Paris-Gare-de-Lyon

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Paris-Gare-de-Lyon
Image illustrative de l’article Paris-Gare-de-Lyon
La façade principale et la tour de l'horloge.
Localisation
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 12e
Adresse Place Louis-Armand
75571 Paris Cedex 12
Coordonnées géographiques 48° 50′ 41″ nord, 2° 22′ 25″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Surface et (RER)(D) : SNCF
(RER)(A) : RATP
Exploitant Surface et (RER)(D) : SNCF
(RER)(A) : RATP
Code UIC 87686030
Site Internet Paris-Gare-de-Lyon, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV Lyria
TGV inOui
Ouigo
Thello
TER Bourgogne-Franche-Comté
(RER)(A)(D)
TransilienLigne R du Transilien
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
Paris-Nord à Paris-Gare-de-Lyon (RER D)
RER A
Voies Surface : 22
(RER)(D) : 4
(RER)(A) : 2
Quais Surface : 13
(RER)(D) : 2
(RER)(A) : 1
Transit annuel 137,6 millions de voyageurs (2016), dont :
• grandes lignes et RER D : 100,4 ;
• RER A (RATP) : 37,2.
Zone 1 (tarification Île-de-France)
Altitude 39 m
Historique
Mise en service
Architecte Marius Toudoire
Protection Logo monument historique Classé MH (1972, buffet Le Train bleu)
Logo monument historique Inscrit MH (1984, façades et toitures)
Correspondances
Métro (M)(1)(14)
Bus RATP (BUS)RATP24295761

6372778791OpenTour

Le Bus Direct (BUS)Le Bus Direct?4
Noctilien (BUS)N01N02N11N16

N31N32N33N34N35

N130N131N132N133N134N144

Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Paris-Gare-de-Lyon
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 12e arrondissement de Paris)
Paris-Gare-de-Lyon
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Paris-Gare-de-Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Paris-Gare-de-Lyon

Paris-Gare-de-Lyon est l'une des sept gares terminus du réseau de la SNCF à Paris. C'est aussi une gare du réseau RER d'Île-de-France. Souvent appelée simplement gare de Lyon[1], elle est située dans le 12e arrondissement, principalement dans le quartier des Quinze-Vingts, le sud-est des voies et des quais étant situé dans le quartier de Bercy[2]. C'est la troisième gare de Paris par son trafic (101,2 millions de voyageurs en 2015[3]), et la deuxième en termes de trains de grandes lignes (31,8 millions, TGV inclus, derrière la gare du Nord)[4].

C'est une gare de grandes lignes assurant la desserte d'un grand quart sud-est de la France et des régions intermédiaires, en particulier des villes de Belfort et Montbéliard (par l'intermédiaire de la gare de Belfort - Montbéliard TGV), Besançon, Mulhouse, Dijon, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Valence, Bourg-en-Bresse, Bellegarde-sur-Valserine, Annecy, Chambéry, Modane, Bourg-Saint-Maurice, Saint-Gervais-les-Bains, Évian-les-Bains, Nîmes, Avignon, Marseille, Toulon, Nice, Montpellier et Perpignan, ainsi qu'une gare internationale assurant des liaisons avec Genève, Lausanne, Bâle et Zurich en Suisse, avec Turin, Milan et Venise en Italie, avec Gérone et Barcelone en Espagne, et avec Monaco.

La gare de Lyon est la tête de ligne des TGV à destination du sud-est de la France, en particulier l'ancienne région Rhône-Alpes et la façade méditerranéenne, ainsi que des régions intermédiaires et des pays voisins de ces régions. C'est aussi une gare du réseau Transilien réalisant la desserte du Sud-Est de la région parisienne avec la ligne R du Transilien (lignes Paris-Montereau via Héricy, Paris-Montereau via Fontainebleau et Moret et enfin Paris-Montargis).

Une gare souterraine, commune à la RATP et à la SNCF, est aménagée sous la rue de Bercy. Elle est desservie par les lignes A et D du RER et offre une correspondance avec les lignes 1 et 14 du métro.

L'entrée principale, sur la place Louis-Armand, donne sur la rue de Lyon, qui conduit vers la place de la Bastille, et sur le boulevard Diderot.

