Panorama (peinture)

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Cyclorama de Gettysburg peint par le peintre français Paul Dominique Philippoteaux.
Illustration en vue de coupe de 1886 représentant le cyclorama de Gettysburg.

Un panorama (du grec pan, tout, et horama, spectacle), parfois aussi appelé cyclorama, est une peinture à 360 degrés de grande dimension, dont la production s'étend essentiellement entre la toute fin du XVIIIe et le début du XXe siècle, développée sur le mur intérieur d'une rotonde et donnant l'illusion de la réalité par des effets de perspective et de trompe-l'œil. Le bâtiment qui l'abrite a été également appelé panorama ou parfois cyclorama et comprend un dispositif d'immersion (estrade, plancher, système d'éclairage, faux terrain au premier plan, etc.). Par extension, bâtiment et procédé tendent à se confondre.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Les panoramas se présentaient sous la forme suivante : le spectateur était invité à entrer dans la rotonde en empruntant un tunnel plongé dans l'obscurité. Il débouchait alors au milieu d'une peinture circulaire dont il ne pouvait voir ni le haut, caché par un paravent, ni le bas, à cause d'une rambarde qui le maintenait à distance du tableau. La source de lumière était de même masquée par le paravent. La toile, d'au moins 7 mètres de haut et couvrant des murs circulaires de 17 à 50 mètres de diamètre, était exposée le plus souvent lors d'expositions et circulait d'une ville à l'autre, voire d'un pays à l'autre[1].

Problématique rencontrée[modifier | modifier le code]

Exemple d'illustration indiquant les points d'intérêt d'un panorama. Affiche réalisée par Henry Aston Barker pour promouvoir le panorama de Leicester Square peint par son père Robert Barker.

Au XIXe siècle, les panoramistes furent confronté à une problématique. Par souci de réalisme, un panorama doit être peint en respectant la hiérarchisation des détails visuels et les règles de la peinture réaliste afin d'être le plus immersif possible. Cependant, avec cette méthode, des repères emblématiques (monuments, bâtiments importants, etc.) peuvent être réduits à des détails de l’arrière-plan notamment à cause de la technique picturale de la perspective atmosphérique.

Une des solutions trouvées fut de peindre les lointains avec une précision extrême.

L'autre solution fut de produire des descriptifs textuels et des plans de visite. Ainsi, le panoramiste Robert Barker produisit des projections horizontales à l'intention des visiteurs de ses panoramas qui indiquaient tous les points d’intérêts de la vue[2].

Peintres panoramistes[modifier | modifier le code]

Inventeur[modifier | modifier le code]

Panorama de Londres de Robert Barker, 1792, vu du haut de la minoterie d'Albion Mills.

Le , le peintre britannique Robert Barker fait breveter son invention, une peinture circulaire qui absorbe l’observateur dans la scène représentée grâce à sa circularité et à l'éclairage particulier[3]. Il ouvre une première rotonde à Leicester Square qui présente des centaines de vues jusqu'à sa fermeture en 1861.

Autres peintres[modifier | modifier le code]

Le premier grand panoramiste français est Pierre Prévost (1764-1823)[4].

En , Robert Fulton obtient un brevet d'exploitation pour la France de l'invention de Barker et fait construire la première rotonde panoramique à Paris dans les jardins de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg où il expose une toile de Prévost intitulée Vue de Paris depuis les Tuileries[5] qu'il compose avec l'aide des peintres Constant Bourgeois, Jacques-Michel-Denis Delafontaine (1774-1851) et Jean Mouchet[6].

Une esquisse de 1833 représentant le panorama Vue de Paris depuis les Tuileries de Pierre Prévost.

Revendant le brevet à James William Thayer (1763-1835), celui-ci embaucha Prévost, entre autres, pour concevoir les grands panneaux, et fit construire deux rotondes au même endroit. Des dizaines de lieux d'exposition ouvrirent à Paris et en France tout au long du XIXe siècle sous forme de rotonde dont les armatures furent d'abord en bois, puis en fonte. Des panoramas peints ont été exécutés par exemple durant le règne de Napoléon pour représenter ses faits militaires.

