Passerelle Saint-Vincent
| Passerelle Saint-Vincent | ||||
Passerelle Saint-Vincent, devant le quai Saint-Vincent et la colline de la Croix Rousse | ||||
| Géographie | ||||
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| Pays | ||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
| Métropole | Métropole de Lyon | |||
| Commune(s) | Lyon | |||
| Coordonnées géographiques | 45° 46′ 03″ N, 4° 49′ 40″ E | |||
| Fonction | ||||
| Franchit | Saône | |||
| Caractéristiques techniques | ||||
| Longueur | 76,50 m | |||
| Largeur | 2,80 m | |||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
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La passerelle Saint-Vincent est une passerelle qui franchit la Saône à Lyon.
Elle relie le quai de Bondy en rive droite au sud (5e arrondissement) et le quai Saint-Vincent en rive gauche au nord (1er arrondissement).
Histoire
[modifier | modifier le code]Le premier pont, construit en 1637 par l'ingénieur Jean Christophe Marie, est emporté par les glaces en 1643[1]. Un nouveau pont le remplace en 1656, mais il connaît le même sort que son prédécesseur en 1711. Il est à nouveau remplacé en 1777 par un nouveau pont, long de moins de 80 m et large de 7 m.

Dans les années 1830, un projet est élaboré afin de remplacer le pont Saint-Vincent, trop vétuste et mal placé. On propose alors de construire un nouveau pont plus en aval et de remplacer le pont Saint-Vincent par une simple passerelle. En 1827, on confie à l'entreprise Tarpin le soin de construire les deux ouvrages. La passerelle Saint-Vincent est ouverte au public à la fin de l'année 1832.
En 1840, le tablier du pont est endommagé par les crues. Il est réparé et n'a pas nécessité de travaux majeurs depuis cette date[2].
Durant la Seconde guerre mondiale, cette passerelle et celle de l'Homme de la Roche sont les seuls ponts à ne pas avoir été détruits par les Allemands lors de leur retraite le [3].
La passerelle est longue de 76,50 m et large de 2,80 m.
Références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ponts de Lyon » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Jean Pelletier, Les ponts de Lyon : l'eau et les lyonnais, Le Coteau, Horvath, (ISBN 2-7171-0695-2), p. 159-160.
- ↑ Jean Pelletier, Les Ponts de Lyon : l’eau et les Lyonnais, Le Coteau, Éditions Horvath, , 207 p. (ISBN 2-7171-0695-2), p. 160
- ↑ Ruby 1985, p. 57-58.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Pelletier, Les ponts de Lyon : l'eau et les lyonnais, Le Coteau, Horvath, , 207 p. (ISBN 2-7171-0695-2).
- [Ruby 1985] Marcel Ruby, La libération de Lyon, Lyon, Éditions l'Hermès, coll. « Cahiers de la Commission d'histoire de la guerre » (no 11),
Lien externe
[modifier | modifier le code]- « Passerelle Saint-Vincent », sur ruesdelyon.net (consulté le ).