Panzerdivision

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Panzer IV de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend en France en 1944.

La Panzerdivision[a] (au pluriel Panzerdivisionen, abréviation : PzDiv) est le nom allemand équivalent de la division blindée. Panzerdivision est souvent utilisé en français pour désigner la division blindée de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Il y eut des Panzerdivisionen dans la Waffen-SS et même une dans la Luftwaffe.

Organisation sous le IIIe Reich[modifier | modifier le code]

Panzer II et IV durant l'opération Barbarossa en .

La Panzerwaffe avec ses Panzerdivisionen a été le fer de lance de l'armée allemande qui lui a permis de remporter de nombreuses victoires, rapides et décisives, dans les premiers mois du conflit mondial, dans un type de guerre qui fut appelé le Blitzkrieg. La PzDiv était composée d'un régiment blindé (à l'origine de deux régiments), mais aussi d'infanterie, d'artillerie et de diverses troupes (transmissions, génie), plus des services, qui assurèrent une efficience interrarme. Le ratio des éléments de la Panzerdivision a évolué au fil du temps. Une Panzerdivision au début de la Seconde Guerre mondiale pouvait disposer sur le papier de plus de 300 chars de combat et d'une force de 15 000 hommes. En 1941, les Panzerdivisionen sont davantage motorisées par véhicules à moteur ; à contrario en 1945, les tables d'organisation de la PzDiv prévoient des bataillons d'infanterie cyclistes et davantage d'unités de train hippomobiles, marquant la défaite militaire mais aussi économique du Troisième Reich. Le concept d'unité fortement blindée et réunissant la plupart des systèmes d'arme terrestres est toutefois encore présent de nos jours.

La division blindée type 1935[modifier | modifier le code]

Les trois premières divisions blindées formées en 1935 le sont sur un même modèle ; elles ont toutes un état-major divisionnaire (Divisionkommando) avec une section motocycliste (Kradmeldzug) et un bureau de cartographie motorisée (Kartenstelle (mot)).

  • Une brigade blindée (Panzerbrigade) avec un total théorique de 324 engins blindés (panzer).
  • Une brigade d'infanterie motorisée 'Schützenbrigade)
  • Un bataillon de reconnaissance (Aufklärungsabteilung)
  • Un bataillon antichar (Pz. Abw. Abteilung)
  • Un régiment motorisé d'artillerie (Artillerieregiment (mot))
  • Un bataillon motorisé du génie (Pionierabteilung (mot))
  • Un bataillon motorisé des transmissions (Nachrichtenabteilung (mot))
  • Des services de réapprovisionnement (Nachschubdienste)
  • Des services de gestion (Verwaltungsdienste)
  • Une unité médicale (Sanitätsdienste)
  • Une unité motorisée de gendarmerie (Feldgendarerietrupp (mot))
  • Un bureau motorisé des postes aux armées (Feldpostamt (mot))

La division blindée type 1939[modifier | modifier le code]

Cette organisation concerne les quatre divisions blindées de la Heer. Les quatre leichte-Divisionen (divisions légères) établies pour satisfaire la cavalerie ont une organisation différente (un seul bataillon blindé). Leurs performances mitigées entraînent leur transformation en Panzerdivision (6e à 9e) à l'issue de la campagne de Pologne.

Diagramme (en anglais) d'une Panzerdivision type 1939.
  • Brigade blindée : deux régiments à deux bataillons blindés. Ces quatre Abteilungen comprennent chacun 3 compagnies, dont une dotée éventuellement de chars moyens.
    • Panzer-Regiment
    • Panzer-Regiment
  • Brigade d'infanterie motorisée
    • Régiment d'infanterie, à 2 bataillons motorisés.
    • Bataillon motocycliste (Kradschützenbataillon)
  • Bataillon de reconnaissance motorisé (Aufklärungsabteilung (mot.))
  • Bataillon antichar motorisé (Panzer-Abwehr-Abteilung) : 3 compagnies PaK et 1 compagnie Flak.
  • Bataillon motorisé du génie
  • Régiment motorisé d'artillerie, à 2 bataillons de 3 batteries ; 24 pièces au total[1].

Le , l'organisation théorique d'une division Panzer est révisé (division blindée type 1940). La brigade blindée reste inchangée. L'infanterie est portée à deux régiments motorisés, assortis parfois du bataillon motocycliste[2].

