Olivia Rosenthal

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Olivia Rosenthal
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Olivia Rosenthal en 2014.
Naissance 1965
Paris, France
Activité principale
Distinctions
Prix Wepler, 2007
Prix Pierre-Simon « Éthique et société », 2007
Prix franco-allemand Candide, 2009
Prix Alexandre-Vialatte, 2011
Prix du livre Inter 2011
Prix Ève-Delacroix, 2011
Prix Transfuge du meilleur roman français de la rentrée 2019
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Romans, théâtre, scénario, art contemporain

Œuvres principales

Olivia Rosenthal, née en 1965 à Paris, est maîtresse de conférences en littérature à l'université de Paris VIII, écrivaine, romancière, dramaturge et performeuse française.

Biographie

Olivia Rosenthal est née à Paris en 1965. Élève au lycée Jules-Ferry (1975-1982), elle est admise, après deux ans de classe préparatoire au lycée Henri-IV, à l'École normale supérieure (1984). Elle obtient une agrégation de lettres modernes (1987), puis un doctorat (1992, avec une thèse sur la poésie amoureuse du XVIe siècle). Élue en 1993 maîtresse de conférences en littérature à l'université de Rennes, elle enseigne depuis 1999 à l'université de Paris VIII. Elle y crée en 2013, avec Lionel Ruffel et Vincent Message, l'un des premiers masters de création littéraire de l'enseignement supérieur français[1].

Œuvre

Olivia Rosenthal commence à publier à 33 ans, d'abord des essais tirés de ses travaux universitaires (en 1998, aux Éditions Champion), puis à partir de 1999 des romans (aux éditions Verticales), et des pièces de théâtre à partir de 2004[2].

Elle recueille de nombreux prix littéraires[3] : en 2007, le prix Wepler et le prix Pierre-Simon « Éthique et réflexion » pour On n'est pas là pour disparaître ; en 2011, le Prix du Livre Inter, le Prix Alexandre-Vialatte et le Prix Ève-Delacroix pour Que font les rennes après Noël[4] ?

Sa première pièce, Les félins m'aiment bien, est créée en 2005 à Saint-Denis, dans une mise en scène d'Alain Ollivier avec Valérie Crunchant (Cérès) et Florence Payros (Marianne). En 2008, elle écrit Les Lois de l’hospitalité, mis en scène par Marie Vialle aux Subsistances à Lyon (reprise en 2011).

À partir de 2005, elle réalise, en collaboration avec des cinéastes (Olivier Ducastel, Laurent Larivière), des écrivains (Denis Lachaud, Michaël Batalla, Patrick Chatelier), des chorégraphes (Julia Cima) ou des metteurs en scène (Robert Cantarella, Chloé Moglia), des performances pour divers lieux et festivals (festival d’Avignon, de Manosque, de Marseille...), Ménagerie de verre, Subsistances de Lyon, Le Lieu unique à Nantes, Scène nationale de Poitiers, Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, le Grand R (scène nationale de La Roche-sur-Yon), Fondation d'entreprise Ricard, le Bal, Festival Hors Pistes au Centre Pompidou, Théâtre Ouvert, Maison de la poésie, Musée de la chasse…).

En 2008, elle achève une pièce sonore intitulée Viande froide pour le Cent Quatre, lieu culturel où elle est accueillie en résidence en 2006-2007. Elle est auteur invitée au Grand R (scène nationale de La Roche-sur-Yon), durant la saison 2008-2009, en résidence à Bobigny (dans le cadre du programme « écrivains en Seine-Saint-Denis ») en 2009-2010 et en résidence à l'Espace 1789 de Saint-Ouen pour l'écriture pour son livre Ils ne sont pour rien dans mes larmes.

