Aller au contenu

Peter Thiel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Peter Thiel
Peter Thiel en 2014.
Fonctions
Membre du conseil d'administration
Meta
-
Membre du conseil d'administration
Palantir Technologies
depuis
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Peter Andreas Thiel
Nationalité
Domiciles
Formation
Université Stanford (philosophie et droit)
Activités
Rédacteur à
Père
Klaus Friedrich Thiel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Idéologie
Membre de
Comité directeur du club de Bilderberg (d)
Students for LibertyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sport
Classement Elo
2 199 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Personne liée
Influencé par
Œuvres principales
The Stanford Review (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Peter Thiel, né le à Francfort-sur-le-Main (Allemagne), est un entrepreneur, gérant de fonds spéculatifs, investisseur de capital risque et milliardaire américain (germano-américain) et néo-zélandais d'origine allemande.

En 1998, avec Max Levchin, il cofonde la société de logiciels Confinity, qui donne ensuite naissance à PayPal, et en devient le directeur général.

Il est par ailleurs un investisseur précoce du réseau social Facebook, dont il est membre du conseil d'administration.

En 2004, il fonde avec son condisciple de l'université Stanford Alex Karp la société de big data Palantir Technologies, et crée également par la suite une organisation philanthropique éponyme et privée, la Fondation Thiel.

Il est également le président de Clarium Capital Management LLC, un fonds spéculatif dit de « global macro », gérant près de 3 milliards de dollars et un partenaire gérant de The Founders Fund, un fonds de capital risque de 50 millions de dollars lancé en 2005.

Il est, après les élections américaines de 2016, un conseiller du président des États-Unis Donald Trump, dont il a soutenu la candidature. Il adopte depuis des positions conservatrices et libertariennes.

Peter Andreas Thiel naît le à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, mais sa famille émigre à Cleveland aux États-Unis alors qu'il n'a qu'un an[1]. La famille déménage régulièrement en fonction du travail du père avant de s'installer en 1977 à Foster City dans la baie de San Francisco (Californie).

Jusqu'en 1977, la famille Thiel avait vécu en Afrique du Sud et en Afrique du Sud-Ouest (l'actuelle Namibie), où son père travaille pour la mine d'uranium de Rössing, à l'époque où elle alimente le programme nucléaire sud-africain[2]. Le jeune Peter a changé d'école primaire sept fois. Il fréquente une école germanophone à Swakopmund[3] qui exigeait que les élèves portent des uniformes et utilisait des châtiments corporels, comme frapper les mains des élèves avec une règle. La communauté allemande de Swakopmund est alors connue pour sa glorification persistante du nazisme[3].

Pendant ses années d'école secondaire, en Californie, il devient un joueur d'échecs classé au niveau national. Il lit notamment Le Seigneur des anneaux, Ayn Rand et Alexandre Soljenitsyne[4].

À l'université Stanford, il étudie la philosophie du XXe siècle[5]. Il est notamment influencé par la pensée de René Girard et sa théorie du désir mimétique. Il préside la Stanford Federalist Society (en) et fonde The Stanford Review (en)[4]. Il intègre ensuite la faculté juridique de Stanford (Stanford Law School (en)), où il obtient le diplôme de Juris doctor en 1992.

Débuts professionnels

[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu son Juris doctor, Thiel est greffier pour le juge James Larry Edmondson (en) de la cour d'appel des États-Unis pour le onzième circuit, pratiquant le droit et plus tard les instruments financiers dérivés. Il fonde le Thiel Capital Management, un fonds à multi-stratégie, en 1996.

Il rencontre Max Levchin à l'été 1998 après une conférence à l'Université Stanford. Ensemble, ils ont l'idée de créer un système de paiement électronique destiné à favoriser l'émergence du commerce électronique et ils fondent l'entreprise Fieldlink qui deviendra par la suite Confinity. PayPal est lancé en 1999 comme démo pour des paiements par courrier électronique[4]. Confinity fusionne avec X.com d'Elon Musk en 2000. X.com est renommé Paypal par la suite.

Il espère alors que PayPal fera advenir une nouvelle monnaie mondiale, libre du contrôle gouvernemental et de la dilution[6].

Thiel et ses associés vendent PayPal à eBay pour 1,5 milliard de dollars en 2002[7]. Ses 3,7 % du capital valaient environ 55 millions de dollars au moment de la cession à eBay[8],[4]. Peter Thiel fonde alors le fonds spéculatif Clarium Capital Management, initialement doté de 10 millions de dollars[4].

