Parigné

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Parigné
Parigné
Mairie de Parigné.
Blason de Parigné
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Fougères Agglomération
Maire
Mandat
Hervé Guillard
2020-2026
Code postal 35133
Code commune 35215
Démographie
Gentilé Parignéen
Population
municipale
1 315 hab. (2021 en diminution de 0,53 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Population
agglomération
43 066 hab. (2010[1])
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 43″ nord, 1° 11′ 25″ ouest
Altitude Min. 109 m
Max. 182 m
Superficie 20,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fougères-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Parigné
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Liens
Site web www.parigne.fr

Parigné est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 315 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la richesse de la flore, si Parigné est non loin de la moyenne parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 388 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles), il faut plus que ce nombre, considérer 65 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 26 taxons protégés et 57 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). L'existence de la tourbière de Landemarais explique pour une part cette importance[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Parigné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,6 %), terres arables (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), forêts (2,6 %), zones urbanisées (2 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Parrigneio en 1213, Parigneyum en 1516[réf. nécessaire].

Le toponyme peut-être issu de l'anthroponyme latin Parinus[réf. nécessaire].

Parinyaè en gallo[réf. nécessaire].

En 1944, Théophile Jeusset, nationaliste breton et collaborateur, crée un nom breton pour la localité : Parinieg[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Aimé Picquet du Boisguy, un des principaux chefs chouans fut arrêté chez lui au château du Bois-Guy en Parigné, dans la nuit du 17 au [17].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Les Louisets[modifier | modifier le code]

Parigné fut une des principales paroisses à être concerné par le schisme de la Petite Église, des catholiques refusant le Concordat de 1801, connus dans la région de Fougères sous le nom des Louisets[18].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Parigné porte les noms de 48 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[19].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Parigné porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1962 1983 Jean-Marie Letourneur SE Agriculteur
1986 2014 André Lemaître[20] SE Cadre d'entreprise
2014 mai 2020 Maurice Janvier[21] DVD Agriculteur retraité
mai 2020 En cours Hervé Guillard[22] SE Contrôleur des finances publiques
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 1 315 habitants[Note 4], en diminution de 0,53 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3851 1351 3481 3391 3801 3081 3241 3471 318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2551 2171 2141 2251 2361 1751 2061 2371 140
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0991 1321 1181 0461 0431 0261 0361 0271 065
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9769659111 0461 0681 1331 2571 2741 299
2017 2021 - - - - - - -
1 3361 315-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Monastère Notre-Dame d'Espérance, communauté de sœurs hospitalières augustines antérieurement implantée à Fougères en 1674. Présente à Parigné depuis 1978, elle appartient à la congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus. Les sœurs ont quitté Parigné en 2011, atteintes par la limite d'âge[27].
  • Église Notre-Dame (XIXe siècle). L'ensemble de l'édifice a été refait au XIXe siècle. Seuls la nef, datant du XVe siècle, à hautes fenêtres trilobées, et le clocher rappellent l'édifice primitif. Le , l'église a été partiellement détruite par un incendie[28].
  • Château du Bois-Guy (XVIIIe siècle). Assez luxueux pour avoir possédé une salle de théâtre, ce château fut la demeure d'Aimé Picquet du Boisguy, qui, le , le jour de la « révolte de la Saint-Joseph », alors âgé de dix-sept ans, prit la tête des chouans de la région.
  • Manoir des Âcres. On accède au logis par une tour d'escalier octogonale[29].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[30].
  1. INSEE : évolution de la population de l'aire urbaine de Fougères.
  2. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Parigné et Fougères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Fougeres » (commune de Fougères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Fougeres » (commune de Fougères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 85 (lire en ligne)
  17. Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988, (ISBN 2-08-211173-3).
  18. Joseph Chardonnet, "Rennes et la Haute-Bretagne", éditions France-Empire, 1980
  19. a et b http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=37961
  20. Réélection 2008 : Portail internet des services de l'État
  21. « Maurice Janvier entame son premier mandat de maire », Ouest-France, 1er avril 2014.
  22. Ouest-France, « Parigné. Hervé Guillard élu maire de la commune », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Les soeurs Augustines quittent Parigné en mai », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. « Parigné Photos : après l'incendie, l'église de Parigné vue du ciel », sur La Chronique Républicaine (consulté le ).
  29. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 122.
  30. « Parigné sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)

Liens externes[modifier | modifier le code]