Péritel

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Péritélévision (SCART)
Description de l'image SCART 20050724 002.jpg.
Type Connecteur audio et vidéo
Historique de production
Auteur CENELEC, SCART
Date de création 1978
Date de production 1979 à 2016
Spécifications
Signal audio signal audio stéréo (entrée/sortie)
Signal vidéo signal vidéo composite, RGB, YUV, signaux de synchronisation
Données signal bus D²B, commutation électronique : auxiliaires et « boucle décodeur »
Broches 21
Description de cette image, également commentée ci-après
Prise péritélévision.
Brochage
Numéro
Broche 1AORAudio, sortie droite
Broche 2AIRAudio, entrée droite
Broche 3AOLAudio, sortie gauche
Broche 4AGNDAudio, masse
Broche 5B GNDBleu, masse
Broche 6AILAudio, entrée gauche
Broche 7BBleu, (*) E/S Bleu HD
Broche 8SWITCHCommutation lente (entrée / source externe)
Broche 9G GNDVert, masse
Broche 10CLKOUTD²B, entrée
Broche 11GVert, (*) E/S Vert HD
Broche 12DATAD²B, sortie, (*) E/S Synchro V HD
Broche 13R GNDRouge/(*)chrominance, masse
Broche 14DATAGNDD²B masse
Broche 15RRouge/chrominance (YC), (*) E/S Rouge HD
Broche 16BLNKCommutation rapide, blanking (Télétexte, sous-titres, décodeur), (*) E/S Synchro H HD
Broche 17VGNDVidéo/synchro/(*)luminance, masse
Broche 18BLNKGNDBlanking masse
Broche 19VOUTVidéo/synchro/(*) sortie luminance
Broche 20VINVidéo/synchro/(*) entrée luminance
Broche 21SHIELDmasse commune (blindage)
Notes les broches marquées (*) peuvent exploiter une évolution de la norme initiale.

Une prise péritélévision ou par antonomase prise péritel[a],[2], également connu par l'acronyme SCART (Syndicat des Constructeurs d'Appareils Radiorécepteurs et Téléviseurs), Euro-SCART, Euroconector ou encore Euro AV, désigne un dispositif de liaison et un connecteur audio et vidéo analogique grand public principalement utilisé en Europe. Il permet une connexion simplifiée des appareils qui exploitent des signaux audio et vidéo analogiques au moyen d'un connecteur à 21 broches. La prise péritélévision est compatible avec les normes vidéos analogiques noir et blanc 525 lignes et 625 lignes ainsi qu'avec les standards couleurs PAL, SECAM ou NTSC ainsi que la norme D2MAC.

En France, ce connecteur est obligatoire sur tout récepteur de télévision couleur SECAM ou bistandard SECAM/PAL à partir de l'année 1979 et jusqu'en juillet 2015[3].

Lors du remplacement de la télédiffusion analogique par la norme numérique DVB-T et pour permettre notamment l'accès à la télévision à haute définition, la prise péritélévision est complétée puis remplacée par la connectique HDMI (Interface Multimédia Haute Définition). Toutefois, la connectique péritélévision susbiste sur des appareils comme certains adaptateurs, récepteurs ou convertisseurs, permettant notamment la transition au numérique avec des écrans ou vidéoprojecteurs numériques pourvus d'entrée HDMI.

Appareils équipés d'une prise péritélévision[modifier | modifier le code]

Le connecteur péritélévision peut équiper les équipements commercialisés en Europe et plus particulièrement, en France où ce format a été conçu et développé depuis 1979. Il existe trois types de connectiques péritélévision : la fiche femelle châssis figurant sur les appareils, le cordon mâle/mâle et le cordon prolongateur femelle/mâle. Certains cordons spéciaux ou adaptateurs vers les connecteurs audio-vidéo différents (RCA, Ushiden, DIN…) permettent de relier les appareils dépourvus de prise péritélévision. Il existe des cordons spécifiquement câblés en partie ou en totalité des 21 broches, notamment pour certains décodeurs tels que Discret 11 et Syster loués par Canal+ en France ou pour certains appareils destinés à l'informatique ou aux jeux vidéo, notamment ceux qui exploitent les signaux RVB uniquement en sortie vidéo.

  • Téléviseurs couleur (cathodiques ou écrans plats), sauf pour les modèles miniatures
  • Vidéoprojecteurs (cathodiques ou numériques) mais peu nombreux
  • Magnétoscopes, caméscopes, lecteurs de DVD, lecteurs Blu-Ray
  • Enregistreurs vidéo et magnétoscopes ;
  • consoles de jeux vidéo ;
  • Commutateurs, convertisseurs ou transcodeurs de signaux vidéo ;
  • Appareils démodulateurs, récepteurs ou terminaux câble, satellite, DSL TV (IPTV) ;
  • Décodeurs, démultiplexeurs analogiques pour la télévision payante ;
  • Certains micro-ordinateurs des années 1980 (Amiga, Atari, Sony, etc...), généralement destinés à une connexion directe à un écran de télévision, à la place d'un moniteur.
  • Unités de montage vidéo analogiques, effets spéciaux grand public, stabilisateurs d'image, ...