Une charge de base ou Verbrauchssatz (en abrégé VS) est la quantité de carburant nécessaire à chaque véhicule d'une formation donnée pour parcourir 100 km. La quantité de carburant dans 1 VS varie en fonction de la structure et de l'équipement de l'unité; dans la 5. Panzer-Division durant la bataille de France en mai 1940, 1 VS équivalait à 182 000 litres d'essence, 26 000 litres de diesel et 5 000 litres d'huile moteur, pour un total de 213 tonnes[3].

La division blindée type 1941[modifier | modifier le code]

En prévision de l'invasion de l'Union Soviétique, Opération Barbarossa, en , il est décidé de doubler le nombre de Panzerdivisionen. En l'absence d'une production industrielle suffisante, l'accroissement se fait en retirant un des deux régiments blindés à ces grandes unités. L'affaiblissement apparent est compensé par un déploiement et une puissance accrus des panzer moyens, même si demeurent des chars légers (Pz.Kpfw. II) ou en voie d'obsolescence (Pz.Kpfw. 38(t)). De plus, la division blindée, moins lourde, s'avère d'une gestion logistique plus aisée d'un point de vue stratégique.

L'organisation de la Panzer-Division Typ 41 sera effective du au . La Panzer-Division Typ 42 demeure assez proche, avec un bataillon de reconnaissance (Panzer-Aufklärungs-Abteilung) englobant les motocyclistes, et certains bataillons antichars qui seront dotés d'automoteurs de chasse.

  • Régiment blindé (Panzer-Regiment). Deux ou trois bataillons blindés, selon les divisions.
  • Schützen-Brigade, deux régiments d'infanterie portée, à deux bataillons motorisés.
  • Bataillon de reconnaissance
  • Bataillon motocycliste (Kradschützen-Bataillon)
  • Bataillon antichar (Pak Abteilung)
  • Régiment d'artillerie, à 3 bataillons
  • Bataillon du génie
  • Bataillon de logistique
  • Bataillon de transmissions
  • Unité médicale, Feldgendarmerie, poste

Les divisions blindées SS[modifier | modifier le code]

Un décret du accordait déjà quatre compagnies de chars à la SS-VT. Cela ne pût se réaliser avec la déclaration de guerre. Mais la direction de la SS n'aura de cesse d'obtenir une composante blindée à ses divisions majeures. Dès le 1er est constituée une compagnie blindé hors-rang, sous l'égide du SS-FHA et le commandement de Wilhelm Mohnke. En quelques mois, il est question d'attribuer un bataillon blindé à chacune des quatre (premières) divisions motorisées SS. Mais les configurations proposées ne correspondent pas aux tableaux d'organisation de l'Armée ; de plus, la dotation en chars demeurent l'apanage du commandement des troupes blindées. Finalement, la décision de créer quatre SS-Panzer-Grenadier-Divisionen est officialisée à la fin de 1942 (LSSAH, Das Reich, Totenköpf, Wiking), ouvrant « un nouveau chapitre de l'histoire de la Waffen-SS » (Paul Hausser, ). Avec deux bataillons blindés et un groupe de canons d'assaut, ces formations sont de facto semblables à une panzer-division, titre qu'elles acquerront l'année suivante, et semblent se conformer à l'organisation standard de la Heer. Néanmoins, selon une volonté typique de l'Ordre noir pour ses unités militaires, l'accroissement de la puissance des grandes unités se concrétise de diverses façons. Les plus flagrantes sont la dotation de six bataillons de panzergrenadiere au lieu de quatre et l'ajout, en 1943, d'une compagnie organique de chars lourds Tiger (également accordé à la division Großdeutschland). Elle sera ultérieurement retirée aux divisions blindées et intégrée aux bataillons de chars lourds indépendants. Une SS-Panzer-division comprend ainsi jusqu'à 4 000 hommes de plus qu'une division panzer classique[4]. Entre-autres écarts de dotation « surnuméraire » avec la division blindée type 1944, une division blindée SS se voit octroyer en moyenne 76 % de mitrailleuses légères en plus, 44 % de mortiers lourds, 115 % de Pak 40 antichar, 50 % de 88 mm antiaériens, 38 % de voitures blindées de reconnaissance, 48 % de chasseurs de char (JgPz IV. 31 engins au lieu de 21)[5].

La division blindée type 1943[modifier | modifier le code]

L'organisation de la Typ 43 date du 24 septembre 1943 et sera effective jusqu'en août de l'année suivante[6]. Elle compte environ 17 000 hommes[7].