Jean-Charles Langlois (1789-1870), dit « Le Colonel », connut également le succès avec ses peintures panoramiques. Il fut l'un des premiers à inclure des objets réels pour faire la transition entre la toile et le spectateur[7], comme les personnages en cire qu'évoque Proust[note 1]. Le premier panorama qu'il livre au public est celui de la Bataille de Navarin en 1830, puis la Prise d'Alger (1833), la Bataille de la Moskowa (1835), l’Incendie de Moscou (1837), la Bataille de Wagram (1840), la Bataille de Montereau (1842), la Bataille d'Eylau (1844), la Bataille des Pyramides (1853), la Siège de Sébastopol (1860), la Bataille de Solférino (1865). À sa mort, Langlois préparait la Bataille de Marengo.

Théophile Poilpot (1848-1915) fut réputé pour ses panoramas de batailles. Édouard Detaille et Alphonse de Neuville réalisent deux grands panoramas des batailles de Champigny et de Rezonville, qui sont découpés et vendus en tableaux.

Le peintre autrichien Johann Michael Sattler réalise le panorama de Salzbourg en 1829.

Panorama de Salzbourg, Johann Michael Sattler (1829).

En Allemagne, Louis Braun (1836-1916) est le peintre du panorama de Sedan, présenté à Francfort-sur-le-Main. Anton von Werner présente un panorama de la bataille de Sedan à Berlin, sur l'Alexanderplatz en 1881.

Panorama et cyclorama[modifier | modifier le code]

Le village néerlandais de Schéveningue, une petite section du panorama Mesdag (1880–1881), avec un faux terrain au premier plan.

Panorama et cyclorama tendent à devenir synonymes vers 1880[réf. nécessaire] : le deuxième terme est courant chez les auteurs anglophones, tandis qu'en France, par exemple, il tend à définir de préférence un dispositif propre à la scénographie théâtrale (voir cyclorama (théâtre)).

On relève que le cyclorama de Jérusalem (Panorama de Jérusalem au moment de la crucifixion du Christ, 1883) de l'artiste Paul Philippoteaux est l'un des plus grands du monde, mesurant 13 m de haut sur 115 m de long (Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec) ; un autre panorama de Philippoteaux, le Gettysburg Cyclorama, fut traduit en quatre versions, dont une longtemps exposée dans la ville de Boston, dans le Cyclorama Building (en), un bâtiment construit à cet effet en 1884. Une dizaine d'années plus tôt, Philippoteaux avait commencé à réaliser des peintures en cyclorama avec son père en s'inspirant des événements militaires entre autres de la guerre de 1870 et de la guerre de Sécession[8]. Il ne fut pas le seul : Lucien-Pierre Sergent et Joseph Bertrand illustrèrent également de cette façon certaines batailles de la guerre civile américaine qui eurent un gros succès et furent exposées à New York, Chicago, San Francisco et Tokyo (1891) dans des installations démontables et itinérantes. En 1885, Eugen Bracht présentait dans une rotonde à Philadelphie et à Kansas City la Bataille de Chattanooga.

Le Cinéorama présenté durant l'exposition universelle de 1900 à Paris s'inspire de ce dispositif.

Panoramas subsistants[modifier | modifier le code]

Des centaines de panoramas ont été réalisés, et seulement une trentaine est parvenue jusqu'à nous. L'un des plus récents est celui de la Bataille de Stalingrad exposée à Volgograd, mesurant 16 m de haut sur 120 m de long, la plus grande peinture existante en Russie.

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

La Rotonde Castellani (1879, Henri Rieck architecte), 10 boulevard Maurice Lemonnier et 19 rue Van Helmont, Bruxelles, est utilisée pour l'exposition de toiles panoramiques circulaires jusqu'en 1924, puis transformée en parking sous le nom de Parking Panorama. La charpente métallique d'origine est visible depuis le troisième étage du parking.

Toujours à Bruxelles, le Pavillon du panorama du Caire (1896, Ernest Van Humbeeck architecte), de style mauresque, est construit dans le parc du Cinquantenaire pour accueillir la toile panoramique circulaire Le Caire et les rives du Nil (1880-1881) de l'artiste peintre belge Émile Wauters, qui avait été exposée précédemment à Vienne (1882), à Munich et à La Haye (1887-1888). Attraction vedette de l'Exposition universelle de 1897, le pavillon et la peinture se détériorent rapidement et subissent des dommages de guerre. Après plusieurs fermetures temporaires et restaurations, une nouvelle restauration étant jugée trop coûteuse, le pavillon du panorama est définitivement fermé en 1963. En 1967, il est offert au roi Fayçal d'Arabie saoudite et transformé en mosquée (1975-1978).

À Waterloo, la toile du panorama de la bataille est toujours accrochée dans le bâtiment originel de 1912, au pied de la butte du Lion.

