Palme d'or
Palme d'or | |
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Description | Meilleur film de la compétition officielle du Festival |
Organisateur | Festival de Cannes |
Pays | ![]() |
Date de création | 1955 |
Dernier récipiendaire | The Square![]() |
Site officiel | http://www.festival-cannes.fr/ |
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La Palme d'or est la récompense suprême décernée par le jury officiel du Festival de Cannes. Elle est accordée au meilleur film de la sélection officielle, élu parmi ceux en compétition.
Le symbole de la palme est tiré des armes de la ville de Cannes, tout comme le Lion d'or du Festival de Venise ou l'Ours d'or de Berlin.
Sommaire
Historique[modifier | modifier le code]

Appellation et trophée[modifier | modifier le code]
L'histoire de la Palme d'or commence dans les années 1950[2]. Initialement, la plus haute récompense de la manifestation s'appelle le « Grand Prix du Festival international du Film » et est décernée à un réalisateur sous la forme d'un diplôme et d'un trophée signé d'un artiste à la mode[3],[4]. En 1954, à l'initiative de Robert Favre Le Bret, les organisateurs chargent plusieurs joaillers de concevoir les plans d'une distinction reprenant, comme symbole de victoire, le motif de la palme en référence aux palmiers de la Croisette et aux blasons des armes ancestrales, conservées dans la vieille cité cannoise[2],[3]. Le projet retenu est celui de Lucienne Lazon. Une fois élaborée, la récompense prend le nom de « Palme d'or » en 1955 et revient, pour la première fois, à l'Américain Delbert Mann pour le film Marty[2]. Le nouveau prix ne fait pas l'unanimité : il est décerné jusqu'en 1963 et le conseil d'administration revient au « Grand Prix du festival » avec la formule diplôme-œuvre d'art[2],[3]. En 1975, la Palme d'or est définitivement réhabilitée mais son appellation n'est officialisée que cinq ans plus tard[2]. Elle devient le logo du festival au cours des années 1980[2].
Sa configuration évolue avec le temps : elle passe notamment d'un socle arrondi à un socle pyramidal en 1984[4]. Elle est ensuite modernisée en 1992 par Thierry de Bourqueney puis en 1997 par Caroline Gruosi-Scheufele, présidente de la joaillerie suisse Chopard qui depuis cette date, a l'exclusivité de sa réalisation ainsi que celle des deux palmettes, remises en prix d'interprétation à deux comédiens[2]. Les autres prix de la compétition officielle sont décernés sous forme de diplômes (papier parchemin enroulé autour d'un ruban rouge). La palme pèse 118 grammes d'or jaune et mesure 13,5 centimètres de long pour 9 centimètres de large. Son coût est estimé à un peu plus de 20 000 euros[5]. Elle est travaillée à partir d'un lingot d'or de 18 carats (75 % d'or et 25 % d'alliage de cuivre et d'argent), coulé à 760° dans un moule en plâtre où a été préalablement placée une copie en cire qui fond sous l'effet de la chaleur mais laisse son empreinte[6],[7]. La palme est ensuite limée, ciselée et polie puis fixée avec sa tige légèrement courbée et ses 19 folioles sculptées sur un coussin en cristal d'un kilogramme, taillé en diamant[3]. Le trophée est alors placé dans un écrin en maroquin bleu[2],[3]. Plus de 40 heures de travail sont nécessaires à sa réalisation[7]. La palme est fournie gracieusement par le joaillier qui la garde dans ses coffres jusqu'au dernier moment[3]. Une copie à l'identique est toujours conservée en cas d'accident matériel ou d'attribution ex-æquo[3]. Le nom de son récipiendaire est annoncé en dernier lors de la proclamation du palmarès[4]. En 2014, Chopard abandonne l'or recyclé habituel et se lance dans la fabrication de la première palme équitable en collaborant avec deux coopératives du désert d'Atacama, au Chili, qui exporte l'or vers la Suisse pour la confection de la récompense[7].
Le prestige critique et commercial[modifier | modifier le code]
Considérée comme l'une des distinctions cinématographiques les plus importantes, son attribution comprend des enjeux artistiques, financiers et médiatiques majeurs : gage de qualité pour le public français et international, elle permet à son lauréat d'obtenir une renommée mondiale, de trouver facilement un distributeur et de multiplier par dix, voire par cent le nombre de spectateurs en salles[8] même si ce boom de fréquentation est moins évident dans les années 2000[9].
