Olea lancea

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Le bois d'olive blanc (Olea lancea) est un arbuste à feuillage persistant de la famille des Oléacées, originaire de Madagascar et des Mascareignes.

Bois d'olive blanc en fleurs à la réserve naturelle de Grande Montagne à l'île Rodrigues
Bois d'olive blanc en fruits à la réserve naturelle de Grande Montagne à l'île Rodrigues

Description[modifier | modifier le code]

Appareil végétatif[modifier | modifier le code]

Olea lancea est un arbrisseau (ou arbuste rameux) de 2 à 6 m de hauteur ou plus. Les jeunes pousses sont glabres.

Les pétioles ont 3 à 7 (ou 10) mm de long. Les feuilles sont opposées, simples, le plus souvent entières, sans domaties, glabres. Le limbe est très étroitement ovale ou oblong, aigu au sommet, cunéiforme à la base, coriace, vert foncé et luisant à la face supérieure, glabre sur la face inférieure, à marge révolutée.

Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]

Les inflorescences sont des thyrses composés, terminaux et aux aisselles des feuilles supérieures. Les fleurs sont blanches.

Les fruits sont de petites drupes ovales de 0,5 à 1 cm de long, de couleur verte devenant noire à maturité. Leur noyau très dur contient une seule graine.

Localisation[modifier | modifier le code]

Cette espèce a été rapportée des territoires suivants :

Cette espèce se trouve dans les forêts d’altitude.

Utilisations[modifier | modifier le code]

C’est un arbre d’ornement, utilisé en restauration écologique. Le bois a été autrefois utilisé en ébénisterie.

En vue du reboisement, des plants peuvent être obtenus à partir de noyaux traités en vue de la germination en pépinière (dépulpage, stratification et attaque acide). Des essais de bouturage sont en cours[1].

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Green, P. S. 2002. A revision of Olea L. Kew Bull. vol. 57 : p. 102–103.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Bosser, J. M. et al., eds. 1976. Flores des Mascareignes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir fiche CIRAD, liens externes.

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]