Péninsule de Taïmyr

Péninsule de Taïmyr | |||
Carte de la péninsule de Taïmyr. | |||
Localisation | |||
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Pays | ![]() |
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Kraïs | Krasnoïarsk | ||
Coordonnées | 74° nord, 98° est | ||
Mers | Kara et Laptev | ||
Géographie | |||
Superficie | 400 000 km2 | ||
Géolocalisation sur la carte : Russie Géolocalisation sur la carte : Kraï de Krasnoïarsk | |||
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La péninsule de Taïmyr (en russe : Таймы́рский полуо́стров, Taïmyrski polouostrov) est une péninsule russe du nord de la Sibérie centrale qui forme la partie la plus septentrionale du continent asiatique. Elle est délimitée à l'ouest par le golfe de l'Ienisseï (mer de Kara) et à l'est par le golfe de Khatanga (mer de Laptev). Administrativement, elle dépend du krai de Krasnoïarsk. La péninsule est principalement habitée par les Nganassanes et les Dolganes, ainsi que par des Russes.
Le point le plus au nord de l'Asie, le cap Tcheliouskine, est situé sur la péninsule.
Géographie[modifier | modifier le code]
La péninsule de Taïmyr possède à côté du lac Taïmyr d'autres lacs de moindres importances, tel que le lac Labaz, le lac Portniaguino, le lac Koungasalakh, le lac Arylakakh, le lac Kokora, le lac Baïkouratourkou, le lac Baldatourkou et le lac Khargy[1].
Économie[modifier | modifier le code]
La compagnie minière russe MMC Norilsk Nickel mène des opérations dans la région d'extraction de nickel et de fusion dans des usines proche de la ville de Norilsk, près de la péninsule. Le nickel est ensuite transporté par voie ferrée vers le port de Doudinka sur le fleuve Ienisseï, puis par bateau vers Mourmansk et d'autres ports.
Faune et flore[modifier | modifier le code]
Au nord de la Sibérie, faune et flore ont deux mois par an pour assurer leur reproduction. Chaque été, le soleil de minuit rassemble des multitudes d'espèces. Les rennes migrent et côtoient des milliers d'ours blancs et de phoques. À leur tour, les oiseaux d'Europe, d'Afrique et d'Asie viennent former au Taïmyr la plus grande poussinière sauvage du monde.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- René Letolle, Hocine Bendjoudi, Les Grands lacs d'Asie, Paris, L'Harmattan, 1998, p. 24.