La division blindée type 1944[modifier | modifier le code]

La structure des panzer-divisionen en 1944 va beaucoup évoluer, comme on peut le voir sur les Kriegstärkenachweisunge (K.St.N ou dotation en effectifs de guerre[9]) au gré des combats. Elle demeure proche de l'organisation de 1943, avec un effectif théorique de 14 557 soldats (environ 10 000 en pratique)[7]. Le tableau d'organisation définit un format bien plus rigide que ce que permet le système des combat commands américains[4]. Ceci est partiellement compensé par l'usage courant des kampfgruppen, où les blindés légers du bataillon de reconnaissance sont souvent très présents.

Il est à noter que les divisions de volksgrenadiers créées dans les derniers mois de 1944, ne sont ni « blindées » ni « mécanisées », mais elles intègrent dans leur bataillon antichar des automoteurs (en particulier une compagnie lourde gepanzerte de Jagdpanzer 38(t)).

La division blindée type 1945[modifier | modifier le code]

La Panzer-division Typ 1945 n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est définie par le Generalinspekteur der Panzertruppen moins de deux mois avant la défaite, alors que les frontières du Reich sont franchies par les alliés et que le tissu industriel se délite. La table d'organisation du accorde toujours un régiment blindé à deux bataillons, mais celui-ci est désormais un gemischte panzer-regiment (régiment blindé mixte) où seul le premier bataillon comprend des panzers. Le deuxième est composé de panzer-grenadiers. Le régiment est ainsi composé au maximum de 54 chars, trois fois moins que dans la division Typ 1944. Encore s'agit-il d'une organisation théorique, voire chimérique, et Heinz Guderian prévoit qu'y soit substituée une Kampfgruppe Panzer-division Typ 1945, ne comptant qu'un seul régiment de panzer-grenadiere au lieu de deux, et avec des unités de reconnaissance et d'artillerie (réutilisant la traction chevaline) amoindries. La formation militaire des troupes est à l'avenant.

Avec de tels effectifs (11 400 hommes), la division blindé est bien en peine d'accomplir ses anciennes missions, et n'a plus qu'un impact local. Désormais, c'est à l'échelon supérieur qu'est dévolu le rôle des divisions blindés. Inspirés des corps blindés soviétiques, ce sont les Panzer-Korps (Corps de blindés) qui concentrent puissance tactique, logistique propre et autonomie. Ils sont souvent basés sur les grandes unités « historiques », tels les I. SS-Panzer-Korps « Leibstandarte Adolf Hitler », Panzer-Korps « Großdeutschland » et Panzer-Korps « Feldherrnhalle», Fallschirm-Panzer-Korps « Hermann Göring »[10]. Ils regroupent deux panzerdivisionen. Il n'est plus fait formellement de distinction entre division panzer et division de panzergrenadiers[4].

Tactiques et usages[modifier | modifier le code]

En , la France disposait de plus de blindés que l'Allemagne, mais ils étaient dispersés dans de petites unités comme support de l'infanterie. « Le , la Wehrmacht lança dans la bataille 2 245 chars, sur les 3 505 chars dont elle disposait. En face, il y avait 3 383 chars français, britanniques, belges et néerlandais. (...) Les Allemands firent un bien meilleur usage de leur blindés. »[13]. La Wehrmacht disposait de dix divisions blindées lors de la bataille de France, voici les types de chars de combat en service en -[14] :

  • 1. PzDiv 256 blindés : 52 Pz I, 98 Pz II, 58 pz III, 40 pz IV, 8 PzBef[b] ;
  • 2. PzDiv 266 blindés : 45 Pz I, 115 Pz II, 58 Pz III, 32 Pz IV, 16 PzBef ;
  • 3. PzDiv 341 blindés : 117 Pz I, 129 Pz II, 42 Pz III, 26 Pz IV, 27 PzBef ;
  • 4. PzDiv 314 blindés : 135 Pz I, 105 Pz II, 40 Pz III, 24 Pz IV, 10 PzBef ;
  • 5. PzDiv 327 blindés : 97 Pz I, 120 Pz II, 52 Pz III, 32 Pz IV, 26 PzBef ;
  • 6. PzDiv 223 blindés : 60 Pz II, 118 Pz 35(t)[c], 31 Pz IV, 16 PzBef ;
  • 7. PzDiv 225 blindés : 34 Pz I, 68 Pz II, 91 Pz 38(t)[c], 24 Pz IV, 8 PzBef 38(t)[c] ;
  • 8. PzDiv 212 blindés : 58 Pz II, 116 Pz 38(t)[c], 23 Pz IV, 15 PzBef 38(t)[c] ;
  • 9. PzDiv 153 blindés : 30 Pz I, 54 Pz II, 41 Pz III, 16 Pz IV, 12 PzBef ;
  • 10. PzDiv 265 blindés : 44 Pz I, 113 Pz II, 58 Pz III, 32 Pz IV, 18 PzBef.

