Okino-shima

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Okino
Okino-shima 沖ノ島 (mul)
Vue de l'île.
Vue de l'île.
Géographie
Pays Drapeau du Japon Japon
Localisation Mer du Japon
Coordonnées 34° 14′ 42″ N, 130° 06′ 19″ E
Superficie 0,97 km2
Point culminant 243,6 m
Administration
Préfecture Fukuoka
Démographie
Population hab.
Densité 1,03 hab./km2
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Fukuoka
(Voir situation sur carte : préfecture de Fukuoka)
Okino
Okino
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Okino
Okino

Île sacrée d’Okinoshima et sites associés de la région de Munakata *
Coordonnées 34° 14′ 39″ nord, 130° 06′ 21″ est
Pays Drapeau du Japon Japon
Subdivision Fukuoka
Type Culturel
Critères (ii) (iii)
Superficie 98,93 ha
Zone tampon 79 363,48 ha
Numéro
d’identification
1535
Région Asie et Pacifique **
Année d’inscription 2017 (41e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

L'île Okino ou Okino-shima (沖ノ島, Okinoshima?) est une île du Japon en mer du Japon. Elle fait partie de la municipalité de Munakata, dans la préfecture de Fukuoka.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'île, d'une superficie de 0,97 km2, se situe en mer du Japon, à 55 km au nord-ouest de Kyushu et à 65 km à l'est de Tsushima. Elle culmine à 243,6 m d'altitude.

Site religieux[modifier | modifier le code]

L'île est considérée comme une terre sacrée du Munakata-taisha. Un employé du sanctuaire y demeure. L'île entière est considérée comme un kami, divinité du shintō. Elle est interdite aux femmes. Chaque année, elle n'accueille qu'un maximum de 200 hommes, le [1].

En 2009, elle figure sur une liste de sites japonais de la région proposés pour être inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. Le comité pour le patrimoine mondial a accepté cette candidature en , et a inscrit l'île, le , sur la liste des sites culturels les plus précieux de la planète[1],[3]. En conséquence de cette inscription, les visites sont interdites à partir de 2018, à l'exception des prêtres shinto et des scientifiques chargés de la préservation du site[4].

Vue aérienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Oki-no-shima aurait été une île de passage pour naviguer entre le Japon et la Corée dès le IVe siècle, tout comme les îles Tsushima et Iki[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Monde, « L’île japonaise d’Okinoshima inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité », sur Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  2. (en) « Sacred Island of Okinoshima », sur www.okinoshima-heritage.jp (consulté le ).
  3. UNESCO, « Île sacrée d’Okinoshima et sites associés de la région de Munakata », (consulté le ).
  4. Le HuffPost, « L'île d'Okinoshima, patrimoine mondial et interdite aux femmes, bientôt interdite à tout le monde », (consulté le ).
  5. Mamoru Sasō, « Sur les traces des rites ancestraux du Japon : l’île interdite d’Okinoshima livre ses secrets », sur nippon.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]