En 2004, Reid Hoffman, son ami depuis ses années à Stanford, et Sean Parker lui présentent Mark Zuckerberg et Peter Thiel lui prête un demi-million de dollars pour l'aider à fonder Facebook. Plus tard, il acquiert 7 % du capital de l'entreprise et siège au conseil d'administration[4]. La même année, il cofonde l'entreprise Palantir Technologies, qui se spécialise dans la conception de logiciels destinés à traquer les terroristes et les fraudeurs[4].

À l'été 2008, juste avant la crise financière, Clarium est l'un des fonds spéculatifs les plus en vue avec plus de 7 milliards de dollars d'actifs et s'installe à New York, mais l'entreprise connaît d'importantes pertes à la fin de l'année 2008 et pendant l'année 2009. En 2010, Peter Thiel ferme le bureau de New York et revient s'installer à San Francisco[4].

Investissements

[modifier | modifier le code]

Peter Thiel est le premier investisseur extérieur de Facebook. Il espère alors que le réseau social « aiderait les gens à former des communautés spontanées en dehors des États-nations traditionnels[6]. »

Il finance aussi de nombreux projets pour leur dimension utopique plus que pour leur rendement financier.

En plus de Facebook, Thiel a procédé à de nombreux investissements précoces dans des jeunes pousses dont Slide (en), LinkedIn, Friendster, Palantir Technologies, et IronPort. Slide et IronPort ont chacun été fondés par des collègues de Thiel à PayPal. Fortune magazine rapporte que les anciens de PayPal ont fondé ou investi dans une douzaine de jeunes pousses pour une valeur, selon Thiel, d'environ 30 milliards de dollars[10].

En 2010, il fonde Valar Ventures aux côtés d'Andrew McCormack et James Fitzgerald. Via ce fonds de capital-risque, il investit notamment dans les sociétés de fintech françaises Qonto et Shares[11].

Le , Peter Thiel fait sensation en vendant 20 des 25,6 millions d’actions Facebook qu’il détenait à un prix compris entre 19,69 et 20,70 dollars, ce qui lui génère un bénéfice d'environ 400 millions de dollars[12].

En 2024, Peter Thiel lance le projet Enhanced Games (en français les « Jeux améliorés ») en collaboration avec Aron D'Souza qui vise à autoriser le dopage des athlètes. Le recours à des produits serait ainsi encouragé, mais, d'après les organisateurs, « d'une manière drastiquement encadrée afin que la santé des participants ne soit pas mise en danger »[13], afin, toujours d'après eux, de ne pas entretenir « une illusion d'équité »[14] du modèle olympique[15].

Il est membre du comité de direction du groupe Bilderberg[16].

Il entretient de bons rapports personnels avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qu'il recrute en 2022 au poste de conseiller stratégique après que celui-ci a quitté le pouvoir en raison d'accusations de corruption[17].

Relations avec les services de renseignement

[modifier | modifier le code]

En 2021, Business Insider révèle que Peter Thiel est un informateur (confidential human source) du FBI[18]. Son nom de code au sein du FBI est « Philosopher » (Le Philosophe)[19].

Positions durant sa jeunesse

[modifier | modifier le code]

De la fin des années 1980 jusqu'au début des années 1990, il prend position contre « les nouvelles orthodoxies académiques du multiculturalisme, de la diversité et du politiquement correct », notamment dans un ouvrage qu'il intitule The Diversity Myth. Il va jusqu'à défendre son camarade Keith Rabois (en) après que ce dernier a crié des injures homophobes et « J'espère que vous mourrez du sida ! » devant la résidence de l'un de ses professeurs[6]. Dans The Diversity Myth, il promeut également des alternatives à l'État traditionnel, notamment à travers le concept de pied-à-mer (néologisme) (mot-valise seasteading en anglais, création de communautés océaniques autonomes)[20].

Selon une biographie de 2021 intitulée The Contrarian, Thiel aurait défendu le système d'apartheid comme « économiquement viable » durant ses études à Stanford. Thiel nie quant à lui avoir jamais soutenu l'apartheid et a déclaré que sa scolarisation à Swakopmund lui a inculqué une aversion pour l'embrigadement qui l'a orienté vers le libertarianisme[3].