Depuis 2008, elle s'est engagée aussi dans un projet sur « L'architecture en paroles » qui fait vivre un bâtiment ou un lieu, non par son architecture, mais par les paroles de ceux qui y habitent, y travaillent, ou le traversent. Le premier volet a été réalisé lors d’une résidence au 104, sous la forme d’une pièce sonore et d’un texte, Viande froide (Nouvelles éditions Lignes/ éditions CENTQUATRE, 2008). Le deuxième volet de ce projet, diffusé sous la forme d’une pièce sonore dans l’exposition organisée par le musée Carnavalet sur L'Impossible photographie: les prisons parisiennes 1851-2010, est publié sous le titre "Maison d’arrêt Paris-La Santé, 42, rue de la Santé 75014 Paris" dans le catalogue de cette exposition. Pour le troisième volet, Olivia Rosenthal a travaillé avec Philippe Bretelle (graphiste) sur la ville de Bobigny. Elle a conçu avec lui des affiches collées sur certains bâtiments de la ville et ils ont réalisé ensemble (avec l'aide du musicien Pierre Avia) une performance musicale intitulée C'est très loin d'ici. Toujours avec Philippe Bretelle, elle a composé une œuvre visuelle pour l'inauguration du tramway de Brest (commande de Brest métropole océane).

Depuis 2009, Olivia Rosenthal s'est également tournée vers le cinéma. Elle a composé deux performances sur la manière dont le cinéma change nos vies, a publié Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Verticales, 2012) sur le même thème, a écrit deux courts-métrages de fiction (Les larmes et Tous les adultes ne sont pas méchants, mis en scène par Laurent Larivière). Elle a aussi écrit un livre Toutes les femmes sont des Aliens autour de quelques films d'anthologie (Alien, Les oiseaux, Bambi…) pour le collectif Ildi eldi! qui reprend ses textes et en fait des spectacles multimédia.

En 2018, elle entre en résidence à la Villa Kujoyama, prestigieux établissement artistique de l'Institut français[5].

Le style

Étant publiée chez Verticales et dirigeant un master de création littéraire à Paris VIII, Olivia Rosenthal travaille la langue comme matière. L’écriture est ainsi explorée dans toutes ses possibilités matérielles et devient le lieu d’un questionnement sur l’identité, dans son rapport problématique au monde et aux êtres, au collectif et à la singularité. Qu’elle prenne la forme d’un flux continu, d’un texte ininterrompu ou d’un texte fragmenté en des paragraphes distincts, l’écriture d’Olivia Rosenthal est une écriture de la discontinuité qui présente, à vue d’œil ou à la lecture, des fractures multiples.

L’écriture d’Olivia Rosenthal repose toujours sur la matérialité de la langue explorée dans toutes ses possibilités dans un jeu entre légèreté et gravité qui interroge notre rapport au monde et aux autres. Dès son premier roman, Dans le temps, la langue est explorée dans ses possibilités matérielles avec une certaine liberté vis-à-vis des normes syntaxiques et ponctuelles. En effet, on remarque des suppressions d’articles, des inversions entre le sujet et le verbe ou entre le verbe et son complément, des isolements de propositions relatives qui dénuent le point de toute sa valeur. Cette destructuration des normes linguistiques met en exergue une écriture musicale, dans un texte qui s’apparente à la comptine. Ainsi, la première phrase joue sur le mot « oreilles », détail physique amusant et apparemment badin, pour inviter le lecteur à, non seulement lire le texte, mais à l’entendre. L’écriture développe une accumulation de propositions qui apparaissent comme des variations musicales faisant entendre le rire de « l’amie de mon amie » qui se mue en « hurlement » et en « cri » animal, dans une tonalité de plus en plus grave. Les propositions courtes, en staccato[6], reviennent au groupe nominal « l’amie de mon amie », clé de la partition, pour ensuite se développer dans une nouvelle altération laissant paraître un discours plus lié sur l’amitié et sur le pouvoir des mots dans le rapport à l’autre. Ils ne sont pour rien dans mes larmes révèle encore mieux ce travail sur la matérialité dans une écriture qui varie entre la prose et la poésie, faite d’une alternance entre horizontalité et verticalité. L’écriture joue sur les pleins et les vides et reproduit ainsi l’angoisse du vertige dans l’espace de la page : la pensée obsédante donne lieu à un flux ininterrompu d’une écriture qui tente qui faire halte sur des plateaux mais est constamment précipitée vers le bas, dans une chute libre. Dans Que font les rennes après Noël ? le style questionne le rapport des noms aux choses et des hommes aux animaux. Ainsi, la première phrase substitue « animaux » à « bêtes » et l’énumération des noms d’espèces animales souligne l’écart que le langage peut établir entre les mots et la réalité qu’ils désignent.

