Pennsylvanie durant la guerre de Sécession

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Le Commonwealth de Pennsylvanie a joué un rôle critique pendant la guerre de Sécession en fournissant à l'Union une importante quantité d'hommes et d'équipement. L'État à levé plus de 360 000 hommes pour l'armée fédérale, et était une source majeure de canons d'artillerie, d'armes légères, de munitions, de ravitaillement et de blindage pour les cuirassés de la marine américaine alors en pleine expansion. La Phoenixville Iron Company à elle seule a produit plus d'un millier de canons, et l'Arsenal de Frankford était un dépôt d'approvisionnement majeur.

La Pennsylvanie a été le terrain de la plus sanglante bataille de la guerre, la bataille de Gettysburg, un des principaux tournants de la guerre civile. De nombreux autres plus petits affrontements et escarmouches eurent également lieu en Pennsylvanie pendant la campagne de Gettysburg de 1863 et, l'année suivante, pendant un raid de cavalerie confédéré, aboutissant a l'incendie de la majeure partie de la ville de Chambersburg. La ville industrielle de York était la plus grande ville du Nord à avoir été occupée par les États confédérés pendant la guerre.

Plusieurs dirigeants notables de l'Union étaient originaires de Pennsylvanie. Dans les dirigeants militaires on compte les généraux George Meade (commandant victorieux à la bataille de Gettysburg), Winfield Scott Hancock et John F. Reynolds, l'amiral David Porter et le quartier-maître général Montgomery C. Meigs. Plusieurs dirigeants politiques pendant la guerre venaient aussi de Pennsylvanie, au nombre desquels le Secrétaire a la Guerre Simon Cameron et le républicain radical abolitionniste et représentant de la Pennsylvanie Thaddeus Stevens. Un petit nombre de Pennsylvaniens choisirent de rejoindre le camp des confédérés durant la guerre civile, parmi eux, les généraux John C. Pemberton et Josiah Gorgas.

Références[modifier | modifier le code]