Papafava
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Le nom Papafava trouve son origine dans un surnom pour une personne qui est associée à un office ecclésiastique, soit comme employé, soit comme Père. Il est dérivé de l'italien papa', qui signifie père ou pape.
Des variantes de ce nom sont:
- Papa, lo Papa, Papotto
- Papaccio, Papazzo, Papallo
- Papadomenico
- Papadonno, Papajanni, Pappaianni
- Papaleo, Papaleone, Papalenoi,
- Papalìa,
- Papaluca, Papandrea, Papapietro
- Papazzoni, Papacoda, Papacizza, Papadia
- Papareschi, Papaivano, Paparusso, Papasergio, ...
Origines[modifier | modifier le code]
La famille italienne Papafava dei Carraresi peut tracer ses origines avant le XIe siècle et beaucoup de documentation généalogique est toujours gardée dans les archives familiales. Le premier document reconnaissant l'autorité d'un membre de la famille sur le territoire au sud-est de Padoue date de 970.
Pendant les XIIe et XIIIe siècles, les da Carrara, ou Carraresi, sont devenus plus puissants et influents, étendant leurs domaines au sud de Padoue. En 1114, les da Carrarasi furent anoblis par l'empereur Henri V. Après la réorganisation féodale initiée par Frédéric Barberousse, ils sont devenus les vassaux de l'empire comme les actes d'anoblissement de 1184 et 1237 en témoignent. Pendant le XIVe siècle, la famille a atteint le sommet de sa puissance et splendeur et le , Giacomo da Carrara a été créé Capitaine Général perpétuel, marquant la fin de l'autorité des Comunes et le début du régime des seigneurs. Pendant leur règne les Carrara étaient des guerriers vaillants, des dirigeants compétents et le soutien des arts et des lettres. La pièce en argent de quatre soldo fut une des monnaies les plus répandues au nord de l'Italie. La famille abrita Petrarque, qui leur consacra son œuvre politique importante de Republica bene aministrata.
Les Carraresi ont exercé le pouvoir seigneurial de Padoue de 1318 à 1405, année dans laquelle ils ont été battus par les Vénitiens. Francesco Novello da Carrara et deux de ses trois fils ont alors été assassinés dans les prisons vénitiennes. Teddea Ariosti, la veuve de Giacomo Papafava da Carrara, son cousin et capitaine de l'armée de Francesco Novello, eut les plus grandes difficultés à défendre le patrimoine de ses trois enfants qui n'avaient pas encore atteint la majorité, les Vénitiens en colère saisissant toutes leurs propriétés dans la Vénétie. Elle réussit à discuter l'origine Carraresi des propriétés dans le Rovolon, qui venaient de sa belle-mère, Schinelli.
Famille patricienne de Venise[modifier | modifier le code]
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La branche originaire s'établit à Venise, où, grâce leur soutien financier à la République dans la guerre de Candie contre les Ottomans, ils furent agrégés en 1652 à la noblesse vénitienne dans la personne du Chevalier Bonifacio Papafava. Leur noblesse fut confirmée par le Gouvernement impérial autrichien par Résolution Souveraine du .
Les armes des Papafava sont écartelé aux premier et quatrième d'argent à un train de chariot de gueules avec ses quatre roues en pal le limon en haut (des Carraresi) aux deuxième et troisième d'argent au lion d'azur chargé d'un écusson bordé de gueules et surchargé du meuble du premier (des Papafava).
Une branche secondaire, les Papafava Antonini, résidents de Padoue, ne furent jamais agrégés au patriciat vénitien mais ils obtinrent le titre comtal connexe à la juridiction civile et criminelle des villes de Silvella et Coseano dont ils furent investis le par le doge Pietro Grimani. Après la chute de la Sérénissime, leur noblesse fut reconnue par Vienne par Résolution Souveraine du , tandis que le rang de comtes de l'empire de l'Autriche leur fut accordé le .
Leurs armes sont d'azur à deux trains de chariot de gueules accostés de deux lions affrontés d'or.