Parti vert du Québec

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Parti vert du Québec
Image illustrative de l’article Parti vert du Québec
Logotype officiel.
Présentation
Chef Alex Tyrrell
Fondation 1984 et refondation en 2001
Siège A-3729 rue Wellington Montréal, Québec
Chefs adjoints Halimatou Bah
Alice Sécheresse[1]
Positionnement Gauche
Idéologie Écologisme
Écosocialisme[2]
Fédéralisme[3]
Démocratie participative
Féminisme
Droits des animaux[4]
Décentralisation[5]
Affiliation internationale Les Verts mondiaux
Fédération des partis verts des Amériques
Couleurs Vert
Site web pvq.qc.ca
Représentation
Assemblée nationale
0  /  125

Le Parti vert du Québec (PVQ) est un parti politique du Québec dont la plate-forme prévoit la promotion des valeurs vertes, de l'écosocialisme et de démocratie participative. Le Parti vert entend se différencier par son approche intégrée du développement qui insiste sur l'interdépendance des différents champs d'intervention du gouvernement.

Il n'a jamais été représenté à l'Assemblée nationale du Québec.

Le Parti vert du Québec se veut une coalition d’activistes, de militants et de citoyens pour qui les enjeux environnementaux sont prioritaires. Il considère que l’action gouvernementale doit être orientée dans la construction d’une société plus verte, juste, démocratique et équitable[6]. Les principes du Parti vert du Québec s’inspirent des six valeurs communes exprimées dans la Charte des Verts mondiaux, c’est-à-dire la sagesse écologique, la non-violence, la justice sociale, le développement durable, la démocratie participative et le respect de la diversité[7]. Fondé en 2001 dans sa forme actuelle, le Parti vert a aussi eu une première version de 1985 à 1994, qui s’est éteinte lorsque son chef, Jean Ouimet, quitta pour le Parti québécois après l'élection de 1994[8]. Le chef actuel est Alex Tyrrell, qui a été nommé le 21 septembre 2013. Alors âgé de 25 ans, il devient le plus jeune chef de parti sur la scène politique québécoise et canadienne[9]. Depuis sa nomination, le parti a entrepris une modernisation de son programme et se situe sur la gauche de la scène politique québécoise[10].

Histoire

Premier Parti vert du Québec (1985-1994)

Une première version du Parti vert du Québec a été fondée dans les années 1980 et a eu quelques candidats lors des élections québécoises de 1985. Cette version a connu un court succès en 1989 avec une quarantaine de candidats. À l’époque, le Parti vert du Québec connu le plus grand succès pour un Parti vert canadien. Malgré un faible budget, le parti tenta de mener une campagne électorale à travers le Québec, avec des organisateurs à Montréal, Québec et Sherbrooke, mais aussi avec des campagnes locales relativement indépendantes dans les campagnes. Plusieurs tentatives ont été faites par le parti pour recevoir le support de divers groupes environnementaux, mais la plupart ont refusé d’appuyer publiquement le PVQ pour conserver la neutralité politique et ainsi ne pas nuire au financement privé. Dans la campagne de 1998, la souveraineté et la neutralité économique étaient priorisées sur toutes politiques de gauche sous le slogan « ni à gauche, ni à droite, mais d’avant», ce qui causa des divisions au sein du parti. Le parti a perdu sa reconnaissance officielle après que Jean Ouimet, son chef de l'époque, quitta pour le Parti québécois après l'élection générale de 1994[8].

Parti vert du Québec actuel (depuis 2001)

La deuxième (et actuelle) version du Parti vert a été fondée en 2001 par Richard Savignac[8].

En 2002, trois partis politiques de gauche, soit le Rassemblement pour l'alternative progressiste, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec, ont fusionné pour former l'Union des forces progressistes (UFP). Sans fusionner avec l'UFP, le PVQ promet alors d'essayer d'éviter de présenter des candidats dans les circonscriptions où il y a un candidat de l'UFP, se réservant cependant le droit de faire campagne où bon lui semble (même dans des circonscriptions avec un candidat d'UFP). Cette entente n'est toutefois pas satisfaisante aux yeux de certains membres du PVQ, puisqu'elle limite le nombre de candidats du Parti vert et qu'elle n'est pas respectée dans certains cas.

En mai 2006, le PVQ élit un nouveau chef Scott McKay, et rejette (par motion) tout rapprochement avec Québec solidaire (fusion de l'UFP et d'Option citoyenne), réaffirmant son indépendance et son désir de devenir une alternative crédible sur la scène politique québécoise.