Le style d’Olivia Rosenthal présente une énonciation problématique qui interroge l’identité dans un rapport trouble entre personnalité et impersonnalité, singularité et collectivité.  Dans Que font les rennes après Noël ?, l’’énonciation joue sur l’impersonnalité dans une confrontation de différents discours qui interrogent l’acte même d’énonciation : l’énonciateur tend à s’effacer derrière un énoncé philosophique et scientifique reposant sur un lexique précis comme « désir », « espèces » et des tournures gnomiques telles qu’ « Il faut savoir ». Ce jeu sur l’indéfinition est visible dans Mécanismes de survie en milieu hostile qui met en scène un pronom indéfini « l’ », puis un pronom personnel « elle » en face d’un « je » omniprésent et indéterminé dont on suit la lutte pour la survie. Le langage se fait quasiment performatif par une voix énonciative qui instaure une « langue de la survie » qui construit un dialogue de soi à soi dans lequel les signes diacritiques sont supprimés pour laisser infuser la langue dans la vie et ainsi la maintenir. L’énonciation problématique est particulièrement travaillée dans Ils ne sont pour rien dans mes larmes qui montre l’indétermination pronominale d’une première personne traumatisée par le suicide. L’énonciation se fait par un « je » indéterminé qui tisse un dialogue avec les lecteurs en s’adressant à un « vous » ou à un « tu », et utilise le « on » pour laisser paraître un discours général sur le vertige et le suicide. L’énonciation montre une indistinction de l’identité car le « je » s’identifie parfois au pronom « elle », qui désigne de façon ambiguë la personne réelle de sa sœur suicidée et le personnage féminin dans Vertigo, et parfois à une troisième personne désignant l’homme en général. L’écriture avance à tâtons avec, par exemple, des répétitions obsédantes de verbes désignant l’action de la chute, et du conditionnel « je pourrais » qui visent à repousser la peur de cette chute en la désignant par des mots et à affirmer son existence dans l’acte d’énonciation.

Œuvres

Romans

  • Dans le temps, éditions Verticales, 1999
  • Mes petites communautés, éditions Verticales, 1999
  • Puisque nous sommes vivants, éditions Verticales, 2000
  • L'Homme de mes rêves ou les mille travaux de Barnabé le sage devenu Barnabé le bègue à la suite d'une terrible mésaventure qui le priva quelques heures durant de la parole, éditions Verticales, 2002
  • Les Fantaisies spéculatives de J. H. le sémite, éditions Verticales, 2005
  • On n’est pas là pour disparaître, éditions Verticales, 2007. Traduit en anglais We're not here to disappear, Otis Books/Seismicity Editions, 2015 (par Béatrice Mousli Bennett),Traduit en allemand Wir sind nicht da um zu verschwinden, Ulrike Helmer Verlag, 2017 (par Birgit Leib)
  • Viande froide : Reportages, Cent-Quatre éditions/ Nouvelles Éditions Lignes, 2008
  • Maison d'arrêt Paris-La Santé, 42, rue de la Santé 75014 Paris dans L'impossible photographie: les prisons parisiennes 1851-2010, Paris-Musées, 2010
  • Que font les rennes après Noël ?, éditions Verticales, 2010. Traduit en Italien Che fanno le renne dopo Natale? Nottetempo, 2011 (par Cinza Poli), et traduit en anglais To Leave with Reinder, 2019 (par Sophie Lewis)
  • Ils ne sont pour rien dans mes larmes, éditions Verticales, 2012 Traduction anglaise partielle They Are for Nothing in Our Tears, La Presse, Provincetown, 2016 (par Béatrice Mousli Bennett).
  • Mécanismes de survie en milieu hostile, éditions Verticales, 2014 Traduit en allemand Überlebensmechanismen in feindlicher Umgebung, Matthes & Seitz Berlin, 2017 (par Nicola Denis)[7],[8]
  • Toutes les femmes sont des Aliens, éditions Verticales, 2016
  • Éloge des bâtards, éditions Verticales, 2019