Cette gare se distingue par son beffroi, tour carrée haute de 67 mètres et portant des cadrans d'horloge sur ses quatre faces.

Histoire

La gare de 1847

L'embarcadère de Lyon (I) fonctionne depuis 1847. Il est ouvert officiellement au public le 12 août 1849 sous le nom d'« Embarcadère de chemin de fer de Paris à Montereau ». Conçu par l’architecte François-Alexis Cendrier sous la direction du baron Haussmann, ce n'est qu'un bâtiment de planches en attendant les arbitrages entre l'État français et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), première du nom. La compagnie du PLM était peu flattée d'arriver face à la maison d'arrêt de la Nouvelle Force dite « prison Mazas ». Elle espérait pouvoir aller jusqu'à la place de la Bastille. Le tracé a été utilisé pour la création de la rue de Lyon. Avec l'augmentation du trafic ferroviaire et la montée en puissance du PLM, cet embarcadère s'est agrandi à maintes reprises[5],[6].

La gare de 1855

L'embarcadère devenant inadapté à l'accroissement du trafic, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier en 1855 comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL) deuxième du nom. Cette gare est édifiée sur une levée de terre de 6 à 8 mètres destinée à la protéger des crues de la Seine. Elle ne comporte que cinq voies couvertes d'une grande halle de 220 mètres et large de 42. Un portique, enjambant l'entrée de la cour de l'Arrivée, à droite, reliait la gare proprement dite à un bâtiment d'administration centrale sur le côté, le Bâtiment X donnant sur le boulevard Mazas. Cette gare est détruite partiellement par un incendie lors de la Commune de Paris en 1871 et reconstruite à l'identique[6].

La gare de 1900

La gare de Lyon vers 1910.

En 1900, les voyageurs visitant l’Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à 13 voies, dessinée par l'architecte toulonnais Marius Toudoire et possédant une grande fresque du peintre marseillais Jean-Baptiste Olive[7] représentant certaines des villes desservies à partir de la gare. Elle est inaugurée le , par Émile Loubet, Président de la République.

Elle dispose désormais d'une façade sur la place Diderot (actuelle place Louis-Armand) et d'une tour horloge haute de 67 mètres, recouverte d'un dôme en zinc. Chaque face du fût, de section carrée, est large de 8,5 mètres ; le cube de l'horloge mesure 10 mètres de côté. On monte au sommet par un escalier de 400 marches. L'horloge monumentale est de Paul Garnier avec quatre cadrans de 6,4 mètres de diamètre et une surface de 140 m2 de vitraux. Les chiffres romains en laiton, sont peints à la main et mesurent un mètre de haut. Les aiguilles sont en aluminium ; la grande pèse 38 kg et mesure 4 mètres tandis que la petite pèse 26 kg et mesure 2,8 mètres. Les cadrans furent éclairés depuis l'intérieur par 250 becs à pétrole, jusqu'en 1929. Ils furent remplacés par un éclairage électrique, modernisé en 2005 par l'entreprise Bodet[8].

La tour-horloge

Modèle:Message galerie

Arrêtée à la suite de la tempête du , cette horloge a été remise en marche le (avec son mécanisme d'origine, modernisé par un système de motorisation et de synchronisation sur le signal horaire transmis par l'émetteur d'Allouis de France Inter en grandes ondes). Cette tour horloge fut donc restaurée par deux fois : en 1948, puis en 2005[9].

Les voyageurs de 1900 découvrent aussi la première ligne du métro parisien, qui dessert la gare.

Les 13 voies de la gare mises en service en 1900 correspondaient aux actuelles voies « à lettre ». Les voies « à chiffre », situées au bout de la salle des billets, sont rajoutées ultérieurement, et ne servaient à l'origine qu'aux trains au départ de la gare de Lyon.

Évolution de la gare depuis 1960

Le bâtiment évolue peu jusqu'aux années 1960, décennie au cours de laquelle est construite la ligne A du nouveau réseau express régional d'Île-de-France. La façade côté rue de Bercy et la halle Bercy sont détruites ; une gare de banlieue (aujourd'hui gare du RER D) et, en dessous, la gare du RER A (inaugurée en ) sont creusées.

