Olga Surkova

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Olga Surkova
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Olga Surkova en .
Fiche d'identité
Naissance (36 ans)
Voznessensk (URSS)
Taille 1,75 m (5 9)[1]
Poste Demi de mêlée[1]
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
Otrada
White Angels
Politehnica Iași
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
2009-2019 Ukraine (sept)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
Ukraine (sept)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Olga Surkova[Note 1] (en ukrainien : Ольга Суркова), née Olga Blunutsa (Ольга Блануца) le à Voznessensk, est une joueuse ukrainienne de rugby à sept.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le [1] et originaire de Voznessensk[2], elle étudie à l'université agraire d'État (uk) d'Odessa[2]. Elle découvre le rugby à sept en 2009, intégrant l'équipe locale de rugby à sept d'Оtrada (Отрада) avec laquelle elle sera sacrée championne nationale à plusieurs reprises[2].

Elle intègre dès cette année[1] l'équipe nationale d'Ukraine de rugby à sept, dont elle occupe le rôle de capitaine ; l'équipe participe entre autres au tournoi sur invitation du tournoi de Dubaï[2]. Elle pratique plus tard au sein du club des White Angels (Белые Ангелы), toujours à Odessa.

En 2017, avec une sélection de joueuses d'Odessa, elle représente le club de Politehnica Iași avec lequel elle remporte le championnat de Roumanie de rugby à sept[3].

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueuse en 2019[4], elle prend en charge l'équipe nationale en tant que manager[4], puis œuvre pour le développement de la pratique féminine du sport dans la région d'Odessa et plus globalement au niveau national[5], travaillant pendant deux ans, de 2018 à 2020, à la commission des femmes au sein de la fédération ukrainienne[4],[6]. Elle intervient également en tant qu'arbitre, et sera reconnue en 2020 en tant que meilleure arbitre du pays[5].

En , elle se voit attribuer une bourse d'études par la fédération internationale World Rugby, dans le cadre du programme Women In Rugby récompensant annuellement des dirigeantes toutes nationalités confondues pour leur action dans le développement de la pratique féminine de rugby[7].

Au début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, Olga Surkova et son fils Igor fuient le pays ; ils sont invités et hébergés par des membres du club de rugby du CA Périgueux en France, avec lesquels elle avait collaboré par le passé. Elle y obtient une licence afin de pouvoir travailler en tant qu'entraîneuse auprès de l'école de rugby[8],[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Olha Sourkova d'après la romanisation de l'ukrainien de son prénom. Elle reste désignée en tant que Olga Surkova dans les sources en langues en alphabet latin, d'après la romanisation du russe, langue usitée dans la région d'Odessa.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (uk) « Регбі-7. Одеситки зіграють у вирішальних матчах чемпіонату Європи », sur noc-odessa.org.ua,‎ (consulté le ).
  2. a b c et d (ru) « Пресс-клуб «Одесса-Спорт». Регби для истинных леди », sur odessa-sport.info,‎ (consulté le ).
  3. (ru) « Одесские регбистки выиграли чемпионат Румынии », sur viknaodessa.od.ua,‎ (consulté le ).
  4. a b et c (fr + en) « Olga Surkova, celle qui façonne l'avenir du rugby ukrainien depuis la France », sur world.rugby, (consulté le ).
  5. a et b (ru) « Ольга СУРКОВА – о пляжном регби, лагере «Yellow Melon» и судейской работе », sur rugby.org.ua,‎ (consulté le ).
  6. (uk) « Ольга Суркова: «На зборах в Туреччині працювали виключно над захистом» », sur rugby.org.ua,‎ (consulté le ).
  7. (fr + en) « Des bourses d'études pour dirigeantes attribuées à 12 femmes inspirantes dans le cadre de la campagne de World Rugby pour la parité hommes-femmes dans le rugby », sur world.rugby, (consulté le ).
  8. (uk) « ОЛЬГА СУРКОВА: «У ФРАНЦІЇ ПРОДОВЖУЮ ЗАЙМАТИСЯ УЛЮБЛЕНОЮ СПРАВОЮ, ФРАНЦУЗИ СОЛІДАРНІ З УКРАЇНОЮ» », sur rugby.org.ua,‎ (consulté le ).
  9. (en) John Birch, « Ukraine coach Olga Surkova: rugby and the war », sur scrumqueens.com, (consulté le ).
  10. Stéphanie Claude, « « Le rugby, c’est ça » : à Périgueux, le CAP se mobilise pour une joueuse d’Ukraine », Sud Ouest, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]