Contes

  • Les Sept Voies de la désobéissance, collection Minimales, éditions Verticales, 2004. Traduit en hongrois Az engedetlenség hét útja, Nyitott Kônyvmühely, 2007 (par Ilona Kovács)
  • Jouer à chat, collection Récit d'Objets, édition Invenit, 2018

Théâtre

Opéra

  • Safety First livret d'un opéra créé avec Eryck Abecassis (compositeur) pour le festival Reims scènes d'Europe, .

Essais

  • Donner à voir : écriture de l’image dans l’art de poésie au XVIe siècle, éditions Champion, 1998
  • (dir.), À haute voix. Diction et prononciation aux XVIe et XVIIe siècles, Klincksieck, 1998
  • Olivia Rosenthal parle des Éditions Verticales, collections "Entretiens" Un auteur, un éditeur, presse universitaire de Paris 10, 2007

Filmographie

Court-métrage

  • Les Larmes, 2010, fiction de 26 min, réalisation de Laurent Larivière, production Senso Films (scénario). Les larmes,
  • Tous les adultes ne sont pas méchants d'après la nouvelle « Sacha s'en va », 2013, réalisation de Laurent Larivière, production Senso Films
  • Mes enfants, 2015, fiction de 15 min autour de films d'archives amateurs, Production Conseil général et Ciclic dans le cadre de la "Mémoire des images d'Eure-et-Loir".

Film d'animation

  • La Nuit américaine d'Angélique animation de 7 min, dessins de Joris Clerté et Pierre-Emmanuel Lyet, production Senso Films et Donc Voila production (court-métrage sélectionné aux Césars), 2013 (à voir sur Vimeo)

Autres créations

Pièces sonores

  • Viande froide, Texte et voix : Olivia Rosenthal, son Hélène Ducret. Commande du lieu culturel le 104 à Paris, 2008
  • Maison d'arrêt Paris-La Santé, 42, rue de la Santé 75014 Paris. Texte : Olivia Rosenthal, son Hélène Ducret. Pour l'exposition l'Impossible photographie - prisons parisiennes 1851-2010, musée Carnavalet 2010
  • La ronde, récit-balade. Texte et voix : Olivia Rosenthal, musique : Pierre Aviat. Commande du Grand Paris Express, gare de Fort d'Issy Vanves Clamart, 2016