Cumuls avec d'autres prix[modifier | modifier le code]
Lors du Festival 1988, l'interprétation de Max von Sydow est mentionnée par Ettore Scola, président du jury, pour l'attribution de la Palme à Pelle le Conquérant de Bille August[10]. De même, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, les comédiens d’Amour de Michael Haneke, sont cités par les jurés pour leur contribution fondamentale au film, en 2012[11]. En 2013, Steven Spielberg et son jury obtiennent une dérogation exceptionnelle pour que le prix co-distingue à la fois le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales de La Vie d'Adèle : Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos[12].
Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les films palmés recevoir des nominations puis des récompenses lors de la Cérémonie des Oscars à Hollywood, l'année suivante (Marty, Orfeu Negro, Un homme et une femme, Le Tambour, Pelle le Conquérant, La Leçon de piano, Le Pianiste, Amour...) ou dans leurs propres récompenses locales[13].
Faits remarquables[modifier | modifier le code]
Bien que le festival ne consacre sa compétition qu'aux films de cinéma, certaines palmes étaient initialement destinées à être diffusées à la télévision, en téléfilm ou mini-série. Quelquefois, cette diffusion eut lieu avant la sélection cannoise, car le festival autorise (hors films français) les sorties locales. C'est le cas de Padre Padrone[14], Les Meilleures intentions[15],[16] ou Elephant[17].
Deux documentaires y furent consacrés par la récompense suprême, Le Monde du silence et Fahrenheit 9/11[18].
La palme n'est allée pour l'instant qu'à une seule et unique réalisatrice : Jane Campion en 1993 pour La Leçon de piano. À ce jour, huit metteurs en scène ont réussi à l'obtenir à deux reprises : Francis Ford Coppola, Bille August, Emir Kusturica, Shōhei Imamura, les frères Dardenne, Michael Haneke et Ken Loach. Le réalisateur suédois Alf Sjöberg a également obtenu deux fois la récompense suprême du Festival de Cannes, mais il ne s'agissait pas encore de la Palme d'or. Depuis 1955, dix réalisateurs français l'ont reçue, dont Laurent Cantet en 2008 grâce à Entre les murs, après 21 ans d'insuccès pour le cinéma hexagonal.
Palmarès[modifier | modifier le code]
Récompenses multiples[modifier | modifier le code]
Par réalisateur[modifier | modifier le code]
Neuf réalisateurs ont remporté deux palmes d'or :
- Bille August : Pelle le Conquérant (1988) et Les Meilleures Intentions (1992)
- Francis Ford Coppola : Conversation secrète (1974) et Apocalypse Now (ex-aequo) (1979)
- Luc et Jean-Pierre Dardenne : Rosetta (1999) et L'Enfant (2005)
- Michael Haneke : Le Ruban blanc (2009) et Amour (2012)
- Shōhei Imamura : La Ballade de Narayama (1983) et L'Anguille (ex-aequo) (1997)
- Emir Kusturica : Papa est en voyage d'affaires (1985) et Underground (1995)
- Ken Loach : Le vent se lève (2006) et Moi, Daniel Blake (2016)
- Alf Sjöberg : L'Épreuve (Grand Prix ex æquo avec dix autres films) (1946) et Mademoiselle Julie (ex-aequo) (1951)
Par pays[modifier | modifier le code]
Classement des pays récompensés par le Grand prix du festival (de 1939 à 1954 et de 1964 à 1974) puis la Palme d'or (de 1955 à 1963, et depuis 1975) :
Pays | Palmes d'or | Grands prix | Total |
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13 | 9 | 22 |
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7 | 6 | 13 |
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5 | 7 | 12 |
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4 | 6 | 10 |
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3 | 1 | 4 |
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2 | 2 | 4 |
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2 | 1 | 3 |
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2 | 2 | 4 |
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Cumuls[modifier | modifier le code]
La Palme d’or a par moments été accompagnée d’autres prix décernés par le jury officiel.