Le 29 mars 2008, Guy Rainville est élu nouveau chef du PVQ (avec 54,4 % des voix), battant le chef sortant Scott McKay (45,6 % des voix). Ce dernier a depuis joint le Parti québécois et fut élu député de L'Assomption lors de l'élection du 8 décembre 2008.

Cette élection marque un net recul du PVQ et Guy Rainville effectue son mandat de deux ans sans néanmoins se représenter. Lors du congrès national du 20 novembre 2010, Claude Sabourin remporte la chefferie par un peu plus de 50 % des voix au second tour sur Paul-André Martineau, le président sortant du parti.

Le 24 février 2013 Claude Sabourin, alors chef du PVQ, démissionne au cours du congrès du parti qui s'est déroulée au collège Maisonneuve, à Montréal, les 23 et 24 février 2013, quelques heures avant le dévoilement du résultat d'un vote de confiance. La démission de Claude Sabourin intervient le deuxième jour du congrès[11]. Quelques heures plus tard, Jean Cloutier est alors élu chef par intérim avec 51 % des voix au premier tour.

Lors d'un congrès extraordinaire le 21 septembre 2013, Alex Tyrrell est élu chef du PVQ. À 25 ans, il est le seul jeune chef de parti sur la scène provinciale[9] jusqu'à l'élection du nouveau chef d'Option nationale, Sol Zanetti (31 ans), un mois plus tard.

Suivant l'élection d'Alex Tyrrell, des mesures sont prises pour renouveler l'image du parti, son unité et clairement camper le parti à gauche avec un programme éco-socialiste[12].

Chefs

Liste des chefs du Parti vert du Québec
Chef Mandat
Yves Blanchette (intérim) 1987 - 1989
Jean Ouimet 1989 - 1993
Marian Lé Grant 1993 - 1994
Éric Ferland 1994 - 1996
Saloua Laridhi 1996 - 1998
Vacant 1998 - 2001
Richard Savignac 2001 - 2006
Scott McKay 2006 - 2008
Guy Rainville 2008 - 2010
Claude Sabourin 2010 - 2013
Alex Tyrrell 2013 - Présent

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Chefs adjoints

Liste des chefs adjoints du Parti vert du Québec
Chefs adjoints Fonctions et rôles dans le parti Mandat
Catherine Lovatt-Smith Candidate dans Marie-Victorin en 2014. 2014 - 2015
Halimatou Bah Candidate dans Saint-Laurent en 2018 et porte-parole en famille 2020 - présent
Alice Sécheresse Candidate dans Gouin en 2018 et porte-parole en condition féminine 2020 - présent

Le 7 juin 2014, Alex Tyrrell nomme Catherine Lovatt-Smith à titre de chef adjointe, poste qu'elle conserve jusqu'en 2015[13].

Le 15 janvier 2020, Alex Tyrrell, lors du lancement de sa campagne pour la chefferie du Parti vert du Canada, annonce la nomination d'Halimatou Bah, candidate dans Saint-Laurent en 2018 et porte-parole en famille, et d'Alice Sécheresse, candidate dans Gouin en 2018 et porte-parole en condition féminine, à titre de cheffes adjointes du PVQ.[1]

Exécutif national

L’Exécutif national du PVQ est la plus haute instance administrative du parti. Il s'occupe des décisions budgétaires, accrédite les associations régionales et de circonscriptions et approuve la nomination des porte-paroles. L'Exécutif national comporte 9 sièges, incluant un siège réservé pour le chef du parti[14]. Les membres qui le composent sont élu pour un mandat de 3 ans par référendum de tous les membres et le conseil doit être paritaire[15].

Membres de l'Exécutif national au 14 janvier 2020[14]
Membres Rôles et fonctions dans le parti
Estelle Obéo Candidate dans Laval-Des-Rapides en 2018 et porte-parole en immigration.
Alex Tyrrell Chef du parti
Laetitia Poiré-Hill Candidate dans Marie-Victorin en 2018
Vincent J. Carbonneau Candidat dans Saint-François en 2014, dans Marie-Victorin en 2016, dans Mont-Royal–Outremont en 2018 et porte-parole LGBTQ2+ et en transition économique.
Chafika Hébib Candidate dans Repentigny en 2018
Patricia Pilon Candidate dans Hull en 2018
Roger Fleury Candidat dans Chapleau en 2007, 2008 et 2014, candidat dans Pontiac en 2018 et porte-parole pour l'Outaouais.
Robin Dick Candidat dans Groulx en 2018 et porte-parole en Éducation supérieur et Revenus et taxation.