Performances

  • Les Auteurs n’aiment pas qu’on les confonde avec leurs personnages, créée au festival « Correspondances » de Manosque en (performance reprise aux Subsistances à Lyon, au Lieu unique à Nantes, au Théâtre-Scène nationale de Poitiers)
  • Le Vertige 15 min 30 s, créée avec le cinéaste Olivier Ducastel pour le festival « Tous coupables », organisé à la Ménagerie de Verre en (reprise au Lieu unique à Nantes et au Théâtre-Scène Nationale de Poitiers et au festival Actoral en 2007-2008). Cette performance a été entièrement transformée grâce à une collaboration avec Chloé Moglia (disciplines aériennes). Le spectacle tiré de cette collaboration (Le Vertige) a été créé dans le cadre des Sujets à Vif (festival d'Avignon/ SACD) en (reprise en au CENTQUATRE)
  • Écrivains en colère, avec Denis Lachaud, créée au marché du théâtre, place Saint-Sulpice à Paris, en
  • Olivia Rosenthal et Denis Lachaud dépassent les bornes, avec Denis Lachaud, créée à l'Escale du Livre, Bordeaux, en
  • Olivia Rosenthal et Denis Lachaud parlent de l'autre sexe, avec Denis Lachaud, créée au grand R, scène nationale de la Roche-Sur-Yon,
  • Aura compris 6, avec Robert Cantarella (créée au festival d'Avignon en )
  • Es-tu là?, avec Patrick Chatelier, créée à l'Anis Gras, en
  • Les Larmes chantier, avec Laurent Larivière, créée au festival Actoral, ; Les Larmes performance, avec Laurent Larivière, créée au Trident, scène nationale de Cherbourg en .
  • Petite pièce avec Olivia, avec Carlotta Sagna, créée pour le festival Concordan(s)e à Bagnolet, en 2009
  • La peur, Performance autour du film de Jacques Tourneur, La féline avec Laurent Larivière, (création Montévidéo, actoral, Marseille), 2009-2011
  • Le Vertige, spectacle conçu et réalisé avec Chloé Moglia pour les Sujets à Vifs (festival d'Avignon/SACD),
  • Noise india, lecture musicale conçue et réalisée avec Eryck Abecassis (compositeur et vidéaste), créée en 2012 au Générateur (Gentilly).
  • Mécanisme de survie en milieu hostile, Extrait d'un chapitre du roman. Lecture Olivia Rosenthal, composition musicale de Pierre Aviat (première à la basilique Saint-Denis), 2014
  • Bambi & Co, lecture musicale avec Antoine Oppenheim (première à la Maison de la poésie), 2016
  • Les rats, lecture musicale avec Eryck Abecassis (première à l'espace Khiasma) dans le cadre du Festival Brouhaha, les mondes du contemporain, 2016
  • Macadam Animal, spectacle, avec Eryck Abecassis (vidéo et musique) de 120 min, MC93 (Bobigny), production la Muse en circuit, 2018