Vue panoramique du hall principal sous sa verrière, avec des TGV à quai.

En 1981, cinq nouvelles voies pour le TGV impliquèrent des installations spéciales.

L'ensemble des façades et toitures du bâtiment principal ainsi que la salle des fresques font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [10].

Le , un grave accident ferroviaire, dans la gare souterraine de banlieue, fait 56 morts et 55 blessés.

Les derniers travaux amènent la ligne 14, à conduite automatique, sous la rue de Bercy, au pied de la maison de la RATP. Cette ligne, ouverte en 1998, permet depuis 2003 un transit rapide entre la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare.

Depuis , de nouveaux travaux d'agrandissement sont en cours de réalisation. Ceux-ci consistent à dégager les espaces afin de mieux accueillir les 90 millions de passagers annuels, et surtout de faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs d'ici 2020. La SNCF prévoit en effet une augmentation de 30 % du nombre de voyageurs d'ici là, en particulier à la suite de la mise en service, à la fin de 2011, de la LGV Rhin-Rhône, qui amènera en gare quinze TGV quotidiens supplémentaires[11].

La création d'une nouvelle verrière de plus de 4 400 m2 est également prévue, afin d'abriter commerces et services. Ces adaptations devraient permettre d'accueillir quarante-cinq millions de voyageurs annuels à cet horizon, soit dix millions de plus qu'en 2010[12]. Ces travaux ont pour conséquence le report des trains Téoz de la ligne Paris - Clermont-Ferrand en gare de Bercy jusqu'en , et la mise en place d'un filtrage d'accès pour la partie est des quais grandes lignes (voies numérotées) jusqu'en , afin de mieux gérer les flux[13],[14].

Depuis le dimanche , tous les TGV Lyria, qui relient Paris à la Suisse (dont une partie via le sud de l'Alsace), partent de la gare de Lyon et non plus de la gare de l'Est.

Pendant le week-end des 18 et , la gestion des circulations de la gare, ainsi que celle de Paris-Bercy, bascule de deux postes d'aiguillages électromécaniques vers un poste d'aiguillage informatique, télécommandé par une « tour de contrôle ferroviaire » située à Vigneux-sur-Seine[15],[16]. Durant cette opération de basculement, aucun train ne dessert ni Paris-Bercy ni Paris-Gare-de-Lyon. Les trains sont donc supprimés, ou dirigés vers d'autres gares parisiennes et franciliennes (à l'exception de ceux du RER A)[15].

Architecture

Dans la gare SNCF, en haut des colonnes, figurent les blasons des villes desservies. Dans la salle des guichets, la grande fresque (en fait, des toiles marouflées sur les murs) de Jean-Baptiste Olive, peintre provençal, s'étale sur une centaine de mètres parallèlement aux voies à lettres, montrant, de façon continue, les principales destinations accessibles en train à partir de la gare, jusqu'à la Côte-d'Azur et la ville de Menton[17],[18].

Au premier étage, par le grand escalier, se trouve le restaurant mythique style Second Empire, Le Train bleu, ainsi que son bar Le Big Ben. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [10], ce qui fait de la gare de Paris-Lyon la seule gare (avec celle de Belfort) en activité de France à faire l'objet d'une telle protection, même si en l'occurrence elle ne concerne pas la partie dévolue à la fonction ferroviaire proprement dite. Renommé pour sa cuisine lyonnaise, ce buffet de gare est considéré comme étant le plus beau de Paris.

Modèle:Message galerie

Desserte

Modèle:Message galerie

Gare origine de nombreux TGV parcourant la ligne à grande vitesse Sud-Est et ses prolongements (LGV Rhône-Alpes, LGV Méditerranée et LGV Rhin-Rhône), elle est, par le nombre de voyageurs, l'une des premières gares de la SNCF, et la première pour le trafic grandes lignes.

Son trafic TGV annuel était de 29 millions de voyageurs en 2006, 29,4 millions de voyageurs en 2007 et 30,9 millions de voyageurs en 2008. Le trafic RER annuel était de 35,3 millions de voyageurs entrants en 2013 selon la RATP et le trafic Transilien de 109 950 voyageurs par jour la même année[19].