Identité visuelle

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Idéologie

Environnement

La plateforme du PVQ est très orientée sur les enjeux environnementaux. Le parti se positionne en faveur d’une expansion du réseau de transports en commun et d’une abolition des tarifs, puisqu’il croit que la gratuité des transports en commun est le moyen le plus efficace de réduire considérablement le nombre de voitures sur la route. Le Parti vert croit que le Québec doit éliminer sa dépendance au pétrole et à l’industrie de l’automobile privée de façon graduelle[16].

Le chef actuel, Alex Tyrrell, participe beaucoup aux mouvements d’opposition aux pipelines. Dans un panel appelé « No Pipelines : What’s Next? » qui s’est déroulé à l’Université Concordia en février 2016, il s’est opposé à toute nouvelle infrastructure d’exploitation des énergies fossiles au Québec[17].

En ce qui concerne les changements climatiques, le Parti vert du Québec souligne l’importance inestimable des scientifiques et des groupes environnementaux, qui permettent d’approfondir les connaissances environnementales. Une prise de décision politique éclairée au sujet des changements climatiques passe donc nécessairement par une hausse du financement de la recherche[18].

Le PVQ propose le développement de cinq technologies vertes :

  • biogazification
  • électrification des transports en commun avec une connexion directe au courant
  • énergie éolienne
  • géothermie
  • recyclage industriel

Toutefois, il s’oppose aux subventions pour le développement des voitures électriques et hybrides en raison de l’exploitation de terres rares et de métaux dangereux pour la production des batteries. Il mise aussi sur le développement d’un programme de recyclage d’envergure qui permettrait au Québec de recycler tous ses biens de consommation, de créer des emplois de qualité dans un secteur d’avenir, de positionner le Québec comme leader mondial dans le domaine du recyclage et de réduire la demande pour les biens de consommation non durables. Un système d’écotaxe, qui inclurait les frais de pollution environnementale dans le cout de production est aussi projeté[19].

Le Parti vert propose, par plusieurs moyens, d’établir une cible « zéro déchet » avant 2025.

Transport en commun

Le Parti vert du Québec met beaucoup l'accent sur son projet de transport en commun universel et gratuit pour tous. Il s'agit d'un aspect fondamental de sa plateforme et de sa vision politique. Alex Tyrrell soutient fermement que « la gratuité du transports en commun est la meilleure façon de réduire les gaz à effet de serre en réduisant le nombre de voitures sur la route »[20].

Le PVQ propose d'augmenter considérablement l'investissement en transports en commun. Le site internet du parti présente trois axes de solution :

  • installer des lignes d'autobus sur toutes les autoroutes du Québec;
  • créer un service de taxi collectif;
  • créer des zones urbaines sans voiture à travers le Québec[20].

En janvier 2017, le PVQ s'est prononcé en défaveur du projet du REM après la publication des conclusions du rapport du BAPE[21]. Le PVQ soutient qu'il s'agit d'un projet peu conscient des considérations environnementales et sociales et dont les couts risquent d'exploser et de devenir un fardeau financier pour la province[21]. La privatisation d'un projet de transport en commun de cette ampleur va aussi à l'encontre de la vision du Parti vert.

Contamination des sols

Alex Tyrrell est très mobilisé par rapport aux enjeux de contamination des sols, notamment par rapport à la question des sols contaminés au BPC à Pointe-Claire[22]. Les résidents et les environnementalistes de la région attendent depuis quelques années que le sol soit décontaminé ou que, du moins, des tests soient conduits afin de déterminer si la contamination s'est répandue ou pas[22]. Depuis l'annonce d'un déversement en 2013, Alex Tyrrell a fait de nombreuses pressions pour que l'ancien site de la compagnie Reliance Power Equipment Ltd. ainsi que les sols résidentiels et industriels avoisinants soient examinés de près[23]. En février 2017, Montreal Gazette annonçait que des tests avaient été conduits sur les sols contaminés[23].

Démocratie et société

Le Parti vert du Québec soutient une réforme des institutions démocratiques. En plus de redessiner la carte électorale, le PVQ souhaite introduire un mode de scrutin mixte combinant l’uninominale à un tour et la proportionnelle. Il vise ainsi à « mieux refléter la diversité politiques des citoyens »[24]. Le Parti vert du Québec soutient également le droit de vote à l’âge de 16 ans, dans un effort d’augmenter les taux de participation aux élections. Il veut également introduire les projets de loi d’initiative populaire, c’est-à-dire le dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée nationale par un citoyen ou un groupe de citoyens ayant reçu un minimum de signatures[24]. Le PVQ prône également une décentralisation des pouvoirs au profit des municipalités, qui devraient avoir le dernier mot à propos des projets qui affectent leur territoire.

