Les Panthères roses

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Panthères Roses
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Les Panthères roses est une association d'activistes gays et lesbiennes se définissant comme « queers radicaux ».

Le mouvement fut créé à Montréal au début des années 2000 et est également présent à Paris, à Lisbonne et en Galice (Espagne). Ce groupe se fit connaître grâce à un reportage de Radio-Canada sur leur « sodomobile », une voiture sur laquelle on pouvait voir une effigie de Stephen Harper se faire sodomiser par une panthère rose faite en papier mâché, l'association l'utilisera pour perturber un congrès conservateur. Le groupe est apparu, en France, au moment de l'élection présidentielle de 2002.

Activités[modifier | modifier le code]

Les Panthères roses luttent contre l'homophobie, le sexisme, la transphobie, le racisme et le classisme[1]. Leurs activités rentrent dans les nouveaux mouvements sociaux et héritent des actions d'Act Up-Paris[2] et du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR). Mais l'association s'est aussi rapprochée des Indigènes de la République et de mouvements de la communauté musulmane, au nom de la lutte contre l'islamophobie, notamment sur la question du voile[3],[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif de recherche sur l'autonomie collective, Les Panthères roses de Montréal un collectif queer d'actions directes, Montréal, , 131 p. (ISBN 978-2-9811983-1-0, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphanie Kunert, « Dégenrer les codes : une pratique sémiotique de défigement », Semen. Revue de sémio-linguistique des textes et discours,‎ (ISSN 0761-2990, lire en ligne, consulté le ).
  2. Liane Henneron, « Être jeune féministe aujourd'hui : les rapports de génération dans le mouvement féministe contemporain », L'Homme et la société, vol. n° 158,‎ , p. 93–111 (ISSN 0018-4306, lire en ligne, consulté le ).
  3. Stéphane Leroy, « « Bats-toi ma sœur ». Appropriation de l’espace public urbain et contestation de la norme par les homosexuels », Métropoles,‎ (ISSN 1957-7788, lire en ligne, consulté le ).
  4. Cecilia Baeza, « L’expérience inédite et dérangeante du Collectif des Féministes pour l’Égalité », Nouvelles Questions Féministes, vol. Vol. 25,‎ , p. 150–154 (ISSN 0248-4951, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]