Organisations d'Action française

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Les organisations d'Action française sont les différentes structures de l'Action française, mouvement nationaliste français.

« Son objectif est la conquête des intelligences, la destruction des “nuées” démocratiques et la restauration de la monarchie, régime d’ordre, d’autorité et de libertés, dont l’action, ininterrompue pendant mille ans, a fait la France et assuré sa prospérité, son indépendance et sa grandeur. »

Pour arriver à ce but, l’Action française dispose d’un certain nombre d’organes.

Organes de presse[modifier | modifier le code]

Au fil des décennies, la presse de l'Action française s'élargit tout en évoluant et se diversifiant.

Revue d'Action française et L'Action française[modifier | modifier le code]

La Revue d'Action française, revue bimensuelle fondée en 1899 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo, a pour but de développer en conséquences les diverses études doctrinales. Elle cesse d'être éditée à l'aube de la Grande guerre.

En , elle passe sous la direction de Charles Maurras et devient quotidien avec le titre abrégé L'Action française. Dans chacun de ses numéros, une critique des fautes de la IIIe République est entamée, des articles sur l'actualité française et internationale sont écrits : le journal se décrit comme « un moyen de toucher les intelligences et de tenter de les éclairer ».

Almanachs d'Action française[modifier | modifier le code]

L'Action française du dimanche[modifier | modifier le code]

L’Action française du dimanche est l'hebdomadaire de l'Action française destiné aux milieux agricoles comme les agriculteurs.

L'action[modifier | modifier le code]

Dames d'Action française et Jeunes Filles royalistes[modifier | modifier le code]

En 1904, la marquise de Mac Mahon, née Marthe de Vogüé, fonde le groupe des Dames royalistes et d'Action Française, ce groupe est présidé par la comtesse de Nuchèze jusqu'à sa mort en 1926[1].

Les Dames d'Action française est un cercle de dames royalistes organisé par l'Action française chargé de coordonner les efforts des groupes de dames et d’aider de ses conseils les nouveaux groupes. Il est constitué en 1925 sous la présidence de la comtesse de Lur-Saluces.

L’association des Jeunes Filles royalistes quant à elle est dirigée exclusivement par sa présidente, Yvonne de Kerret, qui désigne toutes les présidentes des groupes des provinces. Le siège de l'association est au château de la Forêt, non loin de Languidic dans le Morbihan.

Fédération nationale des camelots du Roi et commissaires d’Action française[modifier | modifier le code]

Camelots du Roi[modifier | modifier le code]

Secrétaires régionaux[modifier | modifier le code]

Sections de la Ligue d’Action française[modifier | modifier le code]

Étudiants d'Action française[modifier | modifier le code]

Conférences[modifier | modifier le code]

Dans le but d'organiser des conférences dans toute la France, l'AF crée un service de conférences dont la direction est confiée à Paul Robain et son secrétariat à Paul Camus. Ce service est situé à Paris au 14, rue de Rome.

Cercle Proudhon[modifier | modifier le code]

Services divers[modifier | modifier le code]

Permanence centrale[modifier | modifier le code]

Comité d’études législatives et sociales[modifier | modifier le code]

Service de renseignements militaires et juridiques[modifier | modifier le code]

Union des corporations françaises[modifier | modifier le code]

L'Union des corporations françaises (UCF) est créée par Georges Valois en décembre 1923. Elle est l’héritière de la Confédération de l’intelligence et de la production française (CIPF), constituée en mars 1920 par le même homme. L’historien Olivier Dard considère que l’UCF est un échec, du fait de la faiblesse de ses effectifs ouvriers[2].

Quand Valois s’éloigne de l’Action française, Firmin Bacconnier en devient président en 1925[3]. En novembre 1930, l’UCF est présidée Jacques Delafon, avec comme vice-présidents Rémi Wasier et Roger Magniez ainsi que comme secrétaire général Jean Dijon. Firmin Bacconnier est membre du comité directeur et rédacteur en chef de la revue mensuelle Production française[4]. Le bureau est reconduit dans les mêmes conditions pour l’année 1933[5].

Office de placement gratuit[modifier | modifier le code]

L’office de placement gratuit est créé et organisé afin de servir d’intermédiaire entre employeurs et employés, dans l’espoir de leur rendre services. « Pour les uns comme pour les autres, les demandes d’emplois sont reçues et examinées à titre absolument gracieux, à la seule condition que les intéressés soient réformés de guerre, inscrits à l’une de nos organisations ou recommandés par un de nos amis connus. »

Les bureaux de l’office sont rattachés à l’Union des corporations françaises, située au 10, rue du Havre à Paris.

Service de Main-d’œuvre civique[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Anne André Glandy, Le marquis de Roux (1878-1943, Poitiers, S.F.I.L. et imp. Marc Texier, , p. 38
  2. Olivier Dard Les milieux économiques et l’Action française in Michel Leymarie & Jacques Prévotat, L’Action française: culture, société, politique, Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2008.
  3. Étude sur le Corporatisme et sur sa pertinence au XXIe siècle, URBVM, 2011.
  4. L’Action française, quotidien, 1931/11/15.
  5. L’Action française, quotidien, 1932/10/23.