Critiques de la démocratie

[modifier | modifier le code]

Dès 2004, Thiel exprime sa frustration envers le système démocratique américain, déplorant que « les mécanismes constitutionnels américains » empêchent la « reconstruction de l'ancienne République par une seule personne ambitieuse »[21].

En 2009, il expose dans l'article L'Éducation d'un libertarien (The Education of a Libertarian) des idées politiques qui articulent désormais le cœur de sa pensée : « Je ne crois plus que la liberté et la démocratie soient compatibles. […] Je reste attaché, depuis mon adolescence, à l’idée que la liberté humaine authentique est une condition sine qua non du bien absolu. Je suis opposé aux taxes confiscatoires, aux collectifs totalitaires et à l’idéologie de l'inévitabilité de la mort »[6],[22]. Il estime également dans cet article que le capitalisme et la démocratie sont devenus incompatibles depuis que les femmes ont obtenu le droit de vote[23].

Le théoricien néoréactionnaire Nick Land considère que cet article et la déclaration selon laquelle la liberté et la démocratie ne seraient plus compatibles comme un moment charnière dans l'émergence du mouvement de la néoréaction[24].

Théories eschatologiques

[modifier | modifier le code]

Depuis 2023, il donne des conférences sur l'Antéchrist et le katechon (concept biblique de « ce qui retient » la fin des temps), s'inspirant largement des travaux du théologien autrichien Wolfgang Palaver et du juriste nazi Carl Schmitt. Dans ses interventions publiques, Thiel exprime la crainte que l'humanité moderne, terrorisée par les risques technologiques, devienne vulnérable à un Antéchrist qui unifierait le monde sous une gouvernance globale. Il voit dans le mouvement national-conservateur américain, qu'il soutient financièrement, une forme de katechon capable de maintenir un ordre multipolaire et de retarder l'apocalypse[25].

En octobre 2025, Peter Thiel donne une série de quatre conférences à huis clos sur le thème de l'Antéchrist et de l'Armageddon. Il affirme que le monde vivrait sous une doctrine de « paix et sécurité » depuis 50 ans, qui correspondrait au slogan biblique de l'Antéchrist, faisant courir au monde le risque de sa domination, et soutient que cette approche sécuritaire aurait causé 50 ans de stagnation scientifique et technologique, particulièrement dans le domaine de l'intelligence artificielle. L'Astronome royal britannique Martin Rees qualifie d'« absurdité » cette théorie de stagnation scientifique généralisée[26].

Thiel établit également des liens entre ses croyances eschatologiques et son travail dans la technologie, affirmant que son travail chez PayPal visait à développer des technologies pour contourner les politiques des « puissances et principautés mondiales », ce qu'il relie à sa réflexion sur l'Antéchrist dans le contexte de l'architecture financière mondiale[27].

Dans ses conférences d'octobre 2025, il identifie plusieurs figures contemporaines comme potentiellement dangereuses, notamment Greta Thunberg[27],[28],[26], Bill Gates[27] et le philosophe Nick Bostrom, spécialiste des risques liés à l'IA, qu'il qualifie de « légionnaire de l'Antéchrist »[26]. Il critique également les organisations internationales comme la Cour pénale internationale et l'Organisation des Nations unies qu'il considère comme des précurseurs d'un État mondial[27].

En 2014, il publie le livre Zero to One, dans lequel il s'exprime contre la concurrence économique et pour les « monopoleurs créatifs ». L'Economist considère qu'il n'est ainsi « plus tant un libertarien qu'un nietzschéen d'entreprise »[6].

Soutiens politiques

[modifier | modifier le code]

Lors de la campagne des primaires internes au Parti républicain de 2008, il soutient financièrement le candidat libertarien Ron Paul, puis apporte son soutien financier au candidat républicain désigné par les primaires, John McCain, lors de l'élection présidentielle américaine de 2008[4],[29],[30]. Il apporte à nouveau son soutien financier à Ron Paul lors des primaires du Parti républicain de 2012[31]. La même année, il finance le militant conservateur James O'Keefe[32].

Il soutient le candidat républicain Donald Trump pour l'élection présidentielle de 2016[33]. Le 21 juillet 2016, Peter Thiel s'exprimé à la tribune de la Convention Républicaine à Cleveland pour apporter son soutien à Donald Trump. Une fois ce dernier élu en novembre 2016, Peter devient membre du comité de transition à la présidence de celui-ci[34],[35], ce qui a fait de lui un proche conseiller de l'ex-président américain. Avec Safra A. Catz, présidente directrice générale d'Oracle Corporation, il compte parmi les rares figures du domaine de la high-tech à soutenir ensuite la présidence de Donald Trump[36].

