Parti socialiste des Comores

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Parti socialiste des Comores
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
PasecoVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Pays

Le parti socialiste des Comores ou Pasoco est un parti politique de l'Archipel des Comores.

Histoire[modifier | modifier le code]

Officiellement fondé en , le Parti socialiste des Comores, ou Pasoco, est dès l'origine marxiste[1] et indépendantiste[1],[2],[3]. Le Mouvement de libération nationale des Comores (Molinaco), fondé à Dar es Salam au Tanganyika en 1963 par des membres de la diaspora comorienne, participe à la fondation du Pasoco[4]. Il est soutenu par des jeunes, notamment des étudiants[5]. Beaucoup de ses activistes sont des Comoriens partis s'installer à Zanzibar avant de revenir aux Comores[6]. Il est dirigé par Salim Himidi, Abdulkader et Fazul[2].

Bien que très minoritaire, le Pasoco pèse dans le jeu politique par sa propagande et sa capacité d'agitation[7]. C'est alors un petit parti bien organisé, dirigé par un groupe d'intellectuels. Il publie le seul journal politique des Comores, appelé Uhuru (indépendance), ce qui lui permet d'avoir de l'influence sur l'élite alphabétisée[1]. Ce journal est rédigé en français[2]. Pour étendre son influence, le Pasoco organise des cours d'alphabétisation dans les villages[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Emmanuel Nirina Vérin, Les Comores dans la tourmente : vie politique de l'archipel, de la crise de 1976 jusqu'au coup d'État de 1978, FeniXX réédition numérique, , 122 p. (ISBN 978-2-307-16971-0, lire en ligne).
  2. a b et c Hervé Chagnoux, Les Comores, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (ISBN 978-2-13-036394-1, lire en ligne), p. 35.
  3. Ahmed Wadaane Mahamoud, Refonder les Comores, Champigny, Cercle Repères, , 272 p. (ISBN 978-2-911689-00-0, lire en ligne), p. 78, 95, 121.
  4. Mamaye Idriss, « Échec des mouvements unionistes et indépendantistes à Mayotte : de leur formation à leur négation (1958-2011) », Mouvements, vol. 91, no 3,‎ , p. 160-168 (ISSN 1291-6412 et 1776-2995, DOI 10.3917/mouv.091.0160, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Helen Chapin Metz, Indian Ocean : five island countries, Washington, D.C, Federal Research Division, Library of Congress, , 412 p. (ISBN 978-0-8444-0857-6, lire en ligne), p. 151.
  6. Toibibou Ali Mohamed, « Les Comoriens de Zanzibar durant la « Révolution Okello » (1964-1972) », Journal des africanistes, nos 76-2,‎ , p. 137–154 (ISSN 0399-0346, DOI 10.4000/africanistes.819, lire en ligne, consulté le ).
  7. Mohamed Soilih, « L'influence des émigrés sur la vie politique des Comores », Hommes & Migrations, vol. 1215, no 1,‎ , p. 60–65 (DOI 10.3406/homig.1998.3222, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]