Olivier Dartigolles
Olivier Dartigolles | |
Olivier Dartigolles en 2016. | |
Fonctions | |
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Conseiller municipal de Pau | |
En fonction depuis le (16 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Réélection | 30 mars 2014 28 juin 2020 |
Maire | Martine Lignières-Cassou François Bayrou |
Porte-parole du Parti communiste français | |
– (12 ans, 8 mois et 17 jours) |
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Avec | Patrice Bessac |
Successeur | Ian Brossat Cécile Cukierman |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (depuis 1987) |
Diplômé de | Université Bordeaux-Montaigne |
Profession | Professeur d'histoire |
Site web | dartigolles.fr |
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Olivier Dartigolles, né le à Bordeaux (Gironde), est un homme politique français.
Il a été porte-parole du Parti communiste français de 2006 à 2018 et il est conseiller municipal de Pau de 2008 à 2024.
Biographie
[modifier | modifier le code]Études et médias
[modifier | modifier le code]Titulaire d'un DEA obtenu en 1994 à l'université Bordeaux-Montaigne[1], Olivier Dartigolles est enseignant en histoire[2].
Il participe chaque semaine à l’ émission-débat L'Heure des pros, animée par Pascal Praud sur la chaîne CNews[3]. Depuis 2024, il exerce désormais comme chroniqueur également sur Europe 1 et Sud Radio[4].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Au sein du PCF
[modifier | modifier le code]Ayant adhéré au Parti communiste français (PCF) en 1987[5], il devient secrétaire départemental du parti dans les Pyrénées-Atlantiques et membre du conseil national en 2000[2], lors du congrès de Martigues.
Élu membre du comité exécutif national en 2003 lors du 32e congrès du PCF, il est chargé des questions relatives à la jeunesse[2], notamment pendant le mouvement contre le contrat première embauche (CPE). Il anime les travaux de la commission « stratégie » pour le 33e congrès, où il est élu porte-parole du PCF. Au congrès suivant, en 2008, il est élu à la direction collégiale, chargé de la communication, la presse et les médias et reste porte-parole[6].
Il est l'auteur d'un ouvrage consacré à la victoire du « non » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, intitulé Journal de campagne du non… et autres considérations.
Conseiller municipal
[modifier | modifier le code]En mars 2008, il est élu conseiller municipal de Pau, sur la liste de Martine Lignières-Cassou (Parti socialiste), qui remporte l'élection[7].
Il se présente aux élections municipales de Pau en 2014. Sa liste arrive sixième au premier tour avec un score de 5,32 %. Il rejoint la liste du candidat socialiste David Habib au second tour[8]. Il conserve à l'issue de l'élection son siège de conseiller municipal et communautaire.
Placé en 5e position sur la liste d'union « Pau en commun » menée par Jérôme Marbot (PS), il est réélu en juin 2020[9]. Il fait partie de l'opposition à François Bayrou, maire de la ville depuis 2014[10].
Il démissionne de son mandat de conseiller municipal en 2024 pour se recentrer sur son travail d'éditorialiste dans plusieurs médias : « Mon activité médiatique à Paris s’est développée. Je ne regrette rien de mon engagement politique passé, aujourd’hui, je ne suis plus un acteur mais un chroniqueur, un éditorialiste », indique-t-il[10].
Candidature aux élections législatives et régionales
[modifier | modifier le code]Tandis qu'il est co-directeur, avec François Delapierre, de la campagne du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2012[11], il est également candidat du Front de gauche aux élections législatives de 2012 dans la 1re circonscription des Pyrénées-Atlantiques[12], où il recueille 8,8 % des voix. Il est à nouveau candidat aux élections législatives de 2017[13], obtenant 4,6 % des voix.
En , il est désigné par les communistes de la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes pour être leur chef de file lors des élections régionales des 6 et [14]. Désigné tête de liste régionale, il conduit lors du scrutin de décembre la liste du Front de gauche, L’Humain d’abord. La liste, qui arrive en cinquième position, n'obtient que 4,85 % des suffrages[15], ne passant donc pas la barre des 5 % et ne pouvant ainsi pas fusionner avec la liste d'Alain Rousset. Elle totalise 100 390 suffrages contre plus de 129 000 en 2010 sur l'ensemble de la région[16]. Le recul est le plus net en Limousin, avec des chutes de 6,47 % en Corrèze, 4,58 % en Creuse et 4,90 % en Haute-Vienne[17], alors que la liste du Front de gauche y obtenait plus de 13 % en 2010. Sur le département des Pyrénées-Atlantiques, il n'obtient que 4,64 %[17], en recul de 0,27 point par rapport à 2010. Il obtient 5,23 % sur la ville de Pau, où il est élu municipal depuis 2008, sa liste arrivant en cinquième position. Là-aussi, elle est en recul de 0,49 point par rapport à 2010.
