Parce que j'étais peintre

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Parce que j'étais peintre

Titre original Parce que j'étais peintre
Réalisation Christophe Cognet
Scénario Christophe Cognet
Pierre-François Moreau
Jean Breschand
Sociétés de production La Huit Production, Augenschein Filmproduction
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Documentaire
Durée 100 minutes
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Parce que j'étais peintre[1] est un documentaire de long métrage franco- allemand réalisé par Christophe Cognet, écrit par Christophe Cognet, Pierre-François Moreau et Jean Breschand, présenté pour la première fois au Festival international du film de Rome en 2013, et sorti en salle en France le .

Ce film est une enquête sur les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis entre 1933 et 1945. Il y en aurait 30.000. C’est aussi un dialogue avec quatre artistes déportés encore vivants : Yehuda Bacon, José Fosty, Walter Spitzer, Samuel Willenberg. Krystyna Zaorska y apparaît également. Ce film a obtenu le Grand Prix, en compétition internationale, aux Escales documentaires de La Rochelle à l'édition 2014[2].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Ce film va à la rencontre d'œuvres réalisées clandestinement à l'intérieur des camps nazis[3] ; des dessins, des lavis, des peintures aujourd'hui conservés dans les musées en Allemagne, en Pologne, en Israël, notamment. Le réalisateur dialogue avec quatre artistes déportés encore vivants : Yehuda Bacon, José Fosty, Walter Spitzer, Samuel Willenberg, qui évoquent les circonstances dans lesquelles ces œuvres ont été produites, et les souvenirs qui s'y attachent. Ces œuvres souvent anonymes représentent principalement la vie quotidienne dans les camps : l'appel, le travail forcé, les baraques, la soupe, les exécutions, le ramassage des morts... Entre méditation sur les lieux d'anciens camps, comme Auschwitz ou Treblinka, et visites de réserves de musées, en Allemagne, en Pologne, en Israël, ce film interroge sur la notion de beauté et sur ce que signifie l'honneur d'être un artiste à travers le geste fragile du dessin au cœur de cette tragédie humaine que furent les camps de concentration et d'extermination.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Grand Prix des Escales documentaires de La Rochelle 2014, France[4].
  • Festival international du film de Rome 2013 : sélection officielle.
  • Bildraush, filmsfest Basel 2014, Suisse
  • Jérusalem film festival 2014, Israël
  • Fidocs 2014, Santiago du Chili, Chili
  • Mostra de Sao Paulo 2015, Brésil
  • Leeds International Film Festival 2014, Angleterre
  • Jewish international Film Festival 2014, Australie et Nouvelle-Zélande
  • Miami Jewish Film festival 2015, États-Unis
  • Cinébanlieue 2014, Paris
  • Escales documentaires 2014, La Rochelle
  • Cine’Arts 2014, Cherbourg
  • Ciné Guerre et Mémoire 2014, Nantua

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1], UniFrance.
  2. [2], Sudouest.fr, 16.11.2014.
  3. [3], Le Monde.fr, 04.03.2014.
  4. Les Escales Documentaires, palmarès 2014[4] « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)

Liens externes[modifier | modifier le code]