en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).

En classification phylogénétique APG III (2009)[26], comme en classification classique de Cronquist (1981)[27], cette espèce fait partie du genre Populus, assigné à la famille des Salicaceae.

Liste des sous-espèces et variétés[modifier | modifier le code]

Selon BioLib (11 avril 2019)[3] :

  • Populus nigra subsp. betulifolia (Pursh) W. Wettst
  • Populus nigra subsp. caudina (Ten.) Bugała
  • Populus nigra var. italica (Moench) Koehne, 1893
  • Populus nigra var. nigra
  • Populus nigra var. thevestina (Dode) Bean, 1914

Selon Catalogue of Life (11 avril 2019)[28] :

  • Populus nigra var. italica
  • Populus nigra var. sosnowskyi
  • Populus nigra var. thevestina

Selon Tropicos (11 avril 2019)[29] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • Populus nigra subsp. betulifolia W. Wettstein
  • Populus nigra subsp. flexibilis Kamelin
  • Populus nigra subsp. pyramidalis Čelak.
  • Populus nigra var. afghanica Aitch. & Hemsl.
  • Populus nigra var. italica Münchh.
  • Populus nigra var. nigra
  • Populus nigra var. pyramidalis Spach
  • Populus nigra var. sinensis Carrière
  • Populus nigra var. thevestina (Dode) Bean

Utilisations[modifier | modifier le code]

La souplesse des fibres se prête bien à la fabrication du bois déroulé pour le placage et le contreplaqué. La plante a aussi des propriétés médicinales et sert à faire du charbon actif.

Propriétés et usages médicinaux[modifier | modifier le code]

Ses bourgeons contiennent un populoside ou benzoylsalicoside et des dérivés de flavones. Ses propriétés sont diurétique, diaphorétique, balsamique et expectorant[30]. Ils servaient autrefois à préparer l'« onguent populéum », qui contenait aussi des feuilles de jusquiame, belladone, morelle, pavot, de l'axonge et de l'alcool[31]. Cette pommade est vulnéraire et antihémorroïdale.

De son bois, on faisait aussi un charbon végétal contre les fermentations intestinales et pour absorber les gaz[31].

Alimentation animale[modifier | modifier le code]

selon une étude ethnobotanique et du patois local, faite par Françoise et Grégoire Nicollier à Bagnes (France) et publiée en 1984, de même que pour le peuplier blanc et le peuplier d'Italie, « les feuilles, mélangées à du son, de la paille et des feuilles d'érable, constituent un fourrage pour les vaches »[32].

Bois de construction[modifier | modifier le code]

Le tronc du peuplier noir, quand il est droit (ce qui est plus rare que chez les autres espèces de peupliers) est également très utilisé dans le bâtiment. Notamment, pour la fabrication de contreplaqué car il présente un aspect souple qui facilite le déroulage. Par la suite, il entre dans la confection de nombreux produits (de l'emballage alimentaire aux intérieurs de bateaux). Alors que les autres peupliers produisent un bois peu durable, celui ci produit un bois qui a une durée de vie très longue et qui ne se dégrade, en l'état naturel, que s'il est exposé à l'eau.