En 2016, selon les estimations de la SNCF (grandes lignes et RER D), la fréquentation annuelle est de 100 422 655 voyageurs[20].

En 2016 également, selon les estimations de la RATP (RER A), la fréquentation annuelle est de 37 192 652 voyageurs[21].

Historique des liaisons

  • Le , mise en service de la ligne entre Montereau et Tonnerre, par le PL (Paris à Lyon).
  • Le , mise en service de la ligne entre Paris-Gare-de-Lyon et Melun, par le PL.
  • Le , mise en service de la ligne entre Dijon et Chalon-sur-Saône, par le PL.
  • Le , mise en service de la ligne entre Tonnerre et Dijon, par le PL.
  • Le , ouverture de la ligne entre Lyon (Guillotière) et Valence, par le LM (Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée).
  • Le , mise en service de la ligne entre Chalon-sur-Saône et Lyon-Vaise, par le PL.
  • Le , ouverture de la ligne entre Valence et Avignon, par le LM.
  • Le , création du PLM par fusion du PL et du LM.
  • Le , mise en service du train aérodynamique entre Paris et Marseille.
  • Le , création du train rapide Le Mistral reliant Paris à Nice via Dijon, Lyon, Avignon et Marseille.
  • Le , mise en service de l'électrification en courant 1 500 V continu entre Chalon-sur-Saône et Lyon-Perrache. Les locomotives électriques 2D2 9100 remplacent les locomotives à vapeur 241 P entre Paris, Dijon et Lyon.
  • Le , création du train rapide de 1re classe L'Aquilon entre Paris et Lyon-Perrache.
  • Le , création du TEE Le Cisalpin reliant Paris à Milan via Dijon, Lausanne et Brigue.
  • Le , le train Le Mistral devient un Trans-Europ-Express (TEE) reliant Paris à Nice via Dijon, Lyon, Avignon et Marseille.
  • Le , création du TEE Le Lyonnais reliant Paris à Lyon-Perrache.
  • Le , création du TEE Le Rhodanien (reprenant le nom porté précédemment par le train Genève - Marseille via Grenoble) reliant Paris à Marseille via Dijon et Lyon-Perrache.
  • Le , dernière circulation du Direct-Orient-Express Paris - Istanbul/Athènes. Cette même année voit la première circulation du train rapide Jean-Jacques Rousseau reliant Paris à Genève-Cornavin[22].
  • Le , dernier jour de circulation des TEE Le Mistral, Le Lyonnais et Le Rhodanien, remplacés par des TGV.
  • Le , première circulation commerciale des TGV entre Paris et Lyon-Perrache.
  • Le , dernier jour de circulation du TEE Le Cisalpin reliant Paris à Milan via Dijon, Lausanne et Brigue.
  • Le , mise en service du premier TGV commercial reliant Paris à Lausanne via Dijon, qui remplace le train rapide baptisé Jean-Jacques Rousseau[22].
  • Le , mise en service du premier TGV commercial Paris - Grenoble.
  • Le , mise en service des TGV Paris - Lyon - Chambéry - Turin - Milan.
  • Le , mise en service de l'horaire cadencé entre Dijon, Laroche - Migennes et Paris, avec report d'une partie de ce trafic sur la gare de Paris-Bercy dans laquelle les trains Paris - Nevers sont, eux, totalement reportés.
  • Le , première circulation commerciale des TGV entre Paris et Mulhouse via Dijon et les nouvelles gares de Besançon Franche-Comté TGV et Belfort - Montbéliard TGV. Mise en service également du premier train Thello (compagnie privée) entre Paris et Venise. À cette même date, tous les trains Paris - Clermont-Ferrand sont définitivement reportés en gare de Paris-Bercy.
  • Le , mise en service de la liaison par train Thello Paris – Dijon – Bologne – Florence – Rome, supprimée un an après.
  • Le , mise en service de la liaison par TGV directs entre Paris et Barcelone-Sants. La ligne classique est utilisée entre Nîmes et Perpignan. À partir de 2017, un prolongement de la ligne à grande vitesse, désigné sous le nom de « Contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier », est mis en service jusqu'au sud de Montpellier.