À noter la disparité des effectifs entre les divisions qui varie du simple au double (150 à 320 chars), ainsi que la disparité des dotations dans les chars. On peut aussi noter que les nouvelles divisions (les 6, 7, 8, 9 et 10) sont les moins bien dotées numériquement mais les seules où on trouve les chars tchèques Pz 35(t) et Pz 38(t).

Unité Chars le
[15]
(invasion de la Pologne)
Chars le
22 juin 1941[16]
(opération Barbarossa)
1re Panzerdivision 309 145
2e Panzerdivision 322 0[d]
3e Panzerdivision 391 215
4e Panzerdivision 341 166
5e Panzerdivision 335 0[e]
10e Panzerdvision 150 182
Panzerdivision Kempf 164 0[f]
1re division légère / 6e Panzerdivision 226 245[g]
2e division légère / 7e Panzerdivision 85 265[g]
3e division légère / 8e Panzerdivision 80 212[f]
4e division légère/ 9e Panzerdivision 62 143[g]
Panzer-Regiment 25 225 0[f]
11e Panzerdivision 0[h] 143
12e Panzerdivision 0[h] 293
13e Panzerdivision 0[h] 149
14e Panzerdivision 0[h] 147
16e Panzerdivision 0[h] 146
17e Panzerdivision 0[h] 202
18e Panzerdivision 0[h] 218
19e Panzerdivision 0[h] 228
20e Panzerdivision 0[h] 229
Un Panzer IV de la 3. Panzerdivision en Russie.
Des véhicules de la 21. Panzerdivision durant la guerre du désert en 1942.

Liste des divisions de la Wehrmacht Heer comprenant des unités de panzers[modifier | modifier le code]

Symboles Division Unité de panzers Création/Dissolution Théâtre d'opérations Garnison
1. Panzerdivision Panzer-Regiment 1

Panzer-Regiment 2

1935–1945 Pologne, France, Front de l'Est Weimar
2. Panzerdivision Panzer-Regiment 3

Panzer-Regiment 4

1935–1945 Pologne, France, Balkans, Front de l'Est, Normandie, Ardennes Vienne
3. Panzerdivision Panzer-Regiment 5

Panzer-Regiment 6

1935–1945 Pologne, France, Front de l'Est Berlin
3. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 103 1940–1945 Pologne, France, Front de l'Est, Italie, Allemagne Francfort-sur-l'Oder
4. Panzer-Division Panzer-Regiment 35

Panzer-Regiment 36

1938–1945 Pologne, France, Front de l'Est Wurtzbourg
5. Panzer-Division Panzer-Regiment 15

