Ocean's Twelve
Titre québécois | Le Retour de Danny Ocean |
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Titre original | Ocean's Twelve |
Réalisation | Steven Soderbergh |
Scénario | George Nolfi |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros. Village Roadshow Pictures Jerry Weintraub Productions Section Eight WV Films III |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Film de casse |
Durée | 125 minutes |
Sortie | 2004 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Ocean's Twelve ou Le Retour de Danny Ocean au Québec est un film américain réalisé par Steven Soderbergh, sorti en 2004[1]. Il est la suite d’Ocean's Eleven ou (L'Inconnu de Las Vegas) au Québec. Le film est suivi en 2007 par Ocean's Thirteen.
Synopsis
Cela fait trois ans que les « onze » du gang de Danny Ocean ont effectué le braquage historique des trois plus gros casinos de Las Vegas. Depuis, ils se sont dispersés dans la nature avec l'intention de mener une existence honnête.
Malheureusement, un mystérieux voleur français du nom de François Toulour, alias « Le Renard de la Nuit », désireux de montrer qu'il est plus doué qu'eux, donne leurs noms à Terry Benedict.
Celui-ci leur laisse deux semaines afin de rembourser l'argent qu'ils lui ont volé plus les intérêts (soit 197 millions de dollars en deux semaines). Ceux-ci doivent pour rembourser leur dette accepter le défi de Toulour, ce qui les mène à Amsterdam, Rome, à la Tonnara de Scopello en Sicile et à Paris où ils se mettent sur la piste du tout premier titre boursier et d'un célèbre œuf de Fabergé (l'Œuf au carrosse du couronnement).
Parallèlement l'enquête est menée par une inspectrice coriace, Isabel Lahiri, qui semble très bien connaître Rusty.
Fiche technique
- Titre original et français : Ocean's Twelve
- Titre québécois : Le Retour de Danny Ocean
- Réalisation : Steven Soderbergh
- Scénario : George Nolfi, d'après les personnages de George Clayton Johnson et Jack Golden Russell
- Direction artistique : Tony Fanning
- Décors : Philip Messina
- Costumes : Milena Canonero
- Photographie : Steven Soderbergh (crédité sous le pseudonyme de Peter Andrews)
- Montage : Stephen Mirrione
- Musique : David Holmes
- Production : Jerry Weintraub et Frederic W. Brost[2], Gregory Jacobs[2] ; Robin Le Chanu[3] (direction de production)
- Production déléguée : John Hardy, Bruce Berman et Susan Ekins
- Sociétés de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, Jerry Weintraub Productions, Section Eight et WV Films III
- Sociétés de distribution : Warner Bros. (États-Unis) et Warner Bros. France (France)
- Budget : environ 110 000 000 $[4]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais, français, hollandais, italien, mandarin
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital, DTS
- Genre : film de casse, policier, comédie
- Durée : 125 minutes
- Dates de sortie[5] :
- États-Unis : (avant-première à Hollywood)
- États-Unis :
- France, Suisse romande :
- Belgique :
Distribution
- George Clooney (VF : Samuel Labarthe ; VQ : Daniel Picard) : Daniel « Danny » Ocean
- Brad Pitt (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Alain Zouvi) : Robert « Rusty » Ryan
- Matt Damon (VF : Damien Boisseau ; VQ : Gilbert Lachance) : Linus Caldwell
- Catherine Zeta-Jones (VF : Rafaele Moutier ; VQ : Élise Bertrand) : Isabel Lahiri
- Julia Roberts (VF : Céline Monsarrat ; VQ : Claudie Verdant) : Tess Ocean / elle-même
- Vincent Cassel (VF et VFQ : lui-même) : baron François Toulour, alias "Le Renard de la nuit"
- Andy Garcia (VF : Bernard Gabay ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Terry Benedict
- Don Cheadle (VF : Lucien Jean-Baptiste ; VQ : François L'Écuyer) : Basher Tarr
- Bernie Mac (VF : Frantz Confiac ; VQ : Éric Gaudry) : Frank Catton
- Casey Affleck (VF : Carol Styczen ; VQ : Sébastien Reding) : Virgil Malloy
- Scott Caan (VF : Lionel Melet ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Turk Malloy
- Shaobo Qin : Yen
- Carl Reiner (VF : Léon Dony ; VQ : Hubert Fielden) : Saul Bloom
- Elliott Gould (VF : Bernard Tiphaine ; VQ : Benoit Marleau) : Reuben Tishkoff
- Eddie Jemison (VF : Philippe Siboulet ; VQ : Renaud Paradis) : Livingston Dell
- Bruce Willis (VF : Patrick Poivey ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : lui-même
- Albert Finney (VF : Claude Brosset) : Gaspar LeMarc
- Eddie Izzard (VF : Thierry Wermuth) : Roman Nagel
- Robbie Coltrane (VF : Patrick Messe ; VQ : Guy Nadon) : Matsui
- Cherry Jones (VF : Marion Game) : Molly Star / madame Caldwell
- Jeroen Krabbé : Van der Woude
- Topher Grace : lui-même
- Mathieu Simonet : le garçon au sac à dos
- Jared Harris : l'ingénieur du son de Basher
- Jerry Weintraub : l'homme d'affaires américain sur le bateau
- Scott L. Schwartz : Bruiser
Production
Développement
L'idée de faire une suite est venue au réalisateur Steven Soderbergh lors de la tournée promotionnelle de Ocean's Eleven, où toute l'équipe faisait un court séjour à Rome. Sous le charme de la capitale italienne, il imagine une suite qui se déroulerait en Europe. De retour à Los Angeles, Steven Soderbergh et le producteur Jerry Weintraub trouvèrent la base inespérée pour leur projet : un scénario de George Nolfi intitulé Honor Among Thieves, dans lequel deux voleurs, l'un américain et l'autre européen, sont en compétition. John Woo devait initialement le tourner. Finalement, le script de George Nolfi est retravaillé pour coller à l'univers Ocean's Eleven[6].