En ce qui a trait à l’immigration, le Parti vert souligne que les ressources actuellement octroyées à l’intégration, l’accueil et la francisation sont insuffisantes. Avant de songer à augmenter les seuils d’immigration, le PVQ vise donc à augmenter le financement alloué à ces enjeux[25].

La défense des droits des femmes, des Premières nations, des LGBTQ+, des minorités ethniques et religieuses ainsi que des animaux sont aussi à l’agenda du PVQ[26].

Santé

La plateforme politique du Parti vert du Québec pour les questions de santé s’inscrit dans une logique publique, universelle et gratuite. L’abolition de la taxe santé est présentée comme une priorité au site web du parti[27]. La couverture de tous les médicaments d’ordonnance par le système de santé public est également soutenue par le Parti vert[28]. Dans cette optique, le parti propose d’ailleurs la création d’un organisme, Pharma-Québec, qui « serait en mesure d’offrir tous les médicaments dont les Québécois ont besoin à meilleur prix en mettant à profit l’utilisation de médicaments génériques et l’achat en gros »[28].

Le PVQ se place également en faveur du projet de loi Mourir dans la dignité, car il croit qu’il s’agit d’une liberté individuelle qui doit être respectée[27].

La prévention est aussi au cœur de la plateforme du Parti vert du Québec en ce qui concerne les enjeux de santé. Il veut investir dans la prévention des maladies mentales et physiques, ce qui permettra, selon le PVQ, d’économiser des sommes considérables dans le traitement dans le futur[29].

Économie et emploi

Le Parti vert du Québec soutient le principe de pollueur-payeur en favorisant la mise en place de la taxe carbone. Selon le parti, il s’agit d’un des meilleurs moyens pour réduire les gaz à effet de serre. Les sommes d’argent ainsi générées pour l’État seraient alors utilisées pour subventionner des initiatives vertes[30].

Une réforme fiscale est également proposée par le PVQ, sous la forme de la réintroduction de la taxe sur le capital ainsi que l’augmentation des taux d’imposition des entreprises. L’ajout de plus de paliers d’imposition pour les revenus supérieurs à 100 000 $ est aussi proposé[31].

En conformité avec ses engagements environnementaux, le Parti Vert du Québec souhaite soutenir la création d’emplois, mais dans des domaines verts comme le transport en commun, le recyclage, l’éducation et la culture[32]. Le PVQ soutient « une gestion responsable et rigoureuse des fonds publics, mais n'adhère pas à l'idéologie néolibérale de l'austérité et de l'équilibre budgétaire à tout prix »[33].

Éducation et culture

Le Parti vert du Québec se positionne en faveur de la gratuité scolaire des études post-secondaires. Selon Alex Tyrrell, « c’est la seule façon d’assurer l’accessibilité aux études à tous, peu importe les ressources financières, et c’est aussi un investissement public logique en vue d’un développement économique, social et culturel durable»[34].

Bien que le PVQ soit en faveur d’une réforme importante des commissions scolaires, il veut préserver l’autonomie régionale des institutions d’éducation primaire et secondaire, ce qui s’inscrit dans sa logique de décentralisation des services publics[35]. Le parti dénonce les trop grandes classes et défend plutôt un ratio de 20 étudiants par enseignant pour mieux favoriser l’apprentissage[35].

En ce qui concerne la langue française, le PVQ considère là un enjeu important pour la société québécoise, mais Alex Tyrrell croit que « les lois en vigueur fonctionnent bien et qu’aucune réforme radicale n’est nécessaire »[36]. Par contre, la culture francophone, mais aussi les cultures des groupes minoritaires et des Premières Nations, sont très importantes pour le Parti vert du Québec. Ainsi, il propose de protéger cette culture au moyen de subventions et ainsi préserver la diversité culturelle du Québec[37].

Justice sociale

Dans le domaine de la justice sociale, le Parti vert du Québec place la priorité au revenu minimum garanti pour encourager le travail et pour s’assurer que tous puissent couvrir leurs besoins fondamentaux[38]. La mise en place d’un revenu minimum garanti est proposée par le PVQ afin de couvrir tous les besoins de base et de permettre à tous d’atteindre le seuil de pauvreté, au minimum[38]. Les conditions de travail sont aussi prioritaires pour le PVQ, qui défend l’action syndicale[39]. Alex Tyrrell a d’ailleurs déclaré que « pour le Parti Vert du Québec, nous devons respecter la promesse que nous avons faite à nos travailleurs et à nos aînés. Les citoyens du Québec méritent une retraite confortable que l’État a le devoir de permettre. La hausse de l’âge de la retraite et la réduction des prestations constitueraient des reculs inacceptables »[39].

