Norman McLeod Rogers

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Norman McLeod Rogers
Norman McLeod Rogers
(Office national du film du Canada)
Fonction
Député à la Chambre des communes du Canada
Biographie
Naissance
Décès
(à 45 ans)
Près de Newtonville, Drapeau de l'Ontario Ontario
Nationalité
Formation
Activité
Militaire
Professeur
Conjoint
Mary Francis Parker Kierstead (m. 1924)
Enfant
2
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinction

Norman McLeod Rogers (-) est un homme politique canadien de l'Ontario. Il est député fédéral libéral de la circonscription ontarienne de Kingston-City de 1935 jusqu'à son décès en 1940 . Il est ministre dans le cabinet du premier ministre Mackenzie King[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Amherst en Nouvelle-Écosse, Rogers s'engage dans l'Armée canadienne durant la Première Guerre mondiale avec le 6e bataillon des Canadian Mountain Rifles de Nouvelle-Écosse. Il étudie ensuite à l'Université Acadia en Nouvelle-Écosse et obtient, en 1919, une bourse Rhodes. Il fréquente après l'University College de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni d'où il ressort avec un Bachelor of Arts et un Bachelor of Civil Law.

Politique[modifier | modifier le code]

T. A. Crerar, le maréchal de l'air George Croil (en), Mackenzie King, W. D. Van Vliet et Norman Rogers inspectant l'escadron no. 110 (City of Toronto) le 13 janvier 1940

Rogers est le secrétaire privé de Mackenzie King entre 1927 et 1929. Il travaille ensuite comme professeur à l'Université Queen's de Kingston.

Élu à la Chambre des communes en 1935, il entre au cabinet à titre de ministre du Travail. Il occupe se ministère jusqu'en 1939 et est ensuite transféré au ministre de la Défense nationale. Réélu en lors de l'élection de mars 1940, il meurt en fonction peu de temps après en juin.

Mort[modifier | modifier le code]

Rogers décède dans un écrasement d'avion près de Newtonville en Ontario alors qu'il faisait le trajet d'Ottawa vers Toronto pour effectuer une conférence. Le même jour que son décès, le Canada déclarait la guerre à l'Italie[3].

Le premier ministre Mackenzie King encaisse le choc de la perte de Rogers très difficilement. Rogers était un membre clé du cabinet en plus d'un proche conseiller et ami personnel. Il semblait même envisagé que King considérait Rogers comme son éventuel successeur au poste de premier ministre[4].

Honneur[modifier | modifier le code]

L'aéroport Kingston-Norman Rogers, ainsi qu'une rue de Kingston sont nommés d'après lui. Un brise-glace de la Garde côtière canadienne était aussi nommé en son honneur avant d'être vendu à la Marine chilienne et renommé Almirante Óscar Viel (en) en 1994.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) W. A. M., 'Obituary: Norman McLeod Rogers, 1894–1940', Canadian Journal of Economics and Political Science/Revue canadienne d'Economique et de Science politique, vol. 6, no. 3 (August, 1940), pp. 476–478

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'hon. Norman McLeod Rogers, C.P., député », sur Parlement du Canada
  2. (en) « Members of the Queen's Privy Council for Canada - Information Resources - Privy Council Office » [archive du ], sur www.pco-bcp.gc.ca
  3. (en) « Allies Take Sicily », CBC Digital Archives,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Canada and the Age of Conflict, volume 2, 1981, by C. P. Stacey
  5. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 1940 », sur lop.parl.ca (consulté le )
  6. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 1935 », sur lop.parl.ca (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]