Oris-en-Rattier

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Oris-en-Rattier
Oris-en-Rattier
Oris-en-Rattier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de la Matheysine
Maire
Mandat
Alain Luc
2020-2026
Code postal 38350
Code commune 38283
Démographie
Gentilé Orichons
Population
municipale
106 hab. (2020 en diminution de 5,36 % par rapport à 2014)
Densité 5,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 19″ nord, 5° 52′ 14″ est
Altitude Min. 768 m
Max. 2 606 m
Superficie 18,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Oris-en-Rattier

Oris-en-Rattier est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le village est situé dans la partie méridionale du département de l'Isère, dans un secteur de haute et de moyenne en limite des Alpes du Nord et du Sud. La commune est rattachée à la communauté de communes de la Matheysine, dont la ville principale est La Mure.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Oris-en-Rattier est située dans la vallée de la Roizonne, un affluent rive droite de la Bonne et sur le flanc ouest du massif du Coiro-Taillefer.

Le pays de la Roizonne, c'est avant tout un petit territoire d’une grande diversité de paysages entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud, entre La Mure et L’Alpe-du-Grand-Serre. Un dénivelé de 2 265 m sépare le sommet du Taillefer qui culmine à 2 857 m d'altitude, du point le plus bas, le confluent de la Nantette et de la Bonne à 592 m. Des altitudes et des expositions très contrastées, des zones arides et des zones humides créent une biodiversité d’une très grande richesse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est longé par la Roizonne, un affluent, en rive droite, de la Bonne, donc un sous-affluent du Rhône, par le Drac et l'Isère.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé à l'écart des grands axes routiers nationaux et n'est traversé que par la route départementale 114 (RD114).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Oris-en-Rattier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (38,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,2 %), forêts (25,1 %), prairies (1,1 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune d'Oris-en-Rattier est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[7].

Terminologie des zones sismiques[8]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • la Ville
  • les Pras
  • les Eyverras
  • la Rochette

Toponymie[modifier | modifier le code]

« ORIS-EN-RATTIER: «AURIES» au XIe siècle, «AURIAS» et «AURHS» au XIVe siècle, «AURIS- EN-RATIER» au XVIIe siècle. La racine «AUR» ou «OR», d'origine pré-indo-européenne, évoque «un lieu retiré, écarté, solitaire sauvage». Mais «ORIS» ou «AURIS» peut également être relié au patois «AURIOU» qui signifie «à l'abri du vent et du froid». La commune est en effet exposée à «AURIOU» (flanc de montagne exposé au couchant et protégé des vents du nord). L'étymologie peut également évoquer un filon aurifère dont l'exploitation aurait été tentée par les Romains. »

— André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, 1995, p.81

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1789, Oris fit partie du mandement et châtellenie de Ratier, fief des Alleman de Valbonnais.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1980 mars 2001 Albert Moisand    
mars 2001 mars 2008 Rose-Aimée Vigne    
mars 2008 En cours Alain Luc   retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

En 2020, la commune comptait 106 habitants[Note 2], en diminution de 5,36 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
292221403416302347336325331
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
312342319295308281295275265
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
261291207178162160155135105
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7964486374839595111
2015 2020 - - - - - - -
111106-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

  • Brun
    • Jean Baptiste Théophile † 28/06/1916 Thiaumont (Meuse)
  • Clavel
    • Eugène Augustin † 06/02/1916 Fleury (Meuse)
    • François Séraphin † 17/09/1914 Haut-Jacques (Vosges)
  • Moisand
    • Aimé Pierre † 16/04/1917 Neuville (Aisne)
    • Émile Joseph † 22/08/1914 Ham (Belgique)
    • Paul Joseph † 25/08/1914 Étival (Vosges)
    • Alfred Augustin † 04/10/1914 Toul (Meurthe-et-Moselle)
  • Moutin
    • Auguste Némorin † 31/07/1918 Mont-sans-Nom (Meuse)
    • Cyrille Jules † 07/03/1918 Grenoble (Isère)
    • Emanuel Regis † 01/11/1914 Tête-du-Violu (Vosges)
    • Pierre Alphonse † 27/04/1915 (Haut-Rhin)
  • Petit
    • Antonin Auguste † 12/06/1916 Verdun (Meuse)

Aimé, Émile et Paul Moisand étaient frères. Seul le quatrième et plus jeune des frères, Justin, mobilisé en 1914, survécut à la Grande Guerre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Clavel (1773 - 1843), général de la Grande Armée en 1813, commandeur de la Légion d'honneur en 1834.
  • Jean Pierre Augustin Petit (1882 - 1967), officier au 2e régiment de tirailleurs algériens (2e RTA) en 1914-18 (7 citations et 5 blessures), puis chef de bataillon au 31e régiment d'infanterie en 1928. Chevalier de la Légion d'honneur en 1916, commandeur de la Légion d'Honneur en 1960. Croix de guerre 1914-1918 avec 1 palme, 1 étoile de vermeil, 3 étoiles d'argent et 1 étoile de bronze. Une de ses citations en le décrit comme un « commandant de compagnie d'une bravoure et d'un sang froid exceptionnels »[14].
  • Étienne Grappe : né le à Oris-en-Rattier. Mobilisé en 1914 comme caporal au 105e régiment d'infanterie territorial il est nommé sous-lieutenant en au 103e régiment d'infanterie. Il est cité à l'ordre de la division en 1917. Ses Carnets de guerre 1914-1919 ont été publiés aux éditions L'Harmattan.
  • Georges Rizet (1914 - 2005), généticien, est l’un des fondateurs de l’enseignement universitaire de la génétique en France.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Escutcheon to draw-fr.svg

Oris-en-Rattier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Danièle Vuarchex, Roizonne, histoire illustrée de la vallée du mandatement de Rattier éd. auteur 2013

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  8. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  13. « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
  14. Biographie du commandant Jean Pierre Augustin_Petit