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Pour les Grecs, les peupliers noirs étaient consacrés à la déesse Hécate.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 11 avril 2019
  2. a b c d e f g h i j et k USDA, Agricultural Research Service, National Plant Germplasm System. Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxonomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland., consulté le 11 avril 2019
  3. a et b BioLib, consulté le 11 avril 2019
  4. a b c et d Noms communs de Populus nigra, sur le site Tela Botanica, consulté le 11 avril 2019.
  5. Nom en français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen. [lire en ligne]
  6. a b c d e et f Nom en français d'après l'Inventaire National du Patrimoine Naturel, sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  7. Nom en français d'après le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.
  8. a b c et d Nom en français d'après la fiche de cette espèce dans Brouillet et al. 2010+. VASCAN (Base de données des plantes vasculaires du Canada) de Canadensys.
  9. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Page Inra sur le Peuplier noir
  10. a b c d et e Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales. [lire en ligne]. Montpellier, France, Cirad.
  11. Cours complet d'agriculture d'economie rurale et de medicine veterinaire ..., (lire en ligne)
  12. Nom en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  13. Pierre, ... Normandie roto impr.), Le livre des arbres, arbustes & arbrisseaux, Actes Sud, (1re éd. 1969) (ISBN 2-7427-4778-8 et 978-2-7427-4778-8, OCLC 470419220, lire en ligne)
  14. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 96.
  15. J.-C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé, Flore Forestière Française : Plaines et collines, Paris, Institut pour le developpement forestier, , 1787 p. (ISBN 978-2-904740-16-9 et 2-904740-16-3, lire en ligne), Peuplier noir (p.529)
  16. Léquivard L., Chantereau M., Collin, E., Villar M., 2005. La flore de Loire. Covalences, 56 : 10-11
  17. Arthur Labeau, né en 1879, était Professeur de Sciences naturelles à l' Institution Notre-Dame des dunes (Dunkerque), et il a publié en 1905 et 1907 une note sur « la flore maritime du littoral français de la mer du nord », citée par le Centre régional de phytosociologie, agréé Conservatoire botanique national de Bailleul, in « Flore de la Flandre française », 553 pp (Lien Tela botanica)
  18. Guilloy-Froget, H., 2000. Évaluation des conditions favorables à l'établissement de Populus nigra et Salix alba en milieu riverain. Université Paul Sabatier - Toulouse III, Toulouse, p. 141.
  19. Arens P, Coops H, Jansen J, Vosman B (1998) Molecular genetic analysis of black poplar ( Populus nigra L.) along Dutch rivers. Molecular Ecology , 7 , 11–18.
  20. Benetka V, Mottl J, Vacková K, Pospísková M, Dubsk y M (1999) Estimation of the introgression level in Populus nigra L. populations by means of isozyme gene markers. Silvae Genetica , 48 , 218 – 22
  21. Directive européenne (N°1999/105/CE)
  22. Communiqué : L'inra au secours du peuplier noir
  23. Réunion OCDE, 17 septembre 2008
  24. EUFORGEN European Forest Genetic Resources Programme
  25. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 25 décembre 2021.
  26. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2,‎ , p. 105–121 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  27. (en) Arthur Cronquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-03880-1, OCLC 1136076363, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  28. Catalogue of Life Checklist, consulté le 11 avril 2019
  29. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 11 avril 2019
  30. Ferdinand Paris, Guide des plantes médicinales : 401 plantes analysées dont 234 reproduites en couleurs et 46 à la plume, Delachaux & Niestlé, (ISBN 2-603-00001-2 et 978-2-603-00001-4, OCLC 31143121, lire en ligne)
  31. a et b Gérard Debuigne et François Couplan, Petit Larousse des plantes qui guérissent : 500 plantes, Larousse, , 895 p. (ISBN 978-2-03-582256-7), p. 79, 674
  32. Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bases taxonomiques[modifier | modifier le code]

Aide à l'identification[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • DVD : DVD / Le Peuplier noir traverse une grande partie de l’Europe et poursuit sa route jusqu’en Chine (Issu des inventaires et recherches faites par Olivier FORESTIER (Directeur-adjoint. Pôle National des Ressources Génétiques Forestières. Guémené-Penfao) et Marc VILLAR (Responsable National du programme Peuplier noir. INRA. Orléans).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Asghar Tarmian, Saeid Eshaghi et Hadi Gholamiyan, The contradictory effect of drying internal checks and moisture changes on the ultrasonic propagation in poplar wood (Populous nigra) Journal of The Indian Academy of Wood Science ; Volume 7, Numbers 1-2, 43-48, DOI: 10.1007/s13196-011-0009-4
  • Hosseiniaei O., Faezipour M., Doust Hosseini K. “Study on the effect of strand orientation and resin content on the properties of strand board from Populous nigra” ; Iranian Journal of Natural Resources 2006; 59(3):681-692.
  • Imbert E. & Lefevre F. (2003) Dispersal and gene flow of Populus nigra along a dynamic river system. Journal of Ecology, 91, 447–456.
  • Le Floch S., 1993. La prairie, l'oiseau et le peuplier. Réalités et représentations du peuplier à travers l'analyse d'un conflit dans les Basses Vallées angevines. École d'Architecture de Paris-La-Villette, École des hautes études en sciences sociales, CEMAGREF, 71 pp. (Mémoire de DEA "Jardins-Paysages-Territoires").
  • Le Floch S., 1994. Étude paysagère de la vallée de l'Antenne (Charente). CEMAGREF, 60 pp.
  • Le Floch S., 1996. Regards sur le peuplier, un arbre entre champs et forêts. Du rationnel au sensible. ENGREF, CEMAGREF, 298 pp. + illustrations + annexes (thèse de doctorat en Sciences Forestières).
  • Le Floch S. 1996. Le peuplier dans la peinture de paysage : esthétique et originalité d'un arbre ordinaire. Paysage et Aménagement, 35. (à paraître)
  • Villar M., Auclerc P., 2007. Le Peuplier noir. La Loire et ses Terroirs, 60 : 25-33
  • Vladyslav F., 2007. Conserver le peuplier noir sauvage, gardien des berges de la Loire. INRA Magazine, 1: p.10
  • Auboiron B., Brancotte V., Carlier G., Raveneau A., 2006. Le peuplier noir, ami de la Loire. Rustica, 1930 : 43
  • L'INRA au secours du peuplier noir sauvage de la Loire. La forêt privée, 2006, 292 : 18-19
  • Häne K., Dobbertin K., 2006. Le peuplier noir. Un géant aux pieds d’argile. La forêt, 28-29
  • VILLAR, Marc; FORESTIER, Olivier ; Le Peuplier noir en France : pourquoi conserver ses ressources génétiques et comment les valoriser ? ; RFF - Numéro 5 - 2009 ; DOI : 10.4267/2042/31523 (Résumé)