Parts of the Holy Bible, selected for the use of the Negro Slaves, in the British West-India Islands

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Couverture de l'édition de 1807

Parts of the Holy Bible, selected for the use of the Negro Slaves, in the British West-India Islands, couramment appelée Slave bible (Bible des esclaves) dans les pays anglophones, est une édition de la Bible qui trouve ses origines en Angleterre en 1807. Cette compilation assez brève d'extraits de la bible (ne comprenant que 10 % de l'Ancien Testament et 50 % du Nouveau Testament) était destinée à l'évangélisation des esclaves dans les colonies antillaises de l'Empire britannique, c'est-à-dire principalement la Jamaïque et Trinité-et-Tobago.

Conformément à l'idéologie esclavagiste, cette bible ne comprenait aucun passage susceptible d'encourager la révolte, ainsi, le livre de l'Exode en particulier était passé sous silence. À l'inverse, les passages idéalisant l'obéissance et la soumission étaient tous présents[1].

Fin 2018, un des rares exemplaires survivants de cette édition est exposé à Washington DC[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Denis-Constant Martin, « Le char de l’espérance : Humanisation et conscience de soi dans un spiritual afro-américain », L Homme, no 161,‎ , p. 111–122 (ISSN 0439-4216 et 1953-8103, DOI 10.4000/lhomme.143, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Slave Bible From The 1800s Omitted Key Passages That Could Incite Rebellion », sur NPR.org (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]