Historique[modifier | modifier le code]

La normalisation est définie et rendue publique en 1978. Fréquente en Europe, la prise SCART est rare aux États-Unis où elle est essentiellement remplacée par des connecteurs de type RCA. En France, elle est rendue obligatoire sur tous les téléviseurs couleurs commercialisés à partir de 1980, à l'exception notable des petits formats de poche ou miniaturisés, principalement sur le territoire métropolitain (extrait de l'arrêté de 1980, sur la norme NFC 92250, sur ce connecteur). Ainsi, certains téléviseurs bas de gamme vendus en Outremer n'en sont pas pourvus. De plus, l'arrêté de 1980 rend obligatoire la présence de cette prise, sur tous les téléviseurs (couleurs et noir et blanc) fabriqués au moment de la parution de l'arrêté mais aucun téléviseur noir et blanc commercialisé en France n'en a été équipé. Exception notable : quelques moniteurs de télésurveillance monochromes à entrée vidéocomposite ont pu en être équipés.

Créée en 1970 par le SCART, la connectique péritélévision est conforme à la norme européenne EN 50049 publiée par le CENELEC en 1978. Ce format est ensuite soumis à plusieurs amendements et au moins deux révisions majeures, approuvées par le CENELEC, le 13 novembre 1988 (EN 50049-1:1989) et le 1er juillet 1997 (EN 50049-1:1997)[4].

Entre 1978 et 1980, certains téléviseurs en sont pourvus à titre de lancement sur les chaînes de production industrielle. Cependant, leurs 21 broches ne sont pas toutes câblées intégralement, d'où l'incompatibilité avec les décrypteurs analogiques de la chaîne payante française Canal+ ou encore, certaines consoles de jeux vidéo. À partir de novembre 1984, certains téléviseurs fabriqués à cette période 1978-1980 même équipés de péritélévision ne sont pas adaptés pour exploiter les signaux d'identification couleur en mode ligne, au standard SECAM, ce qui entraine l'affichage d'une image vidéo en noir et blanc de la chaine cryptée, car ils n'interprètent que l'identifiant en mode trame. Des adaptateurs externes sont alors requis pour régénérer ces signaux pour ce type de téléviseurs. On note que les magnétoscopes de cette époque ne sont pas touchés par le problème, du fait qu'ils sont capables d'enregistrer et de restituer ces signaux d'identification, dès lors que les chaînes de télévision les exploitent.

L'arrêté du 7 février 1980 qui impose la prise péritel sur tous les téléviseurs est abrogé le 3 juillet 2015 ; dès lors, les fabricants n'ont plus l'obligation d'en équiper les nouveaux téléviseurs même si la prise peut subsister quelques années encore sur certains modèles et certaines marques afin de relier d'anciens équipements analogiques à cet écran.

L'équivalent japonais de la péritélévision est normalisé en janvier 1983 par la norme TTC-0003[5] publiée par l'EIAJ (aujourd'hui la JEITA), elle-même suivie en mars 1993 par la norme CPR-1201[6] pour inclure la compatibilité avec les signaux S-Vidéo ou Y/C.

Le CPR-1201 est annulé en mars 2003, pour être remplacé par la norme équivalente CPR-1205, représentant la migration massive du Japon de l'analogique vers le numérique. Au Japon et en Corée, cette connectique est communément dénommée « RGB-21 » alors qu'elle est plutôt désignée par le terme « JP-21 » par les anglophones et par les francophones. Elle est adoptée au Japon pour sa compatibilité native avec le format de sortie RVB supposé délivrer un signal couleur plus fidèle à la source mais contrairement à la version européenne, son exploitation reste à un niveau très faible dans le secteur grand public.