Grandes lignes et lignes de banlieue

Les différentes zones desservies en fonction de la gare d'origine, celle de la gare de Lyon étant en mauve.

Présentation

La gare est exploitée par SNCF Gares & Connexions, branche de la SNCF dont fait partie l'« Établissement Exploitation Voyageurs de Paris-Gare-de-Lyon », au sein de la région SNCF de « Paris Sud-Est », cet établissement gérant également la gare de Paris-Bercy-Bourgogne-Pays d'Auvergne.

Les voies de la gare de surface sont divisées en deux zones. Les 12 voies A à N (plus de B, ni de F) étaient symbolisées par la couleur bleu et les 10 voies 5 à 23 (nombres impairs uniquement) étaient représentées par la couleur jaune jusqu'en décembre 2011. Depuis cette date, la plateforme bleue devient le « hall 1 » et la plateforme jaune devient le « hall 2 ». Ces deux parties de la gare ne sont pas alignées ; le voyageur au départ peut dès son arrivée à la gare connaître le groupe de voies duquel son train partira et ainsi éviter les grands mouvements de foule. Le « hall 3 », ancienne salle Méditerranée, qui relie la gare grandes lignes à la gare souterraine, est situé en dessous de façon perpendiculaire aux voies du « hall 1 » (anciennement « voies bleues ») et donne accès au début des voies du « hall 2 » (anciennement « voies jaunes »).

Depuis décembre 2011, la gare est équipée d'une nouvelle signalétique, également déployée dans les nouvelles gares de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône.

Destinations desservies

Les dessertes assurées au départ de la gare de Lyon concernent :

RER

Description

La gare de Lyon est desservie par deux lignes du réseau RER (A et D), dans une gare souterraine située sous la rue de Bercy, contre la gare principale.

La gare souterraine comprend deux niveaux superposés, le RER D se trouvant au-dessus du RER A :

  • Le RER A dessert notamment La Défense et les villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise. Un très large quai central est encadré des deux voies. C'est la station la plus fréquentée de la ligne[23].
  • Le RER D permet d'atteindre directement la gare du Nord et dessert notamment le Stade de France au nord et les villes nouvelles d'Évry et de Sénart au sud ; la station comporte quatre voies encadrant deux quais centraux (voies 1, 2, 3 et 4, les trains étant parfois déportés sur une voie dite GL, « Grandes lignes »). Une des voies fut le site de l'accident du 27 juin 1988.

Offre

La gare de Lyon est desservie à raison (par sens) :

  • sur la ligne A du RER, de 12 trains par heure le samedi et le dimanche, 15 trains par heure aux heures creuses du lundi au vendredi, et de 24 à 30 trains par heure aux heures de pointe. En soirée, c'est 8 trains par heure ;
  • sur la ligne D, de 6 à 8 trains par heure aux heures creuses, du lundi au samedi, le dimanche, 4 trains par heure. Aux heures de pointe, c'est de 12 à 16 trains par heure et en soirée, c'est de 2 à 4 trains par heure. Elle joue le rôle de terminus pour certains trains.

Intermodalité

La gare est en correspondance avec la station de métro Gare de Lyon de la ligne 1 et de ligne 14. La station de la ligne 1 est située sous le boulevard Diderot au nord-est, à l'opposé de la ligne 14 et de la gare souterraine (RATP et SNCF) située sous la rue de Bercy au sud-ouest. Par ailleurs, la station de métro Quai de la Rapée (ligne 5), située place Mazas, au bord de la Seine, à 600 mètres environ, est accessible en sortant de la gare et en empruntant la voie publique.

On peut également accéder à pied à la gare d'Austerlitz (dix minutes de marche) en empruntant, au sud-ouest de la gare de Lyon, la rue Van-Gogh, puis le pont Charles-de-Gaulle.

La gare est desservie par les lignes 24, 29, 57, 61, 63, 72, 77, 87 et 91 du réseau de bus RATP, auxquelles s'ajoute la ligne à vocation touristique OpenTour, ainsi que par la ligne 4 du réseau Le Bus Direct vers l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Enfin, la nuit, elle est desservie par les lignes N01, N02, N11, N16, N31, N32, N33, N34, N35, N130, N131, N132, N133, N134 et N144 du réseau de bus Noctilien.