Le Parti vert du Québec dénonce la privatisation des soins aux aînés, déclarant que cette pratique a nuit aux aînés plus défavorisés au profit des plus riches[40]. Le PVQ « appuie le développement des services d’économie sociale qui permettent le maintien à domicile des personnes âgées autonomes et semi-autonome [puisque] cela permet d’économiser sur les frais d’hospitalisation tout en créant des emplois dans le domaine des services »[40].

Le PVQ appuie également les garderies à 7 $, et propose de « mettre un cran d’arrêt à l’augmentation des tarifs »[41]. Alex Tyrrell déclare que l’accès aux centres de la petite enfance permet de lutter contre la pauvreté en permettant aux parents de retourner sur le marché du travail[41].

Finalement, en ce qui concerne la justice et la sécurité publique, le Parti vert du Québec croit que la meilleure façon de lutter contre la criminalité est de s'assurer que la société est en santé, éduquée, prospère et juste, ce qui débute avec une stratégie de prévention[42].

Campagnes électorales

Résultats électoraux

Résultats électoraux du Parti vert du Québec[43]
Élection Chef Slogan[44] Candidatures Sièges Voix % Position
1985 - -
10  /  122
0  /  122
4 613 0,14 % en stagnation 8e
1989 Jean Ouimet Le progrès, oui, mais pas à n’importe quel prix!
46  /  125
0  /  125
67 675 1,99 % en augmentation 4e
1994 Éric Ferland -
11  /  125
0  /  125
5 499 0,14 % en diminution 8e
1998 Le parti perd sa reconnaissance officielle de 1994 à 2001
2003 Richard Savignac Pour nous et pour nos enfants
37  /  125
0  /  125
16 975 0,44 % en stagnation 6e
2007 Scott McKay Je vote
108  /  125
0  /  125
152 885 3,85 % en augmentation 4e
2008 Guy Rainville Votons pour l'avenir
80  /  125
0  /  125
70 393 2,17 % en diminution 5e
2012 Claude Sabourin Se donner une voix
66  /  125
0  /  125
43 394 0,99 % en diminution 6e
2014 Alex Tyrrell L'option éco-socialiste pour le Québec!
44  /  125
0  /  125
23 163 0,55 % en stagnation 6e
2018 Bien plus qu'une couleur
97  /  125
0  /  125
67 870 1,69 % en augmentation 5e

1989

[style à revoir]

Lors de l'élection générale de 1989, le Parti vert du Québec recueille 1,99 % des votes[45]. Il présente 46 candidats et obtient une moyenne de 5,56 % des votes dans ces 46 circonscriptions[46]. Il obtient même des résultats significatifs de 15,45 % dans Saguenay et de 10,28 % dans Beauce-Sud[46]. Dans la plupart des circonscriptions (32 des 46), il arrive troisième directement derrière le Parti québécois et le Parti libéral du Québec[46]. Avec Jean Ouimet à sa tête, le PVQ connait donc une montée considérable sur la scène provinciale cette année-là[47]. Ce succès survient parallèlement à la montée des Verts en Europe et est habituellement vu comme une prise de conscience de l'importance des problèmes environnementaux[47]. D'ailleurs, une partie de la campagne électorale du PVQ en 1989 était fondée sur la saga des BCP envoyés en Grande-Bretagne, puis ramenés au Québec et entreposés à Baie-Comeau[48] - qui se situe dans la circonscription de Saguenay, où le Parti vert a connu le plus grand succès[47].

Ce fut la première fois que le parti s'organisait vraiment sur la scène provinciale, malgré un budget limité d'environ 60 000 $ et une tournée du chef à vélo. L'organisation au niveau provincial se composait principalement des organisateurs des villes de Montréal, Québec et Sherbrooke. Une campagne de recrutement s'étala largement à partir de ces trois villes pour les circonscriptions avoisinantes. Plusieurs circonscriptions plus éloignées ont fonctionné de façon très autonome et ont connu d'immenses succès. La plupart du financement dans les régions provint des membres eux-mêmes qui ont contribué avec de petits montants. Grand nombre des réunions organisationnelles se sont tenues à Montréal, souvent au restaurant Commensal (d'abord parce que le siège social se trouvait à proximité puis les propriétaires de l'époque étaient sympathisants et donateurs). Plusieurs tentatives de gagner le soutien officiel des groupes écologiques sont demeurées vaines, puisque ces groupes tenaient souvent à garder leur neutralité politique afin de ne pas affecter leur financement public. La plateforme du parti en 1989 promouvait un nouveau projet de société écologiste dans une démarche démocratique participative, au sein d'une économie qui intègre les coûts sociaux et écologiques liés à la production et la consommation [Proposition de projet politique publiée en 1989]. La souveraineté et la neutralité économique (par opposition à une perspective de gauche) et un slogan populaire était « ni à gauche, ni à droite, mais d'avant ». Cette approche centriste ne fit pas l'affaire d'une grande part des membres et a causé des différends profonds. Malgré les désaccords philosophiques, Jean Ouimet a su insuffler une bonne dose d'énergie, d'engagement et de charisme au parti, et contribua en grande part à sa visibilité sur la scène politique québécoise.[citation nécessaire]