Panzer-Regiment 31

1938–1945 Pologne, France, Balkans, Front de l'Est Opole
6. Panzer-Division Panzer-Regiment 11 1939–1945 France, Front de l'Est Wuppertal
7. Panzer-Division Panzer-Regiment 25 1938–1945 France, Front de l'Est Gera
8. Panzer-Division Panzer-Regiment 10 1939–1945 France, Balkans, Front de l'Est Cottbus
9. Panzer-Division Panzer-Regiment 33 1939–1945 France, Balkans, Front de l'Est, Normandie, Ardennes, Allemagne Sankt Pölten
10. Panzer-Division Panzer-Regiment 7 1939–1943 Pologne, France, Balkans, Front de l'Est, Afrique du Nord Prague
10. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 7 1943–1945 Front de l'Est Ratisbonne
11. Panzer-Division Panzer-Regiment 15 1940–1945 Balkans, Front de l'Est, Normandie, Ardennes
12. Panzer-Division Panzer-Regiment 29 1940–1945 Front de l'Est Stettin
13. Panzer-Division Panzer-Regiment 4 1940–1945 Front de l'Est Magdebourg
14. Panzer-Division Panzer-Regiment 36 1940–1945 Front de l'Est Dresde
15. Panzer-Division Panzer-Regiment 8 1940–1943 Afrique du Nord Landau in der Pfalz/Heidelberg
15. Panzer-Grenadier Division Panzer-Abteilung 115 1943–1945 Italie
16. Panzer-Division Panzer-Regiment 2 1940–1945 Front de l'Est, Italie Münster
16. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 116 1940–1945 Front de l'Est Münster
17. Panzerdivision Panzer-Regiment 39 1940–1945 Front de l'Est Augsbourg
18. Panzer-Division Panzer-Regiment 18 1940–1943 Front de l'Est Chemnitz
18. Panzer-Grenadier-Division Panzer-Abteilung 118 1943–1945 Front de l'Est Liegnitz
19. Panzer-Division Panzer-Regiment 27 1940–1945 Front de l'Est Hanovre
20. Panzer-Division Panzer-Regiment 21 1941–1945 Front de l'Est Erfurt
20. Panzer-Grenadier Division Panzer-Abteilung 8 1943–1945 Front de l'Est Hambourg
21. Panzer-Division Panzer-Regiment 5 1941–1945 Afrique du Nord, Normandie, Front de l'Est
22. Panzerdivision Panzer-Regiment 204 1941–1943 Front de l'Est France
23. Panzerdivision Panzer-Regiment 23 1941–1943 Front de l'Est France
24. Panzerdivision Panzer-Regiment 24 1941–1945 Front de l'Est Stablack en Prusse-Orientale
25. Panzerdivision Panzer-Regiment 9 1942–1945 Front de l'Est Norvège
25. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 5

Panzer-Abteilung 2107

1943–1945 Front de l'Est, Allemagne Ludwigsbourg
26. Panzerdivision Panzer-Regiment 26 1942–1945 Italie Potsdam
27. Panzerdivision Panzer-Abteilung 127 1942–1943 Front de l'Est Ukraine
29. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 129 1937–1945 Pologne, France, Front de l'Est, Italie Erfurt
Panzerdivision Clausewitz Panzer-Brigade 106

II. (SPW)/Panzer Rgt. Feldherrnhalle 1

1945 Allemagne Lauenburg/Elbe
60. Infanterie-Division (mot) Panzer-Abteilung 160 1940–1943 Balkans, Front de l'Est, Italie Danzig
90. Panzergrenadier-Division Panzer-Abteilung 190 1943–1945 Italie
116. Panzer-Division Panzer-Regiment 16 1944–1945 Allemagne France
155. Panzer-Division Reserve-Panzer Abteilung 7 1943–1944 France France
Panzerdivision Nr. 178 Pz.Ers. und Ausb.Abt. 15 1943–1944 Allemagne Liegnitz
179. Reserve Panzerdivision Reserve-Panzer Abteilung 1 1943–1944 France Weimar
232. Panzer-Division 1945 Front de l'Est Malacky
233. Panzer-Division Reserve-Panzer Abteilung 5 1943–1945 Danemark Francfort
273. Reserve Panzerdivision Panzer-Regiment 25/35 1943–1944 Allemagne Wurtzbourg
345. Infanterie-Division (mot.) Panzer-Abteilung 345

Panzer-Abteilung 129

1942–1943
386. Infanterie-Division (mot.) Panzer-Abteilung 386

Panzer-Abteilung 103

1942–1943 France
Panzerdivision Feldherrnhalle 1 Panzer-Regiment Feldherrnhalle 1945 Front de l'Est
Panzerdivision Feldherrnhalle 2 Panzer-Regiment Feldherrnhalle 2 1945 Front de l'Est Danzig
Führer Begleit Division Panzer-Regiment 102 1945 Front de l'Est
Führer Grenadier Division Panzer-Regiment 101 1945 Front de l'Est
Panzergrenadier-Division Großdeutschland Panzer-Regiment Großdeutschland 1943 Front de l'Est
Panzerdivision Holstein Panzer-Abteilung 44 1945 Front de l'Est
Panzerdivision Müncheberg Panzer-Abteilung Kummersdorf 1944–1945 Allemagne Berlin, Potsdam, Francfort
Panzerdivision Norwegen Panzer-Abteilung Norwegen 1943–1945 Norvège Norvège
Panzerdivision Döberitz Panzer-Abteilung Schlesien 1945 Allemagne Döberitz
Panzerdivision Jüterbog Panzer-Abteilung Jüterbog 1945 Allemagne Jüterborg
Panzerdivision Kempf Panzer-Regiment 7 1939 Pologne
Panzerdivision Kurmark Panzer-Regiment Kurmark 1945 Allemagne Francfort
Panzerdivision Schlesien Panzer-Abteilung Schlesien 1945 Allemagne Döberitz
Panzerdivision Tatra une Panzer-Kp. de la Pz.Ers. und Ausb.Abt. 4 1944-1945 Slovaquie
Panzer-Auffrischungs-Verband Krampnitz gemischtes Panzer Abt. Krampnitz 1945 Allemagne
Panzer-Lehr-Division Panzer-Lehr-Regiment 130 1944–1945 France, Allemagne Nancy, Verdun