France[modifier | modifier le code]

À Paris, l'ancien Panorama National (1860, Gabriel Davioud architecte), d'un diamètre de 20 m) subsiste encore. Après avoir été transformé en Palais des Glaces, il abrite actuellement le Théâtre du Rond-Point. C'était la troisième rotonde construite pour le peintre Langlois, après celle bâtie par Hittorff (transformée, puis intégrée au Palais de l'Industrie voisin et disparue avec lui).

La Rotonde Marigny (1882), construite par Charles Garnier dans le carré Marigny dans la partie nord des Jardins des Champs-Élysées a également survécu. En 1883, y est présenté le panorama de la bataille de Buzenval de Poilpot et Jacob[9]. Elle a subi des transformations pour accueillir le Théâtre Marigny.

Le Panorama du Musée Guimet (1882), d'après Jules Chatron architecte) est encore bien visible depuis la place d'Iéna, au troisième étage de la rotonde de la bibliothèque historique du musée. Il a été modifiée par le percement de fenêtres pour être transformée en salle d'exposition[10].

Ukraine[modifier | modifier le code]

À Sébastopol, l'actuel musée du panorama de Sébastopol est le résultat de la reconstruction d'un musée antérieur du même nom (1905, V.I. Feldman architecte, O.I. Enberg ingénieur, A.A. Popov sculpteur) presque entièrement détruit dans le bombardement de Sébastopol par l'armée allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il avait été construit spécialement pour accueillir Le panorama du siège de Sébastopol (1901/1904) conçu par Franz Roubaud. Cette toile panoramique — également très fortement endommagée — a été reconstituée après la guerre.

Peinture[modifier | modifier le code]

Panoramas disparus[modifier | modifier le code]

Vue du panorama de Leicester square à Londres, érigé en 1794 (dessin, après 1822).

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Les deux rotondes (1800/1801) situées à l'entrée du passage des Panoramas (huile sur toile, vers 1825, musée Carnavalet).
Vue en coupe du panorama Français (dit de Reichshoffen) à Paris, dans Durm et al, Handbuch der architektur, tome 4, 1904, p. 285.
Affiche pour The Mississippi River Panorama de John Banvard présenté à l'Amory Hall de Boston (1847).

À Londres, le panorama de Leicester Square (1794 ; fermé en 1861) est un grand bâtiment de forme cylindrique, aujourd'hui disparu, érigé à l'initiative de l'artiste peintre Robert Barker (1739-1806), inventeur du concept du panorama pour lequel il détient un brevet déposé le . Dans l'intervalle, Barker avait montré des toiles circulaires d'abord à son domicile, puis dans une rotonde provisoire.

À Lourdes, le panorama de Lourdes (vers 1881/1882) est inauguré le , exploité jusqu'en 1955 et démoli en 1956. Il est construit tout spécialement pour l'exposition de la grande toile circulaire illustrant l'Apparition de Notre-Dame de Lourdes le (1881/1882) composée par Pierre Carrier-Belleuse en collaboration avec une équipe d'au moins six collègues.

À Paris, le panorama du jardin d'Apollon ou des Capucines[18] (1799), rue Neuve-des-Capucines, une rotonde de 17 m de diamètre sur 7 m de hauteur est édifiée à l'initiative de l'armateur américain James William Thayer et inaugurée en août 1799 avec une Vue de Paris depuis les Tuileries peinte par Pierre Prévost.

Les panoramas du jardin Montmorency (1800/1801 ; détruits en 1831), donnant sur le « Nouveau Cours » (boulevard Montmartre) sont également bâtis pour James William Thayer, ainsi que le passage des Panoramas — qui est percé au travers de l'entrée et du rez-de-chaussée de l'ancien hôtel Montmorency-Luxembourg (début du XVIIIe siècle), rue Saint-Marc pour doter ces rotondes d'un accès supplémentaire depuis le sud. Seul le nom de ce passage témoigne encore de l'existence des deux rotondes d'exposition qui s'élevaient jusqu'en 1831 de part et d'autre de l'entrée située sur le boulevard.

Le panorama de la rue des Marais-Saint-Martin (1831), rue Albert-Thomas depuis 1970, atteint un diamètre extérieur de 38 m, un diamètre intérieur de 35 m et une hauteur de 15 m). C'était la première salle exploitée par Jean-Charles Langlois.

