Olivier Maingain

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Olivier Maingain
Illustration.
Fonctions
Bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert
En fonction depuis le
(17 ans, 5 mois et 4 jours)
Député fédéral

(27 ans, 6 mois et 1 jour)
Président de DéFI

(24 ans, 10 mois et 29 jours)
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles, Belgique
Nationalité Belge
Parti politique DéFI
Enfants Fabian Maingain
Diplômé de Université libre de Bruxelles
Profession Avocat
Résidence Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles, Belgique

Olivier D.A.Gh. Maingain est un homme politique belge né le à Woluwe-Saint-Lambert. Il est député fédéral de 1991 à 2019. De 1995 à , il est le président du parti DéFI. Il cède sa place le 1er décembre 2019 à François De Smet.

Il est actuellement bourgmestre de la commune de Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles).

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Maingain est né à Bruxelles de mère flamande[1],[2],[3] et de père wallon. Son père, Roger Maingain, était fonctionnaire de l'État[4].

Olivier Maingain obtient une licence en droit à l'Université libre de Bruxelles, il devient avocat en 1982. En 1983, il devient président des Jeunes FDF. En 1986, il obtient un diplôme de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas[5].

Il obtient son premier poste électif en 1988, lorsqu'il est élu conseiller communal de la Ville de Bruxelles. Il devient député régional bruxellois en 1989 et député fédéral, de 1991 à 2019.

En 1995, il devient président du Front démocratique des francophones avec le soutien d’Antoinette Spaak et est resté président de ce parti jusqu’au . Il passe le flambeau, le , à François De Smet lors d'un Congrès électoral organisé à Bruxelles[6].

Premier parti bruxellois dans les années 1970, le FDF se fédère en 1993 avec le Parti réformateur libéral qui devient le Mouvement réformateur en 2002.

En 2006, lors des élections internes du parti, Didier Gosuin annonce sa candidature face à Olivier Maingain qui brigue un nouveau mandat, mais il finit par y renoncer, permettant la réélection de Maingain avec 79,9 % des voix[7].

Le , Olivier Maingain et sa liste du bourgmestre remportent le combat qui les opposait à l'échevine dissidente Danielle Caron et Cap Woluwe[8].

Aux élections législatives fédérales de 2007, Olivier Maingain culmine dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, avec plus de 45 000 voix de préférence. Il devance ainsi Laurette Onkelinx (Parti Socialiste), 33 549 voix, et Joëlle Milquet (Centre démocrate humaniste) 33 443 voix[9].

En , il présente un nouveau logo pour son parti qui change également de nom pour devenir Fédéralistes démocrates francophones.

Aux élections législatives fédérales de 2010, Olivier Maingain recueille 62 988 voix de préférence, meilleur score à la Chambre dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

Lors des élections communales de 2012, il est réélu bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert.

En , son parti devient le parti DéFI - Démocrate fédéraliste indépendant.

En 2014, il réclame la création d'une commission d'enquête parlementaire pour enquêter sur d'éventuelles pressions exercées par le gouvernement français en 2010 sur le Sénat belge. Le gouvernement français, alors en négociation avec le gouvernement kazakh sur des contrats d’armement, aurait accepté en contrepartie de ces contrats d’intercéder en faveur de trois oligarques poursuivis en Belgique, qui ont alors bénéficié d'une loi d'exception votée à la hâte. « Je connais les liens extrêmement étroits entre M. Sarkozy et nombre de parlementaires libéraux belges. S'il est avéré que le pouvoir législatif belge a été instrumentalisé par le pouvoir sarkozyste, pour, in fine, conclure un marché de vente d'hélicoptères, alors c'est un scandale d’État »[10].

Politique[modifier | modifier le code]

En tant que président d'un parti né en réaction à l'extrémisme de certains défenseurs de la cause flamande, Olivier Maingain se présente comme le défenseur naturel de la cause francophone. Malgré ses prises de position démocratiques, certains néerlandophones le considèrent comme un extrémiste[11],[12].

Dans une interview accordée au Soir, Olivier Maingain analyse les causes du blocage des négociations en vue de former un gouvernement et estime que la ruse avec le nationalisme dont sont tentés certains négociateurs en est une.

« On ne bloque pas le pays quand on sert la démocratie »

Il appelle aussi les francophones à ne pas fuir et à défendre les valeurs démocratiques[précision nécessaire][13],[14].

Divers[modifier | modifier le code]

Olivier Maingain est Commandeur de l'Ordre de Léopold[15].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Émission "L'invité", RTL-TVI, le 2 décembre 2007, 13u30
  2. Interview dans le journal De Morgen, 30 juillet 2007
  3. « Archives », sur lacapitale.be
  4. « Olivier Maingain: "Réhabiliter le sens de l’Etat: une urgence" »
  5. http://maingain.be/spip.php?page=qui&var_mode=recalcul
  6. « François De Smet, élu Président de DéFI », sur DéFI - defi.eu, (consulté le )
  7. Article de la Dernière Heure sur l'élection à la présidence du parti
  8. Article du journal Le Soir Au bonheur des coalitions
  9. Article du journal La Libre Maingain, n°1 pour les électeurs
  10. Gerard Davet et Fabrice Lhomme, « Vente d'hélicoptères au Kazakhstan : une enquête vise l'entourage de Sarkozy », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  11. « . : JONG-cd&v : . », sur jongcdenv.be via Wikiwix (consulté le ).
  12. (nl) Van Vlamingenhater over racist tot ijskonijn sur nieuwsblad.be
  13. FDF | Olivier Maingain lance une lourde charge contre la N-VA "Une menace pour la démocratie", Propos recueillis par Véronique Lamquin, Le Soir, 18-19 juin 2011
  14. Cette défense des valeurs démocratiques est d'autant plus d'actualité que des négociations gouvernementales se font avec le premier parti flamand, nationaliste et séparatiste, et que ce dernier vient de refuser une nomination administrative pour "délit politique"
  15. « Le CV d'Olivier Maingain », sur www.references.be, Le Soir (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]