Divers

  • La maladie de A., exposition multimedia en collaboration avec Philippe Bertin (photographe) (à Limoges, Lille, Dijon, etc.)
  • « A votre guise », La Quinzaine littéraire,
  • « Pour qui vous prenez-vous ? », numéro spécial de La Quinzaine littéraire,
  • « Science fiction», dans le recueil l'Aujourd'hui du roman, édition Cécile Defaut, 2005
  • Retombée, installation photographique et vidéo, en collaboration avec Philippe Bertin pour l'exposition « Le suicide en face » à la Cité des sciences et de l'industrie, Paris, 2007
  • « Là c'est sûr, vous allez être déçu. Pourquoi revenir à un atelier d'écriture?» remue.net,
  • « Les Dieux du stade », Journal Du Dimanche,
  • « Journal d'une sélection au prix Goncourt », Journal du Dimanche,
  • « Recette pour ne pas », dans le recueil Seize nouvelles, éd. Thierry Magnier, 2008
  • « La zone d'inconfort : s'emparer de la vie des autres », dans le recueil Assise du roman, titre 87, 2008
  • « Nous jouons avec le chien », dans le recueil A quoi jouons nous ?, édition Cécile Defaut, 2008
  • « Je suis un pédophile multirécidiviste », Le Libé des écrivains,
  • « La littérature n'est pas faite pour rassurer », Le Monde des Livres,
  • « Je suis un pédophile multirécidiviste », Le Libé des écrivains,
  • « Ici », Geste, n°5,
  • Fantaisie Littéraire, texte extrait du livre On n'est pas là pour disparaître, dit et mis en musique par Mendelson, édition le bec en l'air, 2008
  • « C'est le moment ou jamais de disparaître», dans le recueil Action restreinte, théories & expériences de la fiction : faire le vide, Epernay, 2008
  • « La bête et la bête ISO 11784 », dans l'ouvrage La Meute, publié dans le cadre de Estuaire Nantes / Saint-Nazaire 2009 par l'artiste Stéphane Thidet, Nantes 2009.
  • « L’art de la guerre », Mediapart,
  • « L'art de la guerre », Mediapart,
  • « Sacha s'en va », nouvelle cinématographique publiée dans Sacha Lenoir, édition Capricci, 2010
  • « assignés à résidence » texte réalisé en collaboration avec le graphiste Philippe Bretelle, paru dans De(s)génération peuple des voix 12, 2010
  • « La Douleur de Marguerite Duras », La Croix,
  • « Le G... est l'avenir de l'homme», Télérama, n°3181, 2011 et dans Contemporary French & Francophone Studies, vol. 16,
  • « Signes de vie », création d'un mur graphique et typographique en collaboration avec Philippe Bretelle (Brest, Quartier de Pontanézen), commande de Brest Métropole Océane, 2012
  • « Forêt vierge », dans la revue canadienne Les écrits, 2012
  • « Sauts en hauteur de J.M. Coetzee », Libération,
  • « Mes mythologies », Le Monde,
  • « Hostile et volatils », Le Libé des écrivains,
  • « Je n'irai pas au zoo de Vincennes », Le Magazine littéraire, n°544, 2014
  • « J'ai fait ce qu'ils m'ont dit », in Jamais sans un livre, Centre dramatique national d'Orléans, saison 2014-2015, dir Arthur Nauzyciel
  • « Le climat n'est pas bon », dans le recueil Parlement sensible Du souffle dans les mots (30 écrivains s'engagent pour le climat), Artaud 2015
  • « Noisindia», revue If, revue des arts et des écritures contemporaines, n°42,
  • « Portrait de novembre», Revue des deux mondes,
  • « Le refuge», in En présence des livres, six points et six contrepoints architecturaux et littéraires autour des bibliothèques de Pierre Riboulet, les Productions du Effa, 2016
  • « Retour de Kigali », restitution littéraire, musicale et audiovisuelle autour des textes produits lors d'un atelier d'écriture mené au Rwanda avec des artistes français et rwandais. Avec Dorcy Rugamba (texte), Gaël Faye (musique), Elitza Gueorguieva (vidéo). Création à Théâtre Ouvert (centre des dramaturgies contemporaines), 2016
  • « La ronde, (extrait ) », publication dans Vacarme, n°87, printemps 2019
  • « Forêt vierge (extrait ) », publication dans Viva Villa, à l'occasion de l'exposition La fin des forêts, collection Lambert, Avignon ( - )
  • « Petits fauves », publication dans Bilbaude n°15, 2019

Entretiens

  • « Entrer dans la langue de l'autre» entretien réalisé par Guénaël Boutouillet, remue.net,
  • « La répétition fatigue du réel», entretien avec Guy Poitry, Hétérographe, automne 2010
  • Entretien pour le blog La marche-aux-pages, avec Frédéric Fioletti,
  • Entretien avec Jean-Jacques Fresco pour Terre sauvage,
  • « Je ne m'éparpille pas je m'étire », Le Magazine littéraire, août-
  • « Behind the desk, Olivia Rosenthal in conversation with Rebecca Lawn», The Cardiff Review, summer, 2016
  • Entretien avec Pierre Charrel pour Temps Noir, n°18, 2016
  • « La Panoplie Littéraire », pour Décapage, automne hiver 2019, p. 70 à 125

L'écriture au présent

  • « Science fiction», in Le roman aujourd'hui, Cécile Defaut, 2005, p. 155-166
  • « L'auteur en répétition (journal) » n°spécial de Littérature, Théâtre, : le retour au texte ?, n°138, , p. 39-49
  • «  La zone d'inconfort », in Le roman quelle invention !, Assise du roman Villa Gillet, Christian Bourgois, 2008, p. 399-408
  • Introduction en collaboration avec Lionel Ruffel sur La Littérature exposée. Les écritures contemporaines hors du livre, n° spécial de Littérature, n°160,
  • « Non» in Lexique nomade, Assise du roman 2008, en partenariat avec Le Monde et la Villa Gillet, Paris, Christian Bourgois, 2008 (parution aux Etats Unis, Columbia University Press, 2010)
  • « Le rôle et la présence des animaux dans le roman» in Les assises internationales du roman, 2011, p. 149-156
  • « Le commencement de quelque chose », Nouvelle revue française, n°602, 2012, p.223-226
  • « J'entends des voix», in Devenir du roman. Écriture et matériaux, inculte Essai, 2015, p.61-74
  • « Il y a de drôles de fruits qui pendent aux arbres » revue en ligne de l'ensemble inter-contemporain, . Traduit en allemand pour une anthologie de la littérature Française[9]
  • « Qui êtes vous Georges Pérec ? », Cahier de l'Herne sur Georges Perec, 2016