Plainte pour diffamation
[modifier | modifier le code]En 2019, Olivier Dartigolles est assigné en diffamation par le mouvement d'extrême droite Génération identitaire après l'avoir relié, lors d'une émission de télévision, à une série de dégradations et tags racistes et anti-migrants à Pau et dans l’agglomération paloise. Relaxé au pénal, il est néanmoins condamné au civil à 500 euros de dommages et intérêts[18].
Publications
[modifier | modifier le code]- Journal de campagne du non et autres considérations, éditeur : Les Nouvelles des Pyrénées Atlantiques, 2005, (ISBN 2-9524821-0-1)
- Blog à part, chronique engagée d'une époque cruelle, éditeur : Arcane 17 Association, 2010, (ISBN 9782918721079)
- François Moncla, Récits de vie et d'ovalie, éditeur : Arcane 17 Association, 2016, (ISBN 978-2918721543)
- Macron, entreprise de démolition : Forces, failles et supercheries, Editions de l'Atelier, 2018, 141 p., (ISBN 978-2708245624)
- Marseille me manque : un ex-flic se livre, La Déviation, 2020, 88 p., (ISBN 979-1096373284)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mémoire soutenu : Les députés communistes du Sud-Ouest et du Nord-Pas-de-Calais 1945-1958 : approche prosopographique et comparative à partir de cinquante quatre itinéraires biographique, sous la direction de Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise, 1994
- Sylvia Zappi, « Olivier Dartigolles, l'apparatchik du PCF s'émancipe », sur Le Monde, 13 septembre 2007, modifié le 27 octobre 2007.
- Éric Bely, « Olivier Dartigolles se « sent bien » dans l’émission de Pascal Praud sur CNews », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
- « Pau : l'élu communiste Olivier Dartigolles démissionne du Conseil municipal pour se consacrer à sa vie de chroniqueur », sur Sud Ouest, (consulté le ).
- « Olivier Dartigolles (FG), l'enfant du communisme », sur La Nouvelle République, 14 novembre 2015, mis à jour le 23 juin 2017.
- Notice biographique d'Olivier Dartigolles, sur pcf.fr.
- A.B., « Partisan du bus gratuit. Olivier Dartigolles (PCF) demande la gratuité pour tenir compte de la crise », sur Sud Ouest, .
- « Municipales à Pau : Olivier Dartigolles et David Habib confirment la fusion de leurs listes », sur Sud Ouest, .
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Pau : l’élu communiste Olivier Dartigolles démissionne du Conseil municipal pour se consacrer à sa vie de chroniqueur », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- Jean-Marc Faure, « Olivier Dartigolles, un marathon pour Mélenchon », La République des Pyrénées, .
- Faure O, « Législatives à Pau : une suppléante non encartée pour Olivier Dartigolles », sur Sud Ouest, (consulté le ).
- « Le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles annonce sa candidature aux législatives sur la 1re circonscription », sur La République des Pyrénées, .
- « Olivier Dartigolles chef de file des communistes », La Nouvelle République, .
- Le Monde, 8 décembre 2015 : PS 30,39 % ; LR-UDI-Modem 27,19 % ; FN 23,23 % ; EELV 5,60 % ; FDG 4,85 % ; DLF 3,35 % ; La Vague citoyenne 1,81 % ; LO 1,41 % ; Nouvelle Donne 1,21 % ; UPR 0,92 %.
- 2010 : 5,95 % pour le FDG en Aquitaine, 13,13 % en Limousin et 4,66 % en Poitou-Charentes.
- Le Monde, 8 décembre 2015.
- « Génération Identitaire, Olivier Dartigolles et « Valeurs actuelles » : qui diffame qui ? », sur www.sudouest.fr,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Interview sur France Culture dans l'émission Le rendez-vous des politiques du
- Naissance en août 1970
- Naissance à Bordeaux
- Personnalité du Parti communiste français
- Personnalité politique liée aux Pyrénées-Atlantiques
- Candidat aux élections législatives françaises de 2012
- Candidat aux élections législatives françaises de 2017
- Chroniqueur à L'Heure des pros
- Étudiant de l'université Bordeaux-Montaigne