Distribution des rôles
« Nous formons un groupe de gens désireux de travailler ensemble le plus souvent possible. Nous partageons la même philosophie à propos de notre métier, à savoir que nous serions vraiment stupides de ne pas y prendre du plaisir et de ne pas mesurer nos privilèges. […] Je suis heureux de voir qu'il n'y a pas la moindre rivalité au sein de notre groupe, que nul ne demande à avoir davantage de texte, ne réclame de "meilleures" répliques, ni n'essaie de voler la vedette aux autres[6]. »
Catherine Zeta-Jones rejoint la bande des onze. Elle avait déjà travaillé avec le réalisateur sur Traffic en 2001. Elle avait déjà croisé George Clooney dans Intolérable Cruauté des frères Coen[6]. Vincent Cassel découvre quant à lui Hollywood et tourne dans son premier film américain. Steven Soderbergh l'avait rencontré lors du Festival de Cannes 2003 et déclare à son sujet : « Je suivais le travail de Vincent depuis quelque temps déjà, et je le trouvais vraiment passionnant. Dès que nous avons commencé l'écriture, j'ai dit à tout le monde que c'était lui que je voulais pour Toulour. J'avais le sentiment qu'il trouverait vite sa place dans cet ensemble et qu'il n'aurait aucun mal à bosser avec nous. Cela s'est confirmé. Tout le monde s'est instantanément attaché à Vincent et a apprécié son humour et son intelligence[6] ».
Bruce Willis apparaît ici dans son propre rôle. Initialement, il devait participer à Ocean's Eleven mais avait dû quitter le projet à cause d'un emploi du temps incompatible[6].
Au tout début de l'écriture du film, Clint Eastwood était envisagé pour un caméo dans le rôle de Bobby Caldwell, le père de Linus[7]. Le rôle reviendra finalement à Peter Fonda, qui sera finalement coupé au montage. Ellen Barkin a elle aussi vu son caméo supprimé au montage[7]. Elle apparaitra finalement dans Ocean's Thirteen.
Tournage
Le film a été tourné dans plusieurs pays dont les États-Unis (Los Angeles, les Warners Studios à Burbank, West Hollywood, Beverly Hills, Las Vegas) notamment en Illinois (Waukegan, Winnetka, Lake Forest, Bannockburn, Chicago, Highwood, Lincolnwood), les Pays-Bas (La Haye, Amsterdam, Haarlem), l'Italie (Cernobbio, Fiumicino, Scopello)[8]. En France, certains extérieurs ont été tournés à Cap Martin. À Monaco, le Casino de Monte-Carlo est également utilisé[6]. À Paris, l'équipe a notamment fréquenté la Gare du Nord[6] et une terrasse d'un des bâtiments de l'ambassade d'Australie[9].
Le tournage a été marqué par l'accident aux Pays-Bas d'une rame Thalys utilisée pour le film. Le train a heurté une barre de fer sur la voie et a été immobilisé plusieurs heures[6].
Musique
Ocean's Twelve
Sortie | |
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Durée | 57:05 |
Genre | musique électronique, ambient, rock alternatif |
Format | CD |
Compositeur | David Holmes |
Label | Warner Bros. Records |
Bandes originales de Trilogie Ocean
Après Ocean's Eleven, David Holmes compose à nouveau la musique du film. L'album de la bande originale, sorti chez Warner Bros. Records, contient également certaines chansons présentes dans le film. On trouve dans la bande originale du film une version instrumentale de Thé à la menthe du groupe de rap français La Caution, joué lors de la scène des lasers de Vincent Cassel[10]. Le titre n'apparaît cependant pas sur l'album, tout comme les singles Amsterdam and I Love Art… Really! de David Holmes, ainsi que Requiem for a Dead (lorsque Benedict rend visite à Basher dans le studio) composé et interprété par Andy García. On retrouve par ailleurs Ascension to Virginity de Dave Grusin, tiré du film Candy de 1968.