Le panorama des Champs-Élysées (1839, Jacques Hittorff architecte) situé dans le grand carré des Champs-Élysées (aujourd'hui jardins des Champs-Élysées) présente un diamètre de 40 m pour une hauteur de 15 m). Cette seconde salle bâtie pour Jean-Charles Langlois est miraculeusement épargnée par le chantier ouvert pour la construction du palais de l'Industrie (1855, disparu). Située plus au sud, elle est annexée à ce dernier pour la durée de l'Exposition universelle de 1855, puis finalement démolie l'année suivante pour permettre l'aménagement d'un chemin d'accès à la Seine[19].
— Il convient de ne pas confondre le panorama des Champs-Élysées (détruit) avec le panorama National (1860, Gabriel Davioud architecte), premier du nom (et troisième des panoramas successivement dirigés par Langlois), qui subsiste (voir théâtre du Rond-Point).

Le panorama Français (1880, Charles Garnier architecte), 251 rue Saint-Honoré (1er arrondissment), communément nommé panorama de Reichshoffen tire ce deuxième nom de la peinture circulaire qui y est présentée à l'inauguration en 1882 : Les cuirassiers de Reichshoffen. Il est aussi désigné sous le nom de Panorama Valentino[réf. nécessaire]. Transformé et occupé par le Nouveau Cirque à partir de 1886, il est fermé en 1926.

Le panorama National (1881), second du nom, 5 rue de Berri présente la forme d'un polygone à seize cotés de diamètres 37,60 m × 36 m est érigée spécialement pour exploiter les peintures circulaires La Bataille de Champigny (1880-1882) puis La Bataille de Rezonville (1882-1883), toutes deux créées par Édouard Detaille et Alphonse de Neuville. La première y est exposée de 1882 à 1887, la seconde à partir de 1887[20] et jusqu'en 1892. L'édifice est ensuite transformé en « établissement vélocipédique Palais-Sport[21] » (inauguré en 1895[22] et non pas en 1890[23]) par la société anonyme du même nom, puis devient le « garage Berri » (vers 1908[24]). Celui-ci est encore en activité en 1980. Il a été remplacé par l'actuel passage couvert dénommé « galerie Berri-Washington ».

Aux États-Unis, le Panorama du Mississippi de John Banvard, achevé en 1846, montrant le paysage de la rivière sur une bande de 4 570 m sur 3,65 m de haut, considéré comme le plus grand du monde : les rouleaux, stockés dans un hangar de Coldspring Harbour (New York) prirent feu en 1891[25].

Peintures panoramiques découpées, disparues ou non localisées[modifier | modifier le code]

La Bataille de Champigny d'Édouard Detaille et Alphonse de Neuville, telle que représentée sur le livret descriptif vendu aux visiteurs du panorama..