2007

Les Verts ont présenté 108 candidats (sur une possibilité de 125) lors de l'élection générale de 2007[49]. Il s'agit du plus grand nombre de candidats dans l'histoire du PVQ. C'est Scott McKay qui est alors à la tête du Parti vert du Québec.

Le Parti vert du Québec a recueilli 154 367 votes à l'échelle provinciale en ne présentant pas de candidat dans toutes les circonscriptions[50]. Dans les 103 circonscriptions où il avait des candidats, le Parti vert a recueilli en moyenne 4,49 % des votes[50]. Il a aussi obtenu plus de 10 % dans les circonscriptions de Westmount-Saint-Louis, Outremont, Jacques-Cartier et 15,73 % dans Notre-Dame-de-Grâce — un sommet historique pour le Parti[50]. Les Verts ont aussi terminé deuxième dans trois circonscriptions et troisième dans trois autres circonscriptions.

Intitulé « Nous sommes tous verts », la plate-forme des Verts insiste sur le consensus grandissant autour de la gravité de la crise environnementale. Elle met ainsi de l'avant le désir de tous de passer à l'action pour améliorer et enrichir leur milieu de vie[51]. Elle présente aussi la volonté du parti de remettre le pouvoir entre les mains des citoyens afin qu'ils puissent jouer un rôle actif dans la transition vers le développement durable.

Inspirée en partie par les différentes mouvances vertes dans le monde, la plate-forme s'inscrit dans une tentative de présenter des solutions pragmatiques qui transcendent les clivages politiques traditionnels. Elle a aussi une forme particulière puisqu'elle ne présente pas de promesses électorales au sens habituel; les engagements du parti sont plutôt présentés sous la forme de principes et de projets qui seront mis de l'avant au cours des prochaines années.

Selon la plateforme, le Parti vert du Québec s'engage à[51] :

  • Exiger des résultats concrets du gouvernement en matière d'environnement
  • Prévenir la crise imminente des changements climatiques
  • Arrêter la destruction du patrimoine écologique
  • Prendre nos responsabilités envers les générations futures

Dans son programme électoral « Avançons, c'est vert! », le PVQ souligne l'importance d'une approche préventive plutôt que l'approche curative des gouvernements précédents, en plus de mettre l'accent sur l'équité entre les Québécoises et Québécois de toute origine, toute condition et toute génération[52].

2008

Le PVQ présente 80 candidats lors de cette élection et remporte 70 393 votes (moins de la moitié que le nombre de vote obtenu à l'élection de 2007), ce qui représente 2,17 % des voix[53]. Guy Rainville, alors chef du parti, obtient 4,21 % des voix dans la circonscription de Deux-Montagnes[54]. La meilleure performance est une fois de plus dans Notre-Dame-de-Grâce, où le candidat Peter McQueen obtient 14,39 % des voix, arrivant en deuxième position, derrière le Parti libéral du Québec[54]. Le Parti vert du Québec arrive également en deuxième place dans les circonscriptions de Jacques-Cartier et D'Aray-McGee[54].

Dans l’introduction de la plate-forme électorale du PVQ, intitulée « Votons pour l’Avenir », le chef du parti, Guy Rainville soutient que « la toute première finalité des politiques du Parti vert du Québec est le développement humain et social, réalisé dans une société libre et démocratique basée sur le pouvoir citoyen. Pour ce faire, la protection de l'environnement et des écosystèmes constitue la condition nécessaire et inévitable à ce développement humain et social. L'économie quant à elle, est l'un des moyens grâce auquel on atteint efficacement cette finalité»[55].