En 2022, Thiel finance à hauteur de plus de 10 millions de dollars les campagnes sénatoriales de J. D. Vance et Blake Masters, deux candidats républicains proches des idées néoréactionnaires[21],[37].

Affiliations

[modifier | modifier le code]

Il est affilié au mouvement politico-idéologique de la droite tech, dont il est l'un des principaux idéologues[38],[39]. Il est également proche du mouvement néoréactionnaire et notamment de Curtis Yarvin, un théoricien de ce mouvement qui prône le remplacement de la démocratie par un système de gouvernance inspiré du modèle entrepreneurial[20],[21],[37]. En 2013, il investit dans Tlon Corp., l'entreprise de Yarvin[21],[37]. Il devient à partir de 2019 l'une des figures importantes du mouvement national-conservateur américain, ouvrant chaque année la National Conservatism Conference[20].

Il a été membre de l'organisation conservatrice Federalist Society et du Leadership Institute[32] et participe en 2016 au congrès annuel de la Property and Freedom Society (en), une organisation néofasciste[23].

Thiel a aussi des ambitions culturelles. Il a coproduit le film Thank You for Smoking. Il est coauteur (avec David O. Sacks) du livre, The Diversity Myth: 'Multiculturalism' and the Politics of Intolerance at Stanford. Il a aussi contribué à des articles au The Wall Street Journal, First Things, Forbes, et Policy Review, le journal de la Hoover Institution (il appartient à son conseil d'administration). En 2006, il a gagné le Herman Lay Award pour l'entrepreneuriat[40].

Il s'intéresse à la recherche sur les effets potentiellement rajeunissants de la parabiose[41].

Peter Thiel fait des donations aux associations LGBT American Foundation for Equal Rights (en) et GOProud (en)[42] ; il est lui-même homosexuel[42],[43],[44].

En , Thiel révèle qu'il a financé les procès de plusieurs personnalités, parmi lesquelles le catcheur Hulk Hogan, contre le groupe Gawker Media[44],[45]. C'est par ailleurs Valleywag (en), un blogue appartenant à ce même groupe, qui avait révélé l'homosexualité de Thiel en 2007[44],[45].

En 2017, Thiel finance l'entreprise Clearview AI, une société spécialisée dans la reconnaissance faciale.

En 2022, sa fortune personnelle est estimée à 4,3 milliards de dollars[46].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

En 2011, il obtient la nationalité néo-zélandaise « à titre exceptionnel »[47],[48]. En effet, il n'y avait passé que 12 jours dans sa vie, contre les 1350 normalement requis dans les 5 dernières années[49]. Cette information n'a été révélée qu'en 2017 et engendra un scandale[50].

En 2015, il achète pour près de 12 millions d’euros une ferme de près de 200 hectares de terrain en Nouvelle-Zélande, sur les rives du lac Wanaka, dans le sud du pays. Avec d'autres milliardaires – comme Sam Altman –, il souhaite construire de grandes résidences ultra-sécurisées, contenant notamment des abris antiatomiques, en cas d'effondrement[51]. Cependant, ce projet se heurte aux populations locales qui dénoncent son impact environnemental[52].

Thiel a épousé son partenaire de longue date Matt Danzeisen en , à Vienne, en Autriche. Danzeisen travaille en tant que gestionnaire de portefeuille chez Thiel Capital[53].

Dans les médias

[modifier | modifier le code]

En tant qu'investisseur important du réseau social Facebook, son personnage apparaît brièvement dans le film de David Fincher, The Social Network (2010). Il est interprété par l'acteur Wallace Langham[4].