A écouter ou voir

Études critiques sur Olivia Rosenthal

  • Marie-Odile André, « Hériter la mémoire ? - Olivia Rosenthal et la maladie de A », Un retour des normes romanesques dans la littérature française contemporaine, Paris, Sorbonne Nouvelle, 2010
  • Geneviève Jolly, « Une partition didascalique plurielle : "Les félins m'aiment bien" d'Olivia Rosenthal », Le texte didascalique à l'épreuve de la lecture et de la représentation, Pessac : Presses universitaires de Bordeaux ; Tunis Sud édition, 2007
  • Alain Ollivier, « Olivia Rosenthal : un texte pour la scène : "Les félins m'aiment bien" », Littérature, 138,
  • Nancy Murzilli, « L'expérimentation du dispositif chez Olivia Rosenthal : Les Larmes hors le livre », Cahiers de narratologie, 23, [10]
  • Termite Marinella, « Fleurs d'amertume : Delaume et Rosenthal », Écrire le fiel, Bari, Graphis, 2010
  • Olivia Rosenthal : le dispositif, le monde et l'intime, Journée d'études, le , Université Jean-Monnet-Saint-Étienne (disponible en ligne)
  • Olivia Rosenthal, l'esprit animal, le Matricule des anges n°171,
  • Olivia Rosenthal, le dispositif, le monde et l'intime, Ecritures contemporaines n°15, la revue des lettres modernes 2020-1, C, Classique Garnier (sous la direction de Laurent Demanze et Fabien Gris)

Prix et récompense

  • 2018 : Lauréat Villa Kuyojama[11]

Références

  1. Master de création littéraire - Université Paris 8, « Olivia Rosenthal - Master de création littéraire - Université Paris 8 », sur www.master-creation-litteraire.univ-paris8.fr (consulté le )
  2. « http://www.bnf.fr/documents/biblio_rosenthal.pdf »
  3. « Verticales [Auteurs] », sur www.editions-verticales.com (consulté le )
  4. Que font les rennes après Noël ?, Olivia Rosenthal - Livres - Télérama.fr (lire en ligne)
  5. « Olivia Rosenthal », sur villakujoyama.jp (consulté le )
  6. Isabelle Serça évoque cette indication rythmique à propos de Mécanismes de survie en milieu hostile dans : Isabelle Serça, « Éloge de la ponctuation (point de vue contemporain : d’Olivia Rosenthal à Bill Viola) », Nouvelle Fribourg, no 1,‎ (lire en ligne)
  7. « "Mécanismes de survie en milieu hostile", roman expérimental d'Olivia Rosenthal », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Mécanismes de survie en milieu hostile, Olivia Rosenthal - Livres - Télérama.fr (lire en ligne)
  9. « Accents online | Il y a de drôles de fruits qui pendent aux arbres. Un texte inédit d’Olivia Rosenthal. », sur www.ensembleinter.com (consulté le )
  10. Nancy Murzilli, « L’expérimentation du dispositif chez Olivia Rosenthal : Les Larmes hors le livre », Cahiers de Narratologie, no 23,‎ (ISSN 0993-8516, DOI 10.4000/narratologie.6633, lire en ligne, consulté le )
  11. « Villa Kujoyama : lauréats 2018 », sur Institut francais (consulté le ).

Liens externes