Paolo Intini
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Paolo Intini
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Paolo Intini est un artiste peintre italien du trompe-l'œil et de portraits né à Monopoli le 5 février 1921. Il vécut à Paris et appartint au Mouvement Trompe-l'œil/Réalité fondé par Henri Cadiou. Il est mort en 2014.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Né à Monopoli, Palo Intini s'installe en France en 1948[1]. Il se consacre au trompe-l'œil à partir de 1967[2].
L'artiste meurt en 2014. Une partie de son atelier (soixante-six toiles) est dispersée le 15 avril 2015 par les commissaires-priseurs Olivier Rieuner et Vincent de Muizon à l'Hôtel Drouot à Paris[3].
Expositions[modifier | modifier le code]
Expositions personnelles[modifier | modifier le code]
- Intini - Trompe-l'œil contemporain, peintures 1964-1989, maison de l'UNESCO, Paris, septembre 1989.
Expositions collectives[modifier | modifier le code]
- Le groupe Trompe-l'œil/Réalité, Centre culturel de New York et Cororan Gallery, Washington, 1973.
- Musée de Villeneuve-sur-Lot, 1981.
- MUDO - Musée de l'Oise, Beauvais, 1986.
- Musées de Tokyo, Osaka et Kyoto, 1986.
- Institut de France, Paris, 1987.
- Trompe-l'œil/Réalité, Galerie municipale d'art contemporain de Chamalières, février-mars 1999[4].
- Le trompe-l'œil - L'œil trompé : Janine Delaporte, Pierre Intini, Nadine Le Prince, Daniel Solnon, Gérard Willeminot, maison des arts, Antony, 2001.
- 3e Biennale des beaux-arts de Saint-Avold, maison des assocations, Saint-Avold, 2007[5].
- Plusieurs participations non datées : Salon Comparaisons, Salon des indépendants[1]
Réception critique[modifier | modifier le code]
- « Paolo Intini est l'homme du superréalisme du cœur et de la raison. Son trompe-l'œil est d'autant plus saisissant qu'il incarne la magie de l'homme et de sa passion. La rouille est la patine de l'émotion, la trace de la pulsion de mort dans l'élan vital. » - Pierre Restany[6]
- « À partir de 1967, toujours fidèle à la rigueur du dessin et au respect des valeurs, ses compositions constituent des trompe-l'œil à la manière de ceux du XVIIIe siècle, mais faisant intervenir des éléments contemporains : objets actuels en plastique ou rouillés, imitations de collages d'affiches. » - Dictionnaire Bénézit[1]
- « L'objet usé incarne notre mémoire, disent certains poètes. C'est sur les peaux des cartons, des planches et des tôles que Paolo Intini grave les signes de notre existence. Voilà peut-être pourquoi ses œuvres nous vont droit au cœur. » - Martin Monestier[7]
Collections publiques[modifier | modifier le code]
France[modifier | modifier le code]
- Musée Carnavalet, Paris, trois peintures :
- Autoportrait, vers 1988[8].
- La Tour Eiffel, 1988[9].
- Le Pont Marie, 1988[10].
Italie[modifier | modifier le code]
- Pinacothèque métropolitaine de Bari.
- Diocèse de Conversano-Monopoli, Conversano, Apertura sulla Vecchia Monopoli, huile sur toile[11].
- Ville de Monopoli[12],[13].
- Musées du Capitole, Rome.
Collections privées[modifier | modifier le code]
- Collection Martin Monestier, Société de consommation, huile sur toile en trompe-l'œil, vers 1970[14].
Références[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.7, p.357.
- Art acrtif, Paolo Intini, biographie
- La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°46, avril 2015 et Olivier Rieuner et Vincent de Muizon, catalogue "Arts des XIXe et XXe siècles", 15 avril 2015.
- Galerie d'art contemporain de Chamalières, Trompe-l'œil/Réalité, présentation de l'exposition, 1999
- Plastica Naboria - Les arts plastiques à Saint-Avold, 3e Biennale des beaux-arts : les artistes du groupe Trompe-l'œil, 2007
- Pierre Restany, « Paolo Intini », Trompe-l'œil/Réalité, catalogue de l'exposition, Galerie d'art contemporain de Chamalières, 1999.
- Martin Monestier, Le trompe-l'œil contemporain, éditions Place des Victoires, 2009.
- Musée Carnavalet, "Autoportrait" par Paolo Intini dans les collections
- Musée Carnavalet, "La Tour Eiffel" par Paolo Intini dans les collections
- Musée Carnavaler, "Le Pont Marie" par Paolo Intini dans les collections
- Ville de Monopoli, Paolo Intini fidèle à sa terre d'origine
- Monopoli Libera, Paolo Intini offre un tableau à sa ville natale, octobre 2011
- Ville de Monopoli, Cérémonie de la remise d'une œuvre de Paolo Intini, octobre 2011
- Côte basque Enchères, Collection Martin Monestier, n°13 du catalogue, 24 octobre 2015
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Intini - Trompe-l'œil contemporain, éditions de l'UNESCO, 1989.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Gründ, 1999.
- Association Mouvement art collectif (préface de Pierre Gilou, textes de Jean-Claude Ancet, Jehan Despert, Marie-Christine Hugonat, Nicole Lamothe et Pierre Restany), Six artistes du groupe Trompe-l'œil : Pierre Ducorbeau, Pierre Gilou, Paolo Intini, Michel Lefèbvre, Albert Le Goinvec, Daniel Solnon, éditions de la Galerie d'art contemporain de Chamalières, 1999.
- Martin Monestier, Le trompe-l'œil contemporain, éditions Place des Victoires, 2009.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Art actif, Paolo Intini (Paolo Intini par Pitigrilli, 1968).
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Bénézit