Au début des années 2000, il est décidé que, comme pour l'œuvre récompensée du Grand Prix ou du Prix de la mise en scène, le film lauréat de la Palme d’or ne peut plus obtenir d’autres récompenses. L'attribution d'un prix ex-æquo à deux films n'est plus applicable à la palme. Cette dernière ne peut donc revenir désormais qu'à un seul long métrage. Cette limite ne vaut que pour la sélection officielle, les prix décernés par d’autres institutions ou d'autres jurys (comme le Prix FIPRESCI ou le Prix du jury œcuménique) ne sont pas concernés.
Avec le Prix de la mise en scène[modifier | modifier le code]
- 1991 : Joel et Ethan Coen pour Barton Fink
- 2003 : Gus Van Sant pour Elephant
Avec un Prix d’interprétation masculine ou féminine[modifier | modifier le code]
- 1953 : Charles Vanel pour Le Salaire de la peur
- 1982 : Jack Lemmon dans Missing
- 1989 : James Spader pour Sexe, Mensonges et Vidéo
- 1991 : John Turturro pour Barton Fink
- 1992 : Pernilla August pour Les Meilleures Intentions
- 1993 : Holly Hunter pour La Leçon de piano
- 1996 : Brenda Blethyn pour Secrets et mensonges
- 1999 : Émilie Dequenne pour Rosetta
- 2000 : Björk pour Dancer in the Dark
Box-office français[modifier | modifier le code]
La Palme d'or peut quelquefois être un gros succès au box-office. Certains films d'auteurs arrivent à dépasser le million de spectateurs, objectif inespéré sans la médiatisation engendrée par Cannes.
Année | Palme d'or | Box-office[38] |
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1949 | Le Troisième Homme | 5 701 000 entrées |
1951 | Miracle à Milan | 537 000 entrées[39] |
Mademoiselle Julie | 554 000 entrées[40] | |
1952 | Othello | 1 041 000 entrées |
1953 | Le Salaire de la peur | 6 944 000 entrées |
1954 | La Porte de l'enfer | 1 213 000 entrées[41] |
1955 | Marty | 907 000 entrées |
1956 | Le Monde du silence | 4 640 000 entrées |
1957 | La Loi du Seigneur | 3 051 000 entrées |
1958 | Quand passent les cigognes | 5 407 000 entrées |
1959 | Orfeu Negro | 3 690 000 entrées |
1960 | La dolce vita | 2 956 000 entrées |
1961 | Viridiana | 600 000 entrées |
1962 | La Parole donnée | 204 000 entrées |
1963 | Le Guépard | 3 649 000 entrées |
1964 | Les Parapluies de Cherbourg | 1 322 000 entrées[42] |
1966 | Un homme et une femme | 4 269 000 entrées |
Ces messieurs dames | 178 000 entrées | |
1967 | Blow-Up | 1 570 000 entrées |
1969 | If.... | 1 645 000 entrées[43] |
1970 | M.A.S.H | 3 647 000 entrées |
1971 | Le Messager | 1 360 000 entrées |
1972 | La classe ouvrière va au paradis | 183 000 entrées |
L'Affaire Mattei | 616 000 entrées | |
1973 | La Méprise | 198 000 entrées |
L'Épouvantail | 675 000 entrées | |
1974 | Conversation secrète | 235 000 entrées |
1975 | Chronique des années de braise | 500 000 entrées |
1976 | Taxi Driver | 2 754 000 entrées |
1977 | Padre padrone | 999 000 entrées |
1978 | L'Arbre aux sabots | 1 352 000 entrées |
1979 | Apocalypse Now | 4 537 000 entrées |
Le Tambour | 1 959 000 entrées | |
1980 | Que le spectacle commence | 694 000 entrées |
1981 | L'Homme de fer | 378 000 entrées |
1982 | Yol, la permission | 1 251 000 entrées |
Missing | 1 823 000 entrées | |
1984 | Paris, Texas | 2 019 000 entrées |
1986 | Mission | 2 511 000 entrées |
1988 | Pelle le Conquérant | 622 000 entrées |
1989 | Sexe, Mensonges et Vidéo | 1 414 000 entrées |
1990 | Sailor et Lula | 935 000 entrées |
1991 | Barton Fink | 476 000 entrées |
1992 | Les Meilleures Intentions | 92 000 entrées |
1993 | Adieu ma concubine | 679 000 entrées |
1993 | La Leçon de piano | 2 663 996 entrées |
1994 | Pulp Fiction | 2 865 000 entrées |
1995 | Underground | 443 000 entrées |