Liste des titres
- L'appuntamento - Roberto Carlos, Erasmo Carlos et Bruno Lauzi, interprété par Ornella Vanoni – 4:35
- $165 Million + Interest (into) The Round Up – 5:43
- LSD Partie - Roland Vincent – 2:59
- Lifting the Building – 2:34
- 10:35 I Turn Off Camera 3 – 2:25
- Crepuscolo sul mare - Piero Umiliani – 2:44
- What Are We Stealing – 3:21
- Faust 72 by Dynastie Crisis – 3:23
- Stealing the Stock (into) Le Renard de Nuit – 4:53
- 7/29/04 The Day Of – 3:11
- Lazy [Album Version] - Yellow Hammer – 4:30
- Explosive Corrosive Joseph - John Schroeder – 2:33
- Yen on a Carousel – 3:13
- The Real Story – 2:55
- Ascension to Virginity - Dave Grusin – 5:05
- Three 8 Bar Drum Loops – 1:02
Accueil
Critiques
Le film reçoit des critiques assez mitigées et totalise ainsi une moyenne de 55 % de critiques positives pour 175 critiques sur l'agrégateur Rotten Tomatoes[11]. Le rythme est souvent jugé trop lent et l'intrigue trop complexe.
En France, le film totalise une note moyenne de 3.8⁄5 pour 18 titres de presse[12]. Pour France-Soir, c'est un « film élégant, délectable et pétillant comme un Bellini servi dans un palace italien », alors que Le Monde note une « pointe de cynisme, beaucoup d'hédonisme, assez d'élégance ». Pour L'Humanité, Steven Soderbergh « cultive volontiers la dérision du star-system et convie ses comédiens à une enthousiasmante partie de ping-pong entre la fiction et la réalité » tout en dénotant « une mise en scène discrète »[12]. Pour Ouest-France, le réalisateur joue « la séduisante partition d'un cinéma de plaisir et de divertissement ». La critique du magazine Les Inrockuptibles est moins élogieuse et taxe le film de « suite faiblarde d'Ocean's Eleven » et déplore une « ronde de clichés et d'avatars surjoués et autoadmiratifs »[12]. Pour Libération, le film est un « véhicule à autodérision pour le gotha du star-system hollywoodien » tout en relativisant sur « le côté débraillé du film [qui] en fait aussi le charme ». Paris Match compare le film à « gros club sandwich débordant de tous les ingrédients d'un succès populaire » mais qui « laisse sur sa faim »[12].
En 2007, le magazine Entertainment Weekly a classé le film 16e du classement des « 25 pires suites jamais faites »[13].
Box-office
Le film se classe à la 12e place du box-office français de 2004 et à la 14e au Canada et aux États-Unis.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
125 544 280 $[4] | [14] | 15[14] |
France | 2 954 468 entrées[15] | - | 15
|
Total mondial | 362 744 280 $[4] | - | - |
Clins d’œil
Voulant participer à la conversation avec Matsui, Linus cite des paroles de Kashmir de Led Zeppelin.
Dans une scène à Amsterdam, Rusty Ryan demande à Danny Ocean et Reuben Tishkoff : « Eh, vous vous souvenez de cette scène de Miller's Crossing où John Turturro supplie qu'on l'épargne ? » Reuben Tishkoff répond : « Bien sûr : “Oooh ! Écoute ton cœur !”. Je chiale à chaque fois ! ». Albert Finney, qui joue dans ce film, apparait à la fin d'Ocean's Twelve.
La scène de vol pendant laquelle Vincent Cassel danse pour échapper aux lasers est reprise dans Rayman Legends. La musique Thé à la Menthe (La Caution) y est même parodiée.
Notes et références
- Emmanuèle Frois, « Soderbergh : « Pas question de me répéter » », Le Figaro, , p. 24
- Coproducteur
- Comme superviseur de production
- (en) « Ocean's Twelve », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- Secrets de tournage - Allociné
- « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
- « Lieux de tournage » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
- CinEmotions, « Ocean's Twelve : Les lieux de tournage » (consulté le )
- Interview de La Caution sur Hiphopcore, Scène des Lasers sur Youtube et Site officiel de La Caution
- (en) Ocean's Twelve reviews - Rotten Tomatoes.com
- Critiques françaises d'Ocean's Twelve - Allociné
- (en) The 25 Worst Sequels Ever Made : #16 Ocean's Twelve - Entertainment Weekly.com
- (en) « Ocean's Twelve - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Ocean's Twelve », sur JP box-office.com (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film américain sorti en 2004
- Film de gangsters
- Film réalisé par Steven Soderbergh
- Film se déroulant à Rome
- Film se déroulant à Amsterdam
- Film tourné aux Pays-Bas
- Film tourné à Amsterdam
- Film tourné en Illinois
- Film tourné en Californie
- Film tourné à Côme
- Film tourné à Chicago
- Film tourné dans la province de Rome
- Film tourné à Las Vegas
- Film tourné à Los Angeles
- Film tourné à Monaco
- Film tourné dans le 15e arrondissement de Paris
- Film tourné dans la province de Trapani
- Film tourné aux Warner Brothers Burbank Studios
- Suite de film
- Film de casse
- Film de Warner Bros
- Comédie policière