Description[modifier | modifier le code]

Les signaux pouvant transiter par ce connecteur sont :

Obligatoirement[modifier | modifier le code]

  • Entrée/Sortie vidéo composite parfois appelée CVBS (Composite Video Baseband Signal)
  • Entrée/Sortie stéréophonique ou bilingue (deux canaux audio distincts, audio stéréo ou deux pistes monophoniques)
  • Signaux de commande (sur certains modèles, selon compatibilité)
  • Commutation lente (AV) qui permet de forcer la sélection de la source d'entrée et la commutation du format image (4/3 et 16/9)
  • Commutation rapide (vidéo + RVB) qui permet notamment l'incrustation vidéo, utile pour le télétexte et le sous-titrage

Selon les configurations ou appareils[modifier | modifier le code]

  • Entrée RVB (sur les téléviseurs et certains autres appareils)
  • Sortie RVB (certains appareils comme les consoles de jeux vidéo, certains magnétoscopes ou lecteurs vidéo)
  • Entrée vidéo à composantes séparées (Y/C - S-Video) (selon les appareils ou les réglages)
  • Sortie vidéo à composantes séparées (Y/C - S-Video) (selon les appareils ou les réglages)
  • Entrée YUV (sur certains appareils, selon compatibilité)
  • Sortie YUV (sur certains appareils, selon compatibilité)

Fréquemment, on ne retrouve qu'une partie des possibilités offertes par la péritélévision, en fonction des appareils :

  • Un magnétoscope n'est généralement pas pourvu d'entrée RVB
  • Un téléviseur grand public n'a pas de sortie RVB ou Y/C
  • Un récepteur satellite ou un récepteur TNT peuvent disposer d'une sortie RVB ;
  • Un lecteur (CD-V, DVD, BluRay) peut être « transparent » aux signaux péritélévision (exemple : RVB) mais n'a généralement pas d'entrée à ce format.

Par ailleurs, certains de ces signaux empruntent les mêmes broches (Entrée ou Sortie) des cordons qui relient les appareils, ce qui interdit de les exploiter simultanément :

  • l'entrée et la sortie RVB sont communes ;
  • le signal de luminance (Y) et de chrominance (C) des entrées /sorties composites (Y-C) partagent également les broches exploitées pour le RVB ;
  • le signal YUV partage également les broches exploitées pour le RVB (synchronisation Y sur la broche du vert)

Note : Y/C, YUV et commutation du format (4/3 ou 16/9) sont des évolutions techniques postérieures à la norme d'origine. Les modes Y/C et YUV ne figurent pas dans la norme d'origine, les auteurs de la norme ayant considéré que les signaux RVB procurent un rendement supérieur.

Enfin, les signaux relatifs aux ordres de télécommande ne sont pas normalisés bien qu'ils répondent à une normalisation spécifique I2C). Ainsi, les données de commande exploitées, varient en fonction des protocoles exploités par le fabricant ou la marque, sur un principe similaire aux signaux des télécommandes à infrarouge).

Brochage[modifier | modifier le code]

La broche 8 exploite le signal « commutation lente » provenant de la source, laquelle commute l'entrée vidéo ainsi que le type de signaux vidéo à exploiter :

  • V signifie « pas de signal », ou signal interne (exemple : fonctionnement courant du téléviseur) ;
  • +6 V signifie : sélection de l'entrée audio/vidéo auxiliaire et format d'image 16:9 (évolution technique postérieure à la norme d'origine) ;
  • +12 V signifie : sélection de l'entrée audio/vidéo auxiliaire et format 4/3.

La broche 16 est un signal provenant de la source, qui indique si le signal est en RVB ou composite :

  • V - 0,4 V composite ;
  • V - 3 V (nominal 1 V crête) RVB seulement.

La broche 16 est dénommée « commutation rapide » à juste titre. Elle peut en effet être utilisée pour incruster le signal RVB au sein d'un autre signal vidéo : Télétexte et sous-titrages. La bande passante vidéo admise sur la commutation rapide s'élève à 6 MHz.

Autres signaux non normalisés[modifier | modifier le code]

Un protocole de données de commande « multi-maître », destiné à un usage domotique a été initialement développé par Philips dans les années 1970. Le D2B (Domestic Digital Bus) est un bus de communication série défini dans la norme CEI.

Les broches 10 et 12 ne sont généralement pas exploitées en conformité avec la norme. Ainsi, la no 10 est utilisée isolément pour certaines liaisons domotiques (Quantum Link, TV Links, Megalogic, Easy-Link, etc.). Elles facilitent par exemple le transfert de réglages ou de mémorisation de chaînes d'un appareil à l'autre.

Sur certains récepteurs satellite (numériques ou analogiques) ces deux broches sont utilisées pour des fonctions particulières :

  • envoi et retour de données et de réglages (en parallèle avec le port RS-232 sur les appareils numériques)
  • sortie vidéo « non clampée » et « non filtrée » (nécessaires à certains décodeurs analogiques comme BSKYB et D2MAC durant les années 1990)

Limites et défauts de la prise Péritel[modifier | modifier le code]

La connectique péritélévision est limitée à la résolution d'environ 800 × 600. Pour les écrans de plus haute définition, elle permet de relier tous les appareils dépourvus de prise HDMI, comme notamment un magnétoscope analogique. La taille significative de la connectique, le diamètre des cordons, leur peu de flexibilité ainsi que les risques de faux-contacts sont les principaux reproches exprimés tant par les utilisateurs que la presse spécialisée. Dès lors qu'un écran doit être relié à plusieurs appareils, l'espace dévolu aux cordons peut être préoccupant dans une installation de type cinéma chez soi (Home Cinema). De plus, les amplificateurs audio, HiFi ou adaptés aux effets spéciaux de type Surround ne sont pas pourvus de ce type de connectique, ce qui oblige l'utilisation de connecteurs mixtes péritélévision <-> prises RCA en perdant l'avantage de la commutation de source automatique pour le téléviseur.