Liste des divisions de la Waffen-SS comprenant des unités de panzer[modifier | modifier le code]

Chef de char Tigre I de la division Das Reich à Koursk en 1943
Symbole Division Unité de panzers Création/Dissolution Théâtre d'opération Garnison
1. SS-Panzerdivision Leibstandarte-SS-Adolf Hitler SS-Panzer-Regiment 1 1943–1945 Front de l'Est, Normandie, Ardennes, Allemagne Berlin
2. SS-Panzerdivision Das Reich SS-Panzer-Regiment 2 1943–1945 Front de l'Est, Normandie, Ardennes, Allemagne
3. SS-Panzerdivision Totenkopf SS-Panzer-Regiment 3 1943–1945 Front de l'Est, Autriche
4. SS-Polizei-Panzergrenadier-Division SS-Polizei-Panzer-Abteilung 4 1943–1945 Balkans, Hongrie, Prusse-Orientale
5. SS-Panzerdivision Wiking SS-Panzer-Regiment 5 1943–1945 Front de l'Est
9. SS-Panzerdivision Hohenstaufen SS-Panzer-Regiment 9 1944–1945 France, Ukraine, Allemagne, Hongrie Reims
10. SS-Panzerdivision Frundsberg SS-Panzer-Regiment 10 1943–1945 France, Ukraine, Allemagne
11. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Nordland SS-Panzer-Abteilung 11 1943–1945 Front de l'Est
12. SS-Panzerdivision Hitlerjugend SS-Panzer-Regiment 12 1943–1945 Belgique, France, Normandie, Ardennes, Hongrie, Autriche Beverlo
16. SS-Panzergrenadier-Division Reichsführer SS SS-Panzer-Abteilung 16 1943–1945 Italie, Front de l'Est
17. SS-Panzergrenadier-Division Götz von Berlichingen SS-Panzer-Abteilung 17 1943–1945 France, Champagne, Sarre
18. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Horst Wessel SS-Panzer-Abteilung 18 1944–1945 Balkans, Hongrie, Allemagne

Liste des unités de la Luftwaffe comprenant des unités de panzers[modifier | modifier le code]

Symbole Unités Panzer-Regiment Création/Dissolution Théâtre d'opérations Garnison
Fallschirm-Panzerdivision 1 Hermann Göring[17] Panzer-Regiment Hermann Göring 1943–1945 Italie, Front de l'Est, Allemagne Berlin
1. Fallschirm-Armee Fallschirm-Panzer Regiment 21 (puis 1) 1943–1945 France, Pays-Bas

Les unités blindées d'instruction[modifier | modifier le code]

À partir de , des Panzer-Ausbildungs-Verbände (unités blindées d'instruction) sont créées dans la Heer. Ces Panzer Verbände sont de composition variable qui dépend des circonstances. Elles résultent pour la plupart de la directive Aktion Leuthen de qui envoie aux combats l’ensemble des unités d’instruction dès qu'elles se trouvaient en première ligne sur le front.

  • Panzer Ausbildungs Verband Böhmen. Cette unité blindée est créée le [18]. Elle était composée de diverses unités d'entrainement.

Dans la Nationale Volksarmee (NVA)[modifier | modifier le code]

T-72M de la 9e division blindée en parade le 7 octobre 1988

À la formation de la Nationale Volksarmee par l'Allemagne de l'Est le , deux divisions blindées sont créées en cours d'année comprenant 3 régiments blindés tandis que les quatre divisions d'infanterie mécanisé d'active disposent également d'un régiment blindé. Chacune des deux régions militaires est-allemandes disposaient d'une division blindée et deux mécanisés. La RDA pouvant mobiliser quatre autres divisions d'infanterie mécanisé de réserve.

À la dissolution de cette armée à la suite de la réunification de l'Allemagne en , son parc blindé comprenait 2 400 chars de combat dont 550 T-72M, 1 700 T-54/T-55 modernisés et 150 chars légers amphibie PT-76[19].

