Penta-Acquatella
Penta-Acquatella | |||||
![]() Vue du village d'Acquatella. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Collectivité territoriale unique | Corse | ||||
Circonscription départementale | Haute-Corse | ||||
Arrondissement | Corte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Castagniccia-Casinca | ||||
Maire Mandat |
René Gattacceca 2020-2026 |
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Code postal | 20290 | ||||
Code commune | 2B206 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
38 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 27′ 55″ nord, 9° 21′ 49″ est | ||||
Altitude | 400 m Min. 237 m Max. 920 m |
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Superficie | 3,1 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Golo-Morosaglia | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
Géolocalisation sur la carte : Haute-Corse
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Penta-Acquatella est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève de Casacconi, en Castagniccia.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Penta-Acquatella est une commune de l'intérieur de l'île, située en Castagniccia, dans l'ancienne pieve de Casacconi, limitrophe du « territoire de vie » Castagniccia à l'extrémité septentrionale du parc naturel régional de Corse. Elle fait partie de la « petite Castagniccia », une microrégion à forte densité humaine autrefois.
Relief[modifier | modifier le code]
Commune de moyenne montagne, sans façade littorale, Penta-Acquatella se situe dans le « Deçà des monts » (Cismonte en langue corse) ou « Corse schisteuse » au nord-est de l'île[Note 1], dans le prolongement de l'arête schisteuse du Cap Corse qui se poursuit avec le massif du San Petrone et se termine au sud de la Castagniccia.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat et végétation[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès routiers[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Crocicchia | Crocicchia, Monte | Monte | ![]() |
Ortiporio | N | Monte | ||
O Penta-Acquatella E | ||||
S | ||||
Ortiporio, Casabianca |
Casabianca | Monte, Casabianca |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Penta-Acquatella est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
La commune comporte deux anciens villages, Penta et Acquatella.
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (99,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Penta[modifier | modifier le code]
Acquatella[modifier | modifier le code]
Le nom désigne une « petite source ». Plusieurs lieux-dits corses s'appellent « Fontaine d'Acquatella ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Temps modernes[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2020, la commune comptait 38 habitants[Note 4], en augmentation de 22,58 % par rapport à 2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Espaces protégés[modifier | modifier le code]
ZNIEFF[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Architecture civile[modifier | modifier le code]
Architecture religieuse[modifier | modifier le code]
Église paroissiale de la Nativité de la Vierge[modifier | modifier le code]

L'église a été construite de 1862 à 1873, à l'emplacement d'une ancienne église dédiée à l'Assomption, au lieu-dit Pieve Sainte-Marie. L'édifice est isolé dans la châtaigneraie, à égale distance orthodromique des deux villages de Penta et d'Acquatella. Le cimetière communal lui est proche. l'édifice de plan allongé, formé d'une nef à vaisseau et à chapelles latérales, est doté d'une tour-clocher. L'église est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel par la Collectivité de Corse[11].
Chapelle Saint-Pascal Baylon[modifier | modifier le code]

L'actuelle chapelle Saint-Pascal Baylon d'Acquatella a été construite en 1934, en remplacement d'une ancienne chapelle dédiée à saint Pascal Baylon, située dans le village d'Acquatella et qui s'était effondrée. L'église est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel par la Collectivité de Corse[12].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Patrizia Gattaceca, chanteuse, poétesse et comédienne .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- par opposition au « Delà des monts » (Pumonte) ou « Corse granitique » au sud-ouest
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA2B000614, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA2B000626, base Mérimée, ministère français de la Culture.