Il propose un projet de société basé sur le développement durable. Les propositions exposées dans la plate-forme incluent, entre autres[55] :

  • une réforme du mode de scrutin
  • une décentralisation des pouvoirs vers les régions
  • réaliser un plan de transport québécois de 40 milliards de dollars étalés sur une période de 20 ans
  • miser sur un fonds négaWatt
  • réformer le régime forestier
  • miser sur un système de coopératives de services de santé
  • réduire le nombre d’élèves par classe dans les écoles publiques

Jugeant que la crise des changements climatiques devait recevoir une attention particulière, le PVQ a aussi présenté un plan de lutte au réchauffement climatique intitulé Le Plan vert des Verts. Ce plan regroupe une série de mesures dans tous les secteurs d'activité et propose une réduction des émissions du Québec de 30 % d'ici 2020. Il s'agit d'une réduction d'environ 39,9 mégatonnes de GES[56].

2012

Le Parti vert du Québec n’obtient que 0,99 % des voix à l'élection générale de 2012, c’est-à-dire 43 394 votes, alors qu’il a présenté 66 candidats[57]. Il affiche donc, une fois de plus, une diminution des appuis depuis les élections précédentes. Les meilleures performances se font dans Notre-Dame-de-Grâce, où le chef de l’époque, Claude Sabourin, obtient 5,72 % des voix et dans Jacques-CartierAlex Tyrrell arrive en troisième position avec 4,54 % des voix[58].

La plateforme du Parti vert est présentée dans un document nommé « Se donner une voix ». Le PVQ y propose une «gouvernance écologique basée sur une vision globale des enjeux environnementaux et sur le développement d’une culture politique environnementale internationale»[59]. Les priorités du parti, telles qu’exprimées dans leur plateforme, est de mettre en place une gouvernance écologique, de garder en tête le bien commun, de prioriser l’éducation et d’assurer la préservation de l’environnement, pour une planète, une économie et des gens en santé[59].

2014

Disposant d'environ quatre mois pour organiser l'élection générale, à la suite d'une course à la chefferie mouvementée, le PVQ est au prise avec des luttes internes qui nuisent à sa préparation électorale. Aux élections de 2014, le Parti vert du Québec connait donc une autre diminution des voix remportées. Alors qu’il présente 44 candidats, il recueille 23 163 voix, pour un total de 0,55 % des votes[60]. Seuls le chef, Alex Tyrrell, et Lisa Julie Cahn remporte plus de 3 % des votes, soit respectivement 4,52 % dans Notre-Dame-de-Grace et 4,02 % dans Westmount-Saint-Louis[61]. Le parti, sous la chefferie d'Alex Tyrrell s'établit clairement comme étant à gauche, écosocialiste et se détache des modèles passés, plus centristes[62].

Le parti présente sa plateforme « L'option éco-socialiste pour le Québec » qui vise surtout à replacer le parti à gauche sur l'échiquier politique tout en proposant des moyens de luttes aux changements climatiques, en proposant, entre autres : Le revenu minimum garanti, la gratuité du transport en commun, hausser les impôts des grandes entreprises, une assurance médicament universelle et une réforme du mode de scrutin[63].

Le parti manifeste également son opposition au projet de Charte des valeurs québécoises du gouvernement Marois[64].

2018

Les élections d'octobre 2018 marquent un retour du parti sur la scène politique québécoise, après un recul marqué, non seulement en termes de candidatures, mais également d'attention médiatique. Le parti assemble une équipe de 97 candidats, la deuxième plus grande de son histoire, aux quatre coins de la province et dans des circonscriptions où il n'y avait jamais eu de candidat vert auparavant. Le parti présente d'ailleurs, malgré une équipe réduite, le pourcentage le plus élevé de candidate, tous partis confondus, à 58 % et l'un des plus grands nombres de candidatures féminines, avec 56 candidates (en plus de deux agenres, donc qu’ils ne s’identifient à aucun des deux genres traditionnels), dépassant ainsi le Parti libéral du Québec (55) et le Parti québécois (51)[65].

Le PVQ présente une nouvelle plateforme : « Le Nouveau Plan Vert pour le Québec », proposant et prônant une transition écologique, une lutte plus efficace aux changements climatiques, la défense du système public, des investissements massifs en santé, éducation et dans les services publics.

Le parti propose notamment :

  • La gratuité du transport en commun[66].
  • Une taxe sur le carbone à 200 $ la tonne dès 2019[67].
  • Atteindre la carboneutralité d'ici 2050[68].
  • La construction d'un réseau de trains à grande vitesse[66].
  • Une cible de réduction de la consommation de viande[69].
  • Une réforme du mode de scrutin et des réformes démocratiques (vote à 16 ans, vote par anticipation sur internet, cours de participation civique, etc.)[70].