Liste des divisions d'active de la Nationale Volksarmee comprenant des régiments de panzers[modifier | modifier le code]

Au , les régiments blindés sont répartis ainsi :

Division Unité de panzers Création/Dissolution Garnison
4. Motoriste-Schützen-Division (Erfurt) Panzerregiment 4 August Bebel - Gotha
11. Motorisierte-Schützen-Division (Halle) Panzerregiment 11 Otto Buchwitz 1956 - 1990 Zeithain (1956-1975)
Sondershausen (-1990)[20]
7. Panzerdivision (Dresde) Panzerregiment 14 Karol Swierczewski
Panzerregiment 15 Paul Hornick
Panzerregiment 16 Leo Jogiches
- Spremberg
Cottbus
Großenhain
1. Motorisierte-Schützen-Division (Potsdam) Panzerregiment 1 Friedrich Wolf
8. Motorisierte-Schützen-Division (Schwerin) Panzerregiment 8 Arthur Becker
9. Panzerdivision Heinz Hoffmann (Eggesin) Panzerregiment 21 Walter Empacher
Panzerregiment 22 Soja Kosmodemjanskaja
Panzerregiment 23 Julian Marchlewski

Dans la Bundeswehr[modifier | modifier le code]

Insigne de la Panzertruppe de la Heer.
Colonne de chars Leopard 1 ouest-allemand en 1965. Encore en service en très grand nombre jusqu'aux années 1990.
Organigramme en anglais de la 1st Panzer Division (Bundeswehr) (en).
Des Leopard 2 en 1986. Il sera en service jusqu'aux années 2030 au minimum.

À la suite de la recréation de l'armée ouest-allemande en 1955, la Heer devient rapidement l'armée de terre ouest-européenne ayant le plus grand nombre de blindés en ligne. Le principal char d'assaut dont elle disposa à ses débuts est le M48 Patton livré à partir de 1957 qui après avoir été remplacé dans les unités d'active par le char Leopard 1 à partir de la fin des années 1960 restera en service dans les forces territoriales jusqu'en 1993[21].

En 1959, elle aligne 11 divisions dont 4 blindées et 4 mécanisées: En 1989, elle dispose de 12 divisions dont 6 blindées et 4 mécanisées disposant de 4 800 chars dont environ 1 800 Leopard 2 en 1989 lors de la chute du mur de Berlin[22].

Dans les années 2010, à la suite d'importantes coupes dans les effectifs depuis la fin de la guerre froide, elle dispose de trois divisions dont les 1re et 10e divisions blindées. L'unique char en ligne depuis la fin des années 1990 est le Leopard 2 avec 457 en service en 2007, 395 prévus en 2012 dont plus de 260 en ligne. En , il était prévu que 225 soit en service mais il est annoncé à cette date une augmentation à 328 unités[23] avec une centaine de chars rachetés et modernisés à partir de 2017[24]. En , 320 sont en ligne dans 6 bataillons dont un de réserve doté de Léopard II A6, A6 M et A7 (un bataillon). Les A5 servent à cette date exclusivement pour simuler l'ennemi lors d’entraînements[25].

Liste des divisions blindées de la Bundeswehr[modifier | modifier le code]

Symboles Division Création Dissolution Garnison
1. Panzerdivision actif en 2021 Hanovre jusqu'en 2015
Oldenbourg depuis 2016
3. Panzerdivision Buxtehude
5. Panzerdivision Mainz
7. Panzerdivision Düsseldorf
10. Panzerdivision actif en 2021 Sigmaringen jusqu'en 2014
Veitshöchheim depuis
12. Panzerdivision Veitshöchheim