Non adaptée au numérique[modifier | modifier le code]

La connectique péritélévision ne permet pas de véhiculer les signaux numériques vidéo ou audio. Toutefois en 1990, une adaptation de la norme destinée à la TVHD en 1 250 lignes RVB (signaux à la norme HD Mac) permet cette compatibilité, grâce au projet européen EUREKA 95. La création de la connectique spéciale dite « péritélévision or » exploite des signaux analogiques RVB à large bande avec synchronisation verticale sur la broche 12 et synchronisation horizontale sur la broche 16. Cette prise est présente sur un nombre réduit de téléviseurs haut de gamme et de quelques marques comme Thomson notamment, entre 1990 et 1996. Cette configuration est similaire à celle d'une prise VGA, connectique vidéo analogique bien connue du monde informatique (RVB, SyncH, SyncV). L'abandon de la norme HD Mac au profit du numérique DVB en 1995 provoque un coup d'ârret à cette ultime évolution de la prise péritélévision.

Longueur des cordons[modifier | modifier le code]

Au-delà de trois mètres et à l'exception de certaines fabrications réservées aux professionnels, le cordon péritélévision ne peut véhiculer parfaitement les multiples et significativement faibles signaux analogiques qu'il exploite, sans que des perturbations ne surviennent (affaiblissement, variations d'impédance, bruit de fond, etc.). Sans traitement spécifique (amplificateur vidéo, filtres) externe et complémentaire en amont, les liaisons péritélévision de grande longueur sont généralement déconseillées ainsi que la combinaison de multiples connecteurs mâle / femelle.

Risques de branchements défaillants[modifier | modifier le code]

Si la fiche mâle du cordon est incorrectement introduite dans la prise femelle châssis de l'appareil et selon l'enfoncement de l'extrémité de la prise, l'image ou le son peuvent être perturbés voire interrompus. Si les paramètres, caractéristiques ou réglages d'un appareil externe ne sont pas strictement conformes à la norme, l'image pourra être affectée, apparaitre en noir et blanc, se désyncrhoniser (PAL ou SÉCAM, RVB incomplet, Y/C, YUV…) voire défiler verticalement (NTSC). Si la source est au format 16/9, le signal de commande de commutation lente peut ne pas être compatible avec certains téléviseurs ou décodeurs externes.

Limites d'interconnexions[modifier | modifier le code]

Certains cordons péritélévision ne véhiculant que les signaux vidéo composite et audio (stéréo ou mono) ne sont capables d'exploiter les signaux RVB, YUV ou Y/C. Ainsi, le signal RVB ne peut pas être restitué car seul son signal de synchronisation sera véhiculé. Pour le mode YUV, seul le vert sera présent et restitué en noir et blanc. Pour le signal Y/C, l'image affichée sera en noir et blanc. De plus, en cas d'appareils intermédiaires reliés les uns aux autres tels que magnétoscope, lecteur DVD, commutateur, décodeur…, les fonctions comme la commutation de format, la stéréophonie, l'affichage du Télétexte ou des sous-titres peuvent dysfonctionner ou être bloqués.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Péritel » est une marque déposée par Péritel S.A.R.L., société de péritéléphonie[1] sans lien avec la norme.

Références[modifier | modifier le code]

  1. LE NAY, Jean, « Les restructurations des groupes français de l'électronique - 1974-1981 », Revue d'économie industrielle, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 21, no 1,‎ , p. 29–52 (DOI 10.3406/rei.1982.2055, lire en ligne, consulté le ).
  2. « péritel », Dictionnaires Le Robert (consulté le ) et Informations lexicographiques et étymologiques de « péritélévision » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales : « 1). Empl. adj. Prise péritélévision ou, p. abrév., prise péritel. ».
  3. Arrêté du 3 juillet 2015 abrogeant l'arrêté du 7 février 1980 portant homologation et mise en application obligatoire de la norme française NF C 92-250 (lire en ligne).
  4. (en) « BS 6552:1998, transposition de la norme EN 50049-1:1997 ».
  5. (ja) « テレビジョン受信機の測定 (Dimensionnement des téléviseurs) ».
  6. (ja) « Standards courants et passés de la JEITA ».

Liens externes[modifier | modifier le code]