Dans la musique

[modifier | modifier le code]

En février 2022, une chanson dans le style des musiques de films James Bond a été publiée sur Peter Thiel[54].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Publications

[modifier | modifier le code]
  • (en) The Diversity Myth : Multiculturalism and Political Intolerance on Campus, Independent Institute, , écrit avec David Sachs
  • (en) Peter Thiel, The Straussian Moment, , 30 p. (lire en ligne)
  • (en) « The Education of a Libertarian », Cato Institute,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • (en) Peter Thiel, « Competition Is for Losers », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne)
  • Peter Thiel et avec Blake Masters, De zéro à un : Comment construire le futur, JC Lattès, (BNF 44504948)
  • (en) Peter Thiel, « The Online Privacy Debate Won’t End With Gawker », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  • (en) Peter Thiel, « Good for Google, Bad for America », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  • (en) Peter Thiel, « A time for truth and reconciliation », Financial Times,‎ january 10 2025 (lire en ligne)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Reddit », sur Reddit
  2. (en) Max Chafkin, The Contrarian: Peter Thiel and Silicon Valley's Pursuit of Power, New York, Penguin Press, , chap. 1 (« Fuck You, World »)
  3. a b et c (en) Chris McGreal, « How the roots of the ‘PayPal mafia’ extend to apartheid South Africa » Accès libre, sur The Guardian, (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j et k (en) Packer, « No Death, no taxes : The libertarian futurism of a Silicon Valley billionaire », Financial Times,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Thomas Alistair, « Peter Thiel: From Frankfurt to the World of Global Markets », atrader.com, 17 juin 2010.
  6. a b c d et e (en) « The evolution of Mr Thiel », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « eBay picks up PayPal for $1.5 billion », sur CNET News.com (consulté le ).
  8. « SEC Info - Ebay Inc - S-4 - On 8/6/02 » (consulté le ).
  9. « The Mprize-PayPal Founder pledges $3.5 Million to antiaging research » (consulté le ).
  10. « The PayPal mafia - novembre 14, 2007 » (consulté le )
  11. « Valar, le discret fonds de Peter Thiel qui mise sur la fintech », sur Les Echos, (consulté le )
  12. « Facebook : Peter Thiel, investisseur historique, liquide une partie de ses actions »
  13. « "Des Jeux Olympiques sous stéroïdes" : des athlètes autorisés à se doper, ce projet de nouveaux JO est déjà financé par un milliardaire », sur ladepeche.fr (consulté le )
  14. « "Enhanced Games" : des Jeux où le dopage serait permis », sur Franceinfo, (consulté le )
  15. Florian Callens, « L'investisseur Peter Thiel veut organiser une variante des Jeux Olympiques où le dopage est autorisé », sur Business AM, (consulté le )
  16. « Dans la Silicon Valley, Peter Thiel a eu raison seul contre tous » Accès libre, sur L'Express, (consulté le )
  17. « Autriche. Sebastian Kurz rejoint l’entreprise d’un partisan de Donald Trump », sur Courrier international, .
  18. (en-US) Mattathias Schwartz, « Exclusive: Tech billionaire Peter Thiel was an FBI informant », sur Business Insider (consulté le )
  19. (en) Barton Gellman, « Peter Thiel Is Taking a Break From Democracy », sur The Atlantic, (consulté le ) : « He reported the contact to the FBI, for which Thiel had become a confidential human source code-named “Philosopher.” Thiel’s role as an FBI informant, first reported by Insider, dated back to May 2021. Charles Johnson, a tech investor, right-wing attention troll, and longtime associate of Thiel’s, told me he himself had become an FBI informant some time ago. Johnson introduced Thiel to FBI Special Agent Johnathan Buma. »
  20. a b et c Valentine Faure, « Comment la droite tech américaine a pris le pouvoir » Accès payant, sur Le Monde, (consulté le )
  21. a b c et d (en) George Michael, « An antidemocratic philosophy called ‘neoreaction’ is creeping into GOP politics » Accès libre, sur The Conversation, (consulté le )
  22. Peter Thiel, fondateur de PayPal, rêve d'un monde sans politique , lemonde.fr, 15 juillet 2015.
  23. a et b (en-US) Brandon Thorp et Penn Bullock, « Peter Thiel: Billionaire RNC Speaker, Gay Man, And Guest Of Neo-Fascist » Accès libre, sur Towleroad Gay News, (consulté le )