Panoramas contemporains[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « … ces panoramas sous la rotonde desquels les personnages en cire du premier plan donnent à la toile peinte du fond l'apparence illusoire de la profondeur et du volume, nos yeux passant sans transition du parc cultivé aux hauteurs naturelles de Meudon et du mont Valérien ne savent pas où mettre une frontière, et font entrer la vraie campagne dans l'œuvre du jardinage dont ils projettent bien au-delà d'elle-même l'agrément artificiel … » (Proust, « À la recherche du temps perdu, édition 1919, tome 8 »), sur wikisource.org.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Germain Bapst, Essai sur l'histoire des panoramas et des dioramas (Extrait des rapports du jury international de l'exposition universelle de 1889), Paris, Impr. nationale : G. Masson, , 30 p. (lire en ligne).
  2. [PDF] Hélène Ibata, Le proche et le lointain : peinture panoramique et regards londoniens à l’aube du dix-neuvième siècle (thèse), (lire en ligne), p. 8-9 (112-113).
  3. G. Bapst, p. 7.
  4. Louis du Chalard & Antoine Gautier, Les panoramas orientaux du peintre Pierre Prévost (1764-1823), in Orients, Bulletin de l'association des anciens élèves et amis des langues orientales, juin 2010, p. 85-108.
  5. Le titre proposé à l'époque fut : Le Panorama ou tableau sans bornes, représentant une superbe vue de Paris et de ses environs, prise du haut du Palais des Tuileries, l'adresse était au Jardin dit d´Apollon, boulevard de Montmartre et le prix d´entrée de 1,50 franc par personne.
  6. (en) Don Herweck, Robert Fulton: Engineer of the Steamboat, Minneapolis, Compass Point Books, 2008, 40 p. (ISBN 978-0-75653-961-0), p. 17.
  7. G. Bapst, p. 22.
  8. (en) Dean S. Thomas, The Gettysburg Cyclorama: A Portrayal of the High Tide of the Confederacy Gettysburg, Pennsylvanie: Thomas Publications, 1989, pp. 17–19.
  9. Compagnie générale des panoramas nationaux, Panorama Marigny : Bataille de Buzenval (19 janvier 1871) par Poilpot et Jacob, Paris, Société générale des panoramas nationaux, , 20 p. (lire en ligne)
  10. « Un lieu - La bibliothèque historique » sur le site du Mnaag - musée national des arts asiatiques Guimet guimet.fr.
  11. « Le Panorama du Congo est resté dans un bon état, qui permettrait en tout cas d’envisager une restauration et une exposition », Éric Deffet, « L’incroyable histoire du Panorama de la Meuse », Le Soir, 23 avril 2011, page 25.
  12. « Le Panorama de la Bataille de l’Yser est en pièces. Mais des pièces qui composent malgré tout un témoignage historique important », ibidem.
  13. Éric Deffet, « L’incroyable histoire du Panorama de la Meuse », Le Soir, 23 avril 2011, page 25.
  14. Musée du Louvre, « Intérieur de l'abbaye de Westminster à Londres », (consulté le ).
  15. Musée du Louvres, « Intérieur de la basilique Saint-Pierre à Rome », (consulté le ).
  16. Vues du Panorama de la Bataille de Stalingrad.
  17. Historique et vues du Panorama du Siège de Sébastopol.
  18. Annoncé dans le Journal des Dames et des Modes, 1799, cité par Claude Lamboley dans « Petite histoire des panoramas ou la fascination de l'illusion », séance du de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, bulletin no 38, édition 2008, pp. 27-52.
  19. Bernard Comment, The Panorama, Reaktion Books, Londres, 2003.
  20. Panorama National, Bataille de Rézonville, récit de la bataille, explication du panorama, brochure, Paris, 1887.
  21. « Installations de l'établissement vélocipédiques "Palais-Sport", à Paris » dans Le Génie civil, Seizième année, t. XXVIII, No 709 du , p. 161.
  22. « Palais-Sport » dans l'hebdomadaire La Bicyclette N° 161, du qui apprend à ses lecteurs que le vernissage et l'inauguration publique de ce « magnifique établissement situé en plein Paris » ont eu lieu respectivement le 5 et le 6 juin.
  23. « Palais-Sport établissement vélocipédique », affiche réalisée par l'illustrateur Pal, impr. Paul Dupont, Paris, 1890 (?).
  24. Bernard Marrey, Le fer à Paris : Architectures, Picard, 1999, p. 117.
  25. Guiness-Hachette, Le Livre des extrêmes, Paris, Hachette, 1962, page 191.
  26. Panorama de la Défense de Paris contre les armées allemandes par Philippoteaux, explication précédée d'une notice historique avec carte du département de la Seine, Paul Dupont, Paris, 1872 (en ligne).
  27. Karl Baedeker, Paris et ses environs : avec les principaux itinéraires entre les pays limitrophes..., Karl Baedeker, Leipzig, 1878 (en ligne), p. 160.
  28. Bernard Schmitt, « L'Histoire du Panorama de Reichshoffen », (consulté le )
  29. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Pierre Mardaga, Liège, 1993, p. 201 (partiellement en ligne).
  30. Louis Du chalard, « Panorama de Constantinople pris de la Corne d’Or », Orients, Bulletin de l’association des anciens élèves et amis des langues orientales,‎ , p. 107-112 (lire en ligne)