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. On rencontre aussi l'autre graphie allemande qui est également correcte : « Panzer-Division ».
  2. « Panzerbefehlswagen » : engin blindé de commandement, généralement de type SdKfz 250 ou SdKfz 251.
  3. a b c d et e La lettre « t » placée entre parenthèses ne sert pas à mentionner le poids du blindé, mais exprime simplement que le blindé est de fabrication tchécoslovaque.
  4. N'a pas participé à Barbarossa, les navires transportant la division ayant été coulés (1941).
  5. Est arrivée sur le front de l'Est après le déclenchement de Barbarossa.
  6. a b et c Fusionnée dans d'autres divisions après la campagne de Pologne.
  7. a b et c Bateaux de transport coulés en portant la division[Information douteuse].
  8. a b c d e f g h et i Formée après la campagne de Pologne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Lexikon der Wehrmacht - Gliederung Panzerdivision », sur lexikon-der-wehrmacht.de (consulté le ).
  2. United States. War Department. Military Intelligence Service, The German Armored Division, Washington, D.C. : War Dept., (lire en ligne)
  3. Robert Forczyk, Case Red: The Collapse of France, 2017, (ISBN 9781472824431)
  4. a b et c « La division panzer : un bricolage révolutionnaire et... limité ! », Guerres et Histoire, Mondadori, no 26,‎ , p. 40-63 (ISSN 2115-967X)
  5. Jean-Luc Leleu, La Waffen-SS : soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, , 1237 p. (ISBN 978-2-262-02488-8)
  6. D.L, « La Panzer-Division type 1943 », sur did.panzer.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  7. a et b Laurent Tirone, « Panzer-Division Typ 1944 : la somme de toutes les expériences », Trucks & Tanks Magazine, no 34,‎ , p. 28 (ISSN 1957-4193)
  8. « Panzer Division Type 43 », sur users.skynet.be (consulté le ).
  9. D.L, « LES K.ST.N ou Kriegstärkenachweisungen », sur did.panzer.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  10. Yann Mahé et Laurent Tirone, Wehrmacht 46 : l'arsenal du Reich, vol. I, Aix en Provence, Caraktère, , 160 p. (ISBN 978-2-916403-12-0), p. 76
  11. « Panzer Division Type 45 », sur users.skynet.be (consulté le ).
  12. D.L, « GLIEDERUNG d'une Panzer-Division type 1945- », sur did.panzer.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  13. Omer Bartov. L'armée d'Hitler. Hachette-Pluriel, 1999, p. 30
  14. Magazine Steel Master hors-série No 5
  15. Achtung Panzer.com - Polish Campaign consulté le .
  16. Achtung Panzer.com - Operation Barbarossa, consulté le .
  17. La Fallschirm-Panzer Division 1 Hermann Göring est un cas particulier. Cette division blindée faisait partie officiellement de la Luftwaffe, mais elle n'a été utilisée que dans le cadre de l'armée de terre allemande.
  18. Tessin, Georg. Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und der Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945. Tome 14, p. 35
  19. Vincent Bernard, « Die Nationale Volksarmee der DDR. L'autre armée allemande », Ligne de front, no HS no 3,‎ , p. 56-57.
  20. (de) « Geschichte des Panzerregiments »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur panzerregiment11.de (consulté le ).
  21. (en) « Medium Tank M48 Patton III », sur tanks-encyclopedia.com, (consulté le ).
  22. (en) « Heer - German Army - 1989< », sur /www.globalsecurity.org, (consulté le ).
  23. [1]
  24. [2]
  25. « Die Panzertruppe, l'arme blindée allemande : Noyau blindé de l’armée de terre allemande et acteur principal des opérations terrestres », Cavalerie,‎  lire en ligne

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anonyme. German Order of Battle 1944: The regiments, formations and units of the German ground forces. Arms and Armour Press, Londres, 1975.
    Reproduction d'un document militaire du Haut-Commandement des Alliés, datant de 1944.
  • Anonyme. The German Remplacement Army (Ersatzheer). Military Intelligence Division, War Departement, .
    Document militaire de l'Armée US.
  • Anonyme. The German Remplacement Army (Ersatzheer), Supplement May 1945. Military Intelligence Division, War Departement, .
    Document militaire de l'Armée US, supplément au The German Remplacement Army (Ersatzheer). édition de février 1945.
  • Absolon, Rudolf. Die Wehrmacht im Dritten Reich. Boppard, Harald Boldt. 6 vol.
  • Bartov, Omer. L'armée d'Hitler. Hachette-Pluriel, 1999.
  • Bishop, Chris et Rosado, Jorge. Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-45 : Le guide d'identification des blindés. Lodi, 2007. (ISBN 978-2846902878)
  • Charita, Josef et de Lannoy, François. Panzertruppen : les troupes blindées allemandes 1935-1945. Heimdal. (ISBN 2-840481-51-0)
  • Müller-Hillebrand, Burkhard. Das Heer 1933-1945. Frankfurt, Mittler & Sohn. 3 vol.
  • Tessin, Georg. Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und der Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945. Biblio-Verlag, Bissendorf. 17 vol.
  • Tessin, Georg. Deutsche Verbände und Truppen 1919-1939. Biblio-Verlag, Osnabrück.

Articles connexes[modifier | modifier le code]