1996 | Secrets et Mensonges | 1 490 000 entrées |
1997 | L'Anguille | 239 000 entrées |
Le Goût de la cerise | 162 000 entrées | |
1998 | L'Éternité et Un Jour | 182 000 entrées |
1999 | Rosetta | 705 000 entrées |
2000 | Dancer in the Dark | 1 247 000 entrées |
2001 | La Chambre du fils | 799 000 entrées |
2002 | Le Pianiste | 1 775 000 entrées[44] |
2003 | Elephant | 747 000 entrées |
2004 | Fahrenheit 9/11 | 2 378 000 entrées |
2005 | L'Enfant | 376 000 entrées |
2006 | Le Vent se lève | 971 000 entrées[45] |
2007 | 4 mois, 3 semaines, 2 jours | 329 000 entrées |
2008 | Entre les murs | 1 612 000 entrées |
2009 | Le Ruban blanc | 649 000 entrées |
2010 | Oncle Boonmee | 128 000 entrées |
2011 | The Tree of Life | 873 000 entrées |
2012 | Amour | 767 000 entrées |
2013 | La Vie d'Adèle | 1 036 000 entrées |
2014 | Winter Sleep | 360 000 entrées |
2015 | Dheepan | 662 146 entrées |
2016 | Moi, Daniel Blake | 833 875 entrées |
2017 | The Square | 350 276 entrées |
Critiques[modifier | modifier le code]
Le choix pour la Palme d'or est parfois critiqué par la presse pour la précellence accordée par les différents jurés aux films occidentaux ou le caractère aléatoire des critères de décision, impulsés par l'actualité politique immédiate (surtout pour les documentaires) ou par une vision artistique subjective, spontanée et désordonnée. Sans oublier aussi certaines Palmes données à des films faibles de grands réalisateurs[46],[47],[48],[49],[50]. Les médias soupçonnent également certains présidents ou membres du jury d'avantager les cinéastes en contrat avec les mêmes studios qu'eux, de faire peser leurs amitiés personnelles dans l'élection d'un cinéaste à la récompense ou au contraire de faire valoir leurs inimitiés dans l'éviction d'un candidat sérieux au titre[51],[52]. Cependant, ces reproches sont nuancés car ils s'appliquent souvent plus au palmarès dans sa globalité qu'à la seule palme. D'autant que les critiques sont consécutives au verdict du jury, souverain dans ses choix, qui ne récompense pas forcément le favori des festivaliers et de la presse[53],[54].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Forme actuelle de la Palme d'or dans son présentoir.
- (fr) Site officiel du Festival de Cannes « Petite histoire de la Palme d'or », consulté le 20 novembre 2010.
- (fr) Le petit Matin, Folies.over-blog.es/2015/05/cannes-2015-histoire-et-fabrication-de-la-palme-d-or.html « Cannes 2015: Histoire et fabrication de La palme d'Or », consulté le 4 juillet 2011.
- (fr) Gralon, « La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense », consulté le 4 juillet 2011.
- http://www.7sur7.be/7s7/fr/1777/Cinema/article/detail/1109235/2010/05/23/La-Palme-118-grammes-d-or-pur-tres-convoites.dhtml.
- [vidéo], Youtube « Mains et Merveilles - La Palme d'Or par Marc Couttet (TV5 Monde) », consulté le 15 septembre 2012.
- « La Palme d'or, du désert d'Atacama au tapis rouge de Cannes », Le Point, (lire en ligne).
- « La Palme d'or fait souvent recette », sur Le Figaro, .
- « Cannes 70 : les Palmes d'or, bonheurs et malheurs au box office », sur Écran Noir, .
- Palme d'or à Bille August pour Pelle le Conquérant sur ina.fr.
- « Festival de Cannes: Amour de Michael Haneke remporte la Palme d'or », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
- « Cannes : la palme d'or pour La vie d'Adèle », sur Le Point, .
- « Cannes 70 : une palme d'or rime-t-elle nécessairement avec Oscars et César ? », sur Écran Noir, .
- « Haro sur la tyrannie patriarcale », sur A voir à lire, .
- « Bille August : "Rien n'était laissé au hasard." », sur UniversCiné, .
- « Dans la peau de Bergman », sur A voir à lire, .
- « Le débat stupide », sur Slate, .