Horloge à l'intérieur de la gare.

La gare et les arts

Documentaire

  • Maud Gangler et Pierre Lalanne, La ville entre en gare, 115 minutes, Capa Presse, 2012, France[24].

La gare au cinéma

La gare a servi de cadre pour de nombreux films, notamment :

Notes et références

  1. La dénomination « Gare de Lyon » est utilisée par la RATP, gestionnaire de la ligne A du RER, sur ses [PDF] plans du réseau, alors que la SNCF, gestionnaire des autres lignes concernées ainsi que de l'extrémité occidentale de la ligne A, utilise la dénomination « Paris Gare de Lyon » ([PDF] ligne A).
  2. La limite entre ces deux quartiers suit l'axe de la rue de Rambouillet qui passe en souterrain sous les voies de la gare de surface.
  3. https://ressources.data.sncf.com/explore/dataset/frequentation-gares/?sort=nom_gare
  4. Trafic: "La SNCF ne se cache plus", article du 19 janvier 2013, sur lexpress.fr. Consulté le 20 janvier 2013.
  5. Gare de Lyon, histoire et trésors artistiques
  6. a et b Roland Forcet, « Embarcadère de Paris de la ligne de Paris à Lyon et à Marseille », Rails d'Autrefois - La revue du Cercle historique du rail français, no 12,‎ , p. 7-13 (ISSN 2110-4522).
  7. Martine Tabeaud et Vincent Moriniaux, « Vers « les cieux imbéciles… où jamais il ne pleut », sur gc.revues.org, (consulté le ).
  8. « Quand les clochers mènent à tout ! », sur archives.lesmanantsduroi.com, article du (consulté le ) : « l’horloge de la gare de Lyon a été remise en marche le 15 février dernier, à 12 h 30 exactement », dans l'encadré du milieu de la page, au § L'horloge de la gare de Lyon.
  9. Anne-Sophie Damecour, « La gare de Lyon remet sa pendule à l'heure », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  10. a et b Notice no PA00086570, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. 20 minutes – « Les travaux gare de Lyon menés grand train », article du 30 novembre 2010.
  12. SNCF – « Gare de Paris Lyon : début de grands travaux à partir de mai 2010 » [PDF].
  13. Le Parisien – « La gare de Lyon filtre ses voyageurs », article du 16 août 2010.
  14. Gares & Connexions – « Le nouveau visage de la gare de Paris Lyon, porte du réseau Sud Est au cœur de Paris » [PDF], dossier de presse du 30 novembre 2010.
  15. a et b Dossier de presse : « Mise en place d’une nouvelle tour de contrôle ferroviaire : Mobilisation exceptionnelle les 18 et 19 mars, de SNCF pour ses voyageurs » [PDF], sur sncf.com, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  16. CB, « Gare de Lyon : les aiguillages manuels passent la main », sur constructioncayola.com, (consulté le ).
  17. Au sujet de cette peinture murale et de ses différents « panneaux », lire : « Entre Saône et Loire... gare de Lyon », article de Claude Elly et Annie Bleton-Ruget paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », no 181 de décembre 2014, p. 18.
  18. Ce travail est protégé au titre des Monuments historiques, depuis 1984.
  19. Ville de Paris, [PDF] Bilan des déplacements à Paris en 2013, section « Les transports en commun », p. 10.
  20. « Fréquentation en gares – Paris Gare de Lyon », sur SNCF Open Data, traitement du 25 septembre 2017 (onglet informations) (consulté le ).
  21. « Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2016 – Gare de Lyon-RER, A », sur data.ratp.fr, traitement du (onglet informations) (consulté le ).
  22. a et b « Gare SNCF de Dole-Ville : Historique », sur Christophe Lachenal, (consulté le ).
  23. « Open Data RATP — Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2014 », sur dataratp.opendatasoft.com (consulté le )
  24. La ville entre en gare, documentaire diffusé sur France 3, le 28 janvier 2013 à 20:45
  25. Niko Paladino, « Nikita (scène de la première mission) », extrait vidéo, sur youtube.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001
  • Livre : Le matériel moteur de la SNCF, par Jacques Defrance, Éditions N.M. à Paris, paru en 1969.
  • Livre : Jean Prasteau, La Gare de Lyon et ses grandes heures, [Paris] : S.N.C.F. , [circa 1982].
  • Livre : Les Chemins de fer du PLM, par Jean-Chaintreau, Jean Cuynat et Georges Mathieu, Éditions La Vie du Rail et La Régordanne, paru en 1993.
  • Livre : Histoire du réseau ferroviaire français, par Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Éditions de l'Ormet à Valignat (03), paru en 1996.
  • Livre : La légende des Trans Europ Express (TEE), de Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, aux Éditions LR-Presse.
  • Livre : Le Train Bleu , ouvrage collectif, éditions Presse Lois Unis Service, 1990, 114. p. (ISBN 2908557010)
  • Revue : Le Train, avec numéro hors série Les archives du PLM, tome 1 L'histoire de la Compagnie des origines à 1899, par Jean-Marc Dupuy, paru en 2008.