Le PVQ profite également de l'élection pour présenter une nouvelle plateforme concernant le droit des animaux, plus moderne, inspiré par les propositions du milieu activiste. Le programme propose des réformes de fond massives, l'ajout de plus d'inspecteur, l'interdiction de la vente de chiens et de chats en animalerie, la protection juridique des animaux destinés à la consommation, etc.[71] Le programme est d'ailleurs déclaré le meilleur par la SPCA Montréal[72].

Le parti dénonce également son exclusion des débats publics. Avec le chef du Parti conservateur du Québec, Adrien D. Pouliot, Alex Tyrrell demande une formule qui permettrait d'inclure les deux formations politiques, étant donné qu'elles présentent plus de 90 candidats[73].

Le PVQ obtient 1,70 % des voix, avec 67 870 votes. Dans Jacques-Cartier, Catherine Polson termine troisième avec 6,73 %, dans Notre-Dame-de-Grâce Chad Walcott termine quatrième avec 6,67 % et dans Mont-Royal–Outremont, Vincent J. Carbonneau termine cinquième avec 4,31 %. Plusieurs autres candidats dépassent les 1 000 voix dans leur circonscription : Valérie Fortier dans Blainville, Giuseppe Cammarrota dans Nelligan, Jean-Pierre Duford dans Saint-Henri–Sainte-Anne et Kimberly Salt dans Marquette, entre autres.

Le chef du parti, Alex Tyrrell, termine cinquième dans Verdun avec 3,72 %, soit 1 157 votes. Il affrontait notamment Isabelle Melançon, députée sortante et ministre de l'environnement sous le gouvernement Couillard. C'est également la première fois dans l'histoire du parti qu'un chef est à la tête de la formation pour plus d'une élection générale.

Élections partielles

Depuis la nomination d'Alex Tyrrell à la tête du Parti vert du Québec en septembre 2013, le PVQ a participé à plusieurs élections partielles. Les résultats affichent une augmentation de la popularité du parti après les élections de 2014. En effet, dans huit des neuf circonscriptions où le PVQ participe à des élections partielles à partir de 2015, les résultats obtenus sont supérieurs à 2 %. Après les 0,55 % des voix obtenus aux élections générales de 2014, il s'agit d'une remontée pour le parti, qui atteint même jusqu'à 3,5 et 4 % dans certaines circonscriptions. Présentant leur chef, Alex Tyrrell, comme candidat dans une majorité de ces partielles, notamment en région, les verts tentent de faire connaître leur chef, encore méconnu du grand public ainsi que développer le parti dans des régions où il est moins actif ou inactif.

Résultats du Parti vert du Québec aux élections partielles depuis 2013[74]
Année Circonscription Candidat Résultats (%)
2013 Outremont Alex Tyrrell 3,79
Viau Morgan Crockett 1,67
2014 Lévis Alex Tyrrell 1,10
2015 Richelieu Vincent Pouliot 1,74
Jean-Talon Elodie Boisjoly-Dubreuil 2,40
Fabre Kim Raymond 3,67
Saint-Henri–Sainte-Anne Jiab Zuo 3,54
2016 Chicoutimi Alex Tyrrell 2,47
Arthabaska 2,11
Marie-Victorin Vincent J. Carbonneau 2,62
Saint-Jérôme Émilianne Lépine 2,06
Verdun David Cox 4,28
2017 Gouin Alex Tyrrell 4,57
Louis-Hébert 2,07
2018 Roberval 0,52
2019 Jean-Talon Émilie Coulombe 2,80

Notes et références

  1. a et b « Les deux nouveaux visages du PVQ », sur pvq.qc.ca (consulté le ).
  2. « Le Parti vert du Québec sera éco-socialiste », sur journalmetro.com (consulté le ).
  3. « Le Parti vert du Québec : entre environnement et fédéralisme », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
  4. « ÉLECTIONS 2018 ET ANIMAUX : LES PARTIS SE POSITIONNENT », sur spca.com (consulté le ).
  5. « POUVOIR AUX MUNICIPALITÉS », sur pvq.qc.ca (consulté le ).
  6. « À propos du Parti vert », sur pvq.qc.ca.
  7. (en) « Global Greens Charter English », sur globalgreens.org (consulté le ).
  8. a b et c « Parti vert du Québec », sur quebecpolitique.com.
  9. a et b « Le Parti vert du Québec a choisi son nouveau chef: Alex Tyrrell », sur newswire.ca, .
  10. « Parti vert du Québec », sur pvq.qc.ca (consulté le ).
  11. « Le chef du Parti vert du Québec quitte son poste en plein congrès », Radio-Canada,‎ .
  12. « Le Parti vert du Québec sera éco-socialiste », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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