- « Cannes 70 : quand les documentaires valent de l'or », sur Écran Noir, .
- Pacific Express (Union Pacific) avait été sélectionné dans la compétition de 1939, lors de ce qui aurait dû être la toute première édition du Festival de Cannes, présidée par Louis Lumière. La compétition comptait parmi les films français L'Enfer des anges de Christian-Jaque, La Charrette fantôme de Julien Duvivier, La Piste du nord de Jacques Feyder et L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli puis, parmi les longs métrages étrangers, Le Magicien d'Oz de Victor Fleming, Au revoir Mr. Chips de Sam Wood et Les Quatre Plumes blanches de Zoltan Korda. La déclaration de guerre du Royaume-Uni et de la France à l'Allemagne nazie en septembre 1939, à la suite de l'invasion de la Pologne, provoqua l'annulation immédiate de la manifestation. Le festival ne put avoir lieu qu'en 1946, après le second conflit mondial. Pour le 55e anniversaire du festival, en 2002, un jury présidé par l'écrivain Jean d'Ormesson eut pour tâche de départager les films sélectionnés en 1939, avec 63 ans de retard. La Palme d'or fut décernée à l'unanimité et à titre posthume à Cecil B. DeMille pour Union Pacific. Judy Garland et Michèle Morgan reçurent quant à elles une mention spéciale pour le meilleur espoir féminin, respectivement pour Le Magicien d'Oz et La Piste du nord (source : site officiel du Festival de Cannes, « La Palme d'or de 1939 »).
- Fiche du film sur le site du Festival de Cannes et « Le Maroc était un pavillon de complaisance comme le Libéria pour un armateur » sur le site du magazine marocain Telquel.
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1955 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1959 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1960 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1961 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1963 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1972 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1978 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1982 ».
- Fiche du Courrier International sur Paris Texas.
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1985 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1987 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1991 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1998 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1999 ».
- Fiche Allociné sur Le vent se lève.
- Fluctuanet, « Laurent Cantet remporte la Palme d'or », consulté le 29 décembre 2010.
- « "La Vie d'Adèle" a faits l'unanimité », Paris Match (consulté le 24 février 2018).
- Site JP Box-Office.com, site de référence sauf autre source précisée (consulté le 25 mai 2015).
- Fiche AlloCiné sur Miracle à Milan, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche AlloCiné sur Mademoiselle Julie, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche AlloCiné sur La Porte de l'enfer, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche de Jacques Demy sur Boxofficestory.com, consultée le 25 mai 2015.
- Fiche AlloCiné sur If..., consultée le 01 novembre 2012.
- [PDF]Le cinéma français au Quebec p11 sur Unifrance.org, consultée le 25 mai 2015.
- box-office français du 02 au 08 juillet 2014 sur Ecranlarge.com, consultée le 25 mai 2015.
- (fr)City DZ Magazine, « Cannes 2010 : Les chemins tortueux de la fausse gloire », consulté le 20 novembre 2010.
- [vidéo] Ina.fr, « Spécial Cannes 1994 », émission animée par Serge Toubiana, consulté le 20 novembre 2010.
- « Hors-Champ : La palme de trop ? », sur Critikat, .
- « De Fellini à Bunuel en passant par Gus Van Sant, une brève histoire de la Palme d'or », sur France Culture, .
- « J'ai vu toutes les Palmes d'or de Cannes », sur Slate, .
- (fr) Slate.fr, « Cinéma: les copains d'abord », consulté le 20 novembre 2010.
- Olivier Delcroix, « Palme d'or 2014 : Nicolas Winding Refn a-t-il barré la route à Xavier Dolan ? », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Festival de Cannes 2016: le bilan ! », sur Film de culte, .
- Pierre Murat, « Cannes 2016 : un palmarès qui ne récompense pas l'excellence », sur Télérama, .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des prix décernés au Festival de Cannes
- Grand prix du Festival de Cannes
- Box-office français des films primés à Cannes depuis 1994
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Forme actuelle de la Palme d'or et des Prix d'interprétations
- Site officiel du Festival de Cannes
- (en) Le Festival de Cannes par année sur l'Internet Movie Database
- Le Festival de Cannes par année sur Allociné
- Critiques des films palmés à Cannes sur aVoir-aLire
- (fr) Etude des génériques des films Palme d'Or par A.Tylski (Blow Up)