Articles connexes

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Liens externes

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Terminus Terminus TGV Lyria Dijon-Ville Lausanne
ou Zurich-HB
Terminus Terminus TGV Lyria Bourg-en-Bresse Genève-Cornavin
ou Lausanne
Terminus Terminus TGV Lyria Belfort - Montbéliard-TGV Bâle-SNCF
Terminus Terminus TGV inOui Mâcon-Loché-TGV Évian-les-Bains
ou Saint-Gervais-les-Bains-Le-Fayet
ou Annecy
ou Grenoble
ou Bourg-Saint-Maurice
ou Miramas
ou Milan-Porta-Garibaldi
Terminus Terminus TGV inOui Avignon-TGV Toulon
ou Menton
Terminus Terminus TGV inOui Valence-TGV Montpellier-Saint-Roch
ou Montpellier-Sud-de-France
ou Béziers
ou Perpignan
ou Barcelone-Sants
ou Hyères
ou Nice-Ville
Terminus Terminus TGV inOui Lyon-Saint-Exupéry-TGV Annecy
ou Modane
ou Avignon-Centre
ou Marseille-Saint-Charles
Terminus Terminus TGV inOui Le Creusot - Montceau - Montchanin Lyon-Part-Dieu
ou Lyon-Perrache
ou Saint-Étienne-Châteaucreux
Terminus Terminus TGV inOui Montbard Dijon-Ville
ou Chalon-sur-Saône
ou Besançon-Viotte
ou Mulhouse-Ville
Terminus Terminus Ouigo Lyon-Saint-Exupéry-TGV Marseille-Saint-Charles
ou Nice-Ville
Terminus Terminus Consultez la documentation du modèle [Non indiqué] Dijon-Ville Venise-Santa-Lucia
Terminus Terminus TER Bourgogne-Franche-Comté Melun
ou Champagne-sur-Seine
Laroche - Migennes
Terminus Terminus Transilien Ligne R du Transilien Melun Montereau (via Moret)
ou Montargis
La Défense
ou Cergy-le-Haut
ou Poissy
ou Rueil-Malmaison
ou Le Vésinet - Le Pecq
ou Saint-Germain-en-Laye
Châtelet - Les Halles (RER) (A) Nation Boissy-Saint-Léger
ou Torcy
ou Marne-la-Vallée - Chessy
Creil
ou Orry-la-Ville - Coye
ou Villiers-le-Bel - Gonesse - A.
Châtelet - Les Halles (RER) (D) Maisons-Alfort - Alfortville Corbeil-Essonnes (par Évry-Courcouronnes)
Goussainville
ou Terminus
Châtelet - Les Halles
ou Terminus
(RER) (D) Maisons-Alfort - Alfortville
ou Villeneuve-Saint-Georges
ou Lieusaint - Moissy
Melun (par Combs-la-Ville)
Villiers-le-Bel - Gonesse - A. Châtelet - Les Halles (RER) (D) Maisons-Alfort - Alfortville Melun (par Corbeil-Essonnes)