  24. (en) James Rushing Daniel, « Rewriting the plan of the world: Peter Thiel’s messianic rhetoric and the end of progressive neoliberalism », Quarterly Journal of Speech, vol. 111, no 2,‎ , p. 272–295 (ISSN 0033-5630 et 1479-5779, DOI 10.1080/00335630.2024.2340046, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Laura Bullard, « The Real Stakes, and Real Story, of Peter Thiel’s Antichrist Obsession » Accès libre, sur Wired, (consulté le )
  26. a b et c (en) « The Antichrist: he’s back! » Accès libre, sur The Economist, (consulté le )
  27. a b c et d (en) Johana Bhuiyan, Dara Kerr et Nick Robins-Early, « Inside tech billionaire Peter Thiel’s off-the-record lectures about the antichrist » Accès libre, sur The Guardian, (consulté le )
  28. (en-US) Philip C. Almond, « Peter Thiel thinks Greta Thunberg could be the Antichrist. Here’s how three religions actually describe him », sur The Conversation, (consulté le )
  29. « Endorsements » Blog Archive » Peter Thiel » (consulté le ).
  30. Pierre Haski, « Peter Thiel, la voix pro-Trump et gay de la Silicon Valley, entre dans l’équipe du président », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  31. Benoît Bréville, « Mitt Romney mène « sans enthousiasme » les primaires républicaines », sur La valise diplomatique, .
  32. a et b Steven Thrasher, « Conservative Facebook Investor Funded Anti-ACORN Videographer », sur The Village Voice, (consulté le )
  33. Pierre Haski, « Peter Thiel, la seule voix pro-Trump et gay de la Silicon Valley », rue89.nouvelobs.com, 22 juillet 2016.
  34. (en) « Silicon Valley Investor Peter Thiel Will Join Trump's Transition Team », sur Fortune (consulté le ).
  35. (en) Glenn Thrush et Louis Nelson, « Pence to take over Trump's transition effort from Christie », sur POLITICO (consulté le ).
  36. « Safra Catz, l'autre pro-Trump de la Silicon Valley », lesechos.fr, 9 mai 2017.
  37. a b et c (en) Andrew Prokop, « Curtis Yarvin wants American democracy toppled. He has some prominent Republican fans. » Accès payant, sur Vox, (consulté le )
  38. Maya Kandel, « La droite tech contre la démocratie : comment la Silicon Valley s’est radicalisée » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  39. Valentine Faure, « Comment la droite tech américaine a pris le pouvoir » Accès payant, sur Le Monde, (consulté le )
  40. « The Association of Private Enterprise Education » (consulté le )
  41. (en) Jeff Bercovici, « Peter Thiel Is Very, Very Interested in Young People's Blood » Accès libre, sur Inc., (consulté le )
  42. a et b Aude Fredouelle, « Peter Thiel, co-fondateur de Paypal et premier investisseur de Facebook », sur Le Journal du Net, (consulté le )
  43. François Touzain, « Milliardaires LGBT, un club très fermé », sur 360.ch, (consulté le )
  44. a b et c Luc Vinogradoff, « Le milliardaire de la Silicon Valley, le média abrasif et les limites de la liberté d'expression », sur Le Monde, (consulté le )
  45. a et b (en) Andrew Ross Sorkin, « Peter Thiel, Tech Billionaire, Reveals Secret War With Gawker », sur The New York Times, (consulté le )
  46. Olivier Tesquet, « Peter Thiel, le milliardaire prophète de l’ultradroite américaine », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. officebureau, « Quand les milliardaires deviennent survivalistes », sur Conseiller, (consulté le )
  48. (en-NZ) « Revealed: How Thiel got NZ citizenship », sur NZ Herald, (consulté le )
  49. (en-NZ) « Revealed: Thiel made a Kiwi after 12 days », sur NZ Herald, (consulté le )
  50. Anaëlle Grondin, « Peter Thiel : cette citoyenneté néo-zélandaise qui fait polémique », sur Les Echos, (consulté le )
  51. « Nouvelle-zélande. Là où fleurissent les bunkers de milliardaires », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. (en-GB) Tess McClure, « Billionaire Peter Thiel refused consent for sprawling lodge in New Zealand », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  53. (en-US) « Who Is Peter Thiel's Husband? », sur Market Realist (consulté le )
  54. [vidéo] « "Right Time to Thiel" - James Bond Theme | ZDF Magazin Royale », ZDF MAGAZIN ROYALE, , 3:22 min (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Steven Drobny, Inside the House of Money, The Dot-Commer, John Wiley & Sons, , 384 p. (ISBN 978-0-471-79447-9).
  • (en) Max Chafkin, The Contrarian : Peter Thiel and Silicon Valley’s Pursuit of Power, éd. Bloomsbury, .
  • (en) Virtual Money on ITConversations.com, novembre 2004.
  • (en) Tom Hodgkinson, « With friends like these… », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • (en) George Packer, « No Death, no taxes : The libertarian futurism of a Silicon Valley billionaire », The New Yorker,‎ (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]