  31. Pierre Carrier-Belleuse, La Mission patriotique de Jeanne d'Arc , huit tableaux de Pierre Carrier Belleuse, Paris, Librairie des Imprimeries, , 48 p. (lire en ligne).
  32. « Histoire des Panoramas » (consulté le ).
  33. Thiago Leitão de Souza, O Panorama : Da representação pictórico-espacial às experiências digitais, Mestrado em Urbanismo, Universidade Federal do Rio de Janeiro, 2007 - 2009.
  34. Makowiecky, Sandra, O tempo de Victor Meirelles e a Cidade de Florianópolis, In 19&20 - A revista eletrônica de DezenoveVinte, 2008; III (4).
  35. Mário César Coelho, Os Panoramas Perdidos de Victor Meirelles : aventuras de um pintor acadêmico nos caminhos da modernidade [« Les panoramas perdus de Victor Meirelles : aventures d’un peintre académique sur les chemins de la modernité »], UFSC, coll. « Tese de Doutorado [= thèse de doctorat] », , p. 94-120.
  36. Charles Castellani, Panorama le Tout-Paris / peint par Ch. Castellani ; photogravure Arents,, Paris, , 30 pages (lire en ligne).
  37. Alfred Choubrac, Panorama. Le tout Paris par Castellani, collection du Musée des arts décoratifs, Paris (voir l'affiche en ligne).
  38. Max De Nansouty, « Le Panorama de la Compagnie générale Transatlantique », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères,‎ , p. 17-20 (lire en ligne)
  39. Max De Nansouty, « Le Panorama du pont d'Iéna », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères,‎ , p. 373-374 (lire en ligne)
  40. Maurice Feuillet, « L'histoire d'un panorama », Le Mois littéraire et pittoresque,‎ , p. 550-566 (lire en ligne)
  41. Reproduction dans René Baschet (photographies de Neurdein frères et Maurice Baschet), Le Panorama : Exposition universelle, 1900 [lire en ligne].
  42. Gilles-Antoine Langlois, Folies, tivolis et attractions : Les premiers parcs de loisirs parisiens, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1991 p. 160.
  43. « Le Panorama de Londres attire maintenant la foule, Boulevard Montmartre, mais les connaisseurs assurent qu'il est bien inférieur à ceux de Paris et de Toulon, et sur-tout à celui de Lyon, exposé l'année dernière » est ce qu'apprend à ses lecteurs, en automne 1802, l'« observateur impartial » qui s'exprime par le biais du Coup de Fouet, ou Revue de tous les théâtres de Paris paru à la fin de l'An X à Paris (en ligne).
  44. Le Journal de l’Empire du 7 juin 1807 annonce l'ouverture, le jour même, du panorama d'Amsterdam en rappelant que « Londres et Boulogne sont toujours exposés dans l'une des rotondes, boulevard Montmartre. » (Voir « Feuilleton » du Journal de l'Empire du dimanche 7 juin 1807).
  45. M. B., « BEAUX- A RTS - Panorama de Tilsit. », Journal de l'Empire,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marc Besse, « Le panorama : voir et connaître au XIXe siècle », in J’aime les panoramas. S’approprier le monde, L. Madeline, J-R. Bouiller (dir.), Genève, Musées d’art et d’histoire de Genève, 2015, p. 58–66.
  • Patrick Désile, Généalogie de la lumière. Du panorama au cinéma, Paris, L'Harmattan, 2000 (ISBN 2-7384-9092-1)
  • Claude Lamboley, « Petite histoire des Panoramas ou la fascination de l’illusion », Bulletin de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, 2008, no  38, p. 37‑52 — [PDF] lire en ligne.
  • Isabelle Leroy, « La peinture de panorama et son développement en Belgique », sur www.koregos.org, Annales d'histoire de l'art et d'archéologie, no 13, Université libre de Bruxelles, .
  • Laurent Lescop, « Panoramas oubliés : restitution et simulation visuelle », Cahier Louis-Lumière - Revue numérique annuelle de l’ENS Louis-Lumière, 2016, no  10, p. 49‑64 — lire en ligne.
  • Patrice Thompson, « Essai d'analyse des conditions du spectacle dans le Panorama et le Diorama », Romantisme, no 12, 1982, p. 47-64[PDF] lire en ligne.
  • Alice Thomine-Berrada, « Le Panorama au XIXe siècle : retour sur un mythe fondateur de la modernité », in J’aime les panoramas. S’approprier le monde, L. Madeline, J-R. Bouiller (dir.), Genève, Musées d’art et d’histoire de Genève, 2015, p. 30–40.

Écrits d'époque[modifier | modifier le code]

  • Germain Bapst, Essai sur l'histoire des panoramas et des dioramas. Extrait des rapports du jury international de l'exposition universelle de 1889, Paris, Imprimerie nationale, 1891 — lire sur Gallica.
  • Charles Castellani, Confidences d’un panoramiste : aventures et souvenirs, Paris, M. Dreyfous et M. d’Alsace, 1895 — sur Gallica.
  • Jacques Ignace Hittorff, Description de la rotonde des panoramas élevée dans les Champs-Élysées : précédée d’un aperçu historique sur l’origine des panoramas..., Paris, aux bureaux de la revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1842 — lire sur Gallica.
  • Max de Nassouty, « Le Panorama de la Compagnie Générale Transatlantique à l’exposition universelle de 1889 », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, 10-11-1888, Neuvième année, Tome XIV, no  2, p. 17-20 (illustration de la structure du panorama en construction, p. 17) — lire sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]