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Petilia Policastro

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Petilia Policastro
Petilia Policastro
Place Filottete
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région {{IT-Calabre}} 
Province {{IT-Province de Crotone}} 
Code postal 88837
Code ISTAT 101017
Préfixe tel. 0962
Démographie
Gentilé petilini
Population 8 908 hab. (31 décembre 2019[1])
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 07′ 00″ nord, 16° 47′ 00″ est
Superficie 9 600 ha = 96 km2
Divers
Saint patron San Sebastiano
Fête patronale 20 janvier
Localisation
Localisation de Petilia Policastro
Localisation dans la région.
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Petilia Policastro
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Petilia Policastro
Liens
Site web Site officiel

Petilia Policastro est une commune italienne de 8 844 habitants de la province de Crotone dans la région Calabre. Un décret du 28 février 2011, lui confère le titre de ville. Depuis 2009, le nom de Petilia Policastro est connu dans toute l'Italie comme la ville d'origine de Lea Garofalo.

Géographie

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Selon la légende, Philoctète, après la prise de Troie, se rendit en Calabre, où il bâtit la ville de Pétilie, autour du XIIe siècle avant notre ère.

En 1065, les habitants se révoltèrent contre la domination normande ; la révolte fut maîtrisée par Robert Guiscard, duc d'Apulie et de Calabre, qui détruisit la ville et déporta ses habitants (ou une partie) à Nicotera[2].

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.

Hameaux italiens

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Camellino, Foresta, Pagliarelle.

Communes limitrophes

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Cotronei, Mesoraca, Roccabernarda, Taverna.

Personnalités

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  • Lea Garofalo (1974–2009), dénonciatrice et victime de la 'Ndrangheta est née à Petilia Policastro. Elle a choisi de dénoncer les crimes de la 'Ndrangheta dont elle a essayé de sortir toute sa vie. Elle a été assassinée à Milan par son mari, le mafieux Carlo Cosco en représailles pour avoir collaboré avec les autorité judiciaires italiennes en tant que témoin de justice [3].

Notes et références

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  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. Ferdinand Chalandon, Histoire de la domination normande en Italie et en Sicile, t. I, p. 204.
  3. (en) Alex Perry, The Good Mothers: The True Story of the Women Who Took on the World's Most Powerful Mafia, HarperCollins Publishers, (ISBN 978-0-06-265561-5 et 978-0-06-265563-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article