Non-binarité

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Les termes non-binaire et genderqueer[1] désignent les personnes dont l'identité de genre ne s'inscrit pas dans la norme binaire, c'est-à-dire qu'elles ne se ressentent ni hommes ni femmes, estimant être entre les deux, un « mélange » des deux, ou aucun des deux.

Cette identité s'oppose à la binarité de genre et à la hiérarchie des genres qui peut l'accompagner (le patriarcat). Elle remet aussi en cause l'assignation sexuelle à un genre donné[2],[3].

Ne pas confondre

Le "gender bread" illustre la différence entre l'expression de genre (l'apparence), l'identité de genre, l'orientation sexuelle et les caractéristiques sexuelles[4],[5]

L'identité de genre non-binaire concerne la façon dont la personne se ressent, alors que l'androgynie fait référence à l'apparence (comment les autres personnes la voient) et l'intersexuation concerne les caractéristiques sexuelles (anatomiques, chromosomiques, etc.) : ce sont donc trois choses entièrement différentes. De plus, l'identité de genre est indépendante de l'orientation sexuelle[6]: toutes les personnes, y compris celles qui se considèrent non-binaires, peuvent être hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles[7], asexuelles[8], pansexuellesetc.[4],[5].

Le gender bread ci-contre (il s'agit d'un jeu de mot avec le nom du biscuit ginger bread, bonhomme de pain d'épices) schématise la différence entre ces concepts: l'apparence est représentée par le trait extérieur, l'identité de genre par le cerveau, l'orientation sexuelle par le cœur, et les caractéristiques sexuelles par la combinaison des signes Mars et Vénus à la hauteur de l'appareil génital[4],[5].

Taille de la population concernée

Selon une étude américaine menée en 2016 par l'agence de prévision des tendances J. Walter Thompson Innovation Group sur moins de 1 000 personnes[9],[10], 56 % des 1320 ans connaissent une personne qui se qualifie à travers des pronoms neutres, 74 % considèrent que « le genre ne définit pas une personne autant qu’avant »[11]. Des sondages français indiquent qu'entre 6 et 13% des personnes interrogées ne se considèrent « ni homme ni femme »[12],[13].

Utilisation d'abréviations et de pronoms non genrés

Certaines personnes non-binaires préfèrent utiliser des pronoms neutres[2], comme en suédois « hen »[14],[15],[16] ou en anglais « they » utilisé au singulier[17],[18],[19],[20],[21],[22]. Indya Moore, par exemple, se définit comme non-binaire et préfère l'utilisation du pronom they singulier[23]. En anglais, depuis 2015, le titre de civilité Mx peut remplacer Mr (Monsieur) ou Mrs (Madame)[24],[25] pour éviter d'indiquer le genre de la personne[26]. Un éditeur de l'Oxford English Dictionnary explique qu'il s'agit d'un « exemple de la façon dont la langue anglaise s'adapte aux besoins des personnes, leur permettant d'utiliser la langue d'une façon qui leur convient, plutôt que de laisser la langue leur imposer leur identité » [27].

En français, il n'existe pas de genre neutre[28], mais certaines personnes utilisent « iel »[29], ou le pronom indéfini « on »[30] ou encore d'autres formes pronominales néologiques comme « yel »[26], « ille », « ul », « ol » ou encore « ele »[31]. Les pronoms possessifs « mon » ou « ma » sont parfois remplacés par « mo » et les démonstratifs « celui » et « celle » par « cellui », ainsi que « celleux » ou « ceuzes » au pluriel. L'adjectif indéfini « toustes » est utilisé à la place de « tous » ou « toutes » . L'Office québécois de la langue française décrit ces termes en distinguant les rédactions bigenrée et non genrée[26]. L'utilisation de ces néologismes et de toute autre forme d'écriture inclusive est rejetée par l'Académie française[32]. Au-delà de la création de pronoms non genrés, il est possible d'utiliser la rédaction épicène pour réduire l'usage des genres masculin et féminin dans la langue française dans le but d'inclure et respecter les personnes non-binaires dans le genre[33].

Mention d'un genre neutre à l'état civil

Passeport allemand indiquant le sexe "X".

Dans certains pays, des personnes intersexes ou non-binaires ont demandé la reconnaissance légale d'un troisième sexe, mais cela ne correspond pas à une revendication des associations trans et intersexes (définies à l'occasion du Troisième Forum International Intersexe en 2013) : les associations demandent plutôt l'enregistrement des enfants intersexes comme filles ou garçons, l'interdiction immédiate des mutilations des enfants intersexes[34], la mise en place de procédures simples de changement d'état civil, et, à terme, la suppression complète des catégories sexuées sur les documents d’identité[2],[35],[36],[37] (voir l'article Intersexuation pour plus de détails).

Parmi les pays qui ont accédé à la demande de reconnaissance légale d'un troisième sexe figurent les Pays-Bas (cas particulier d'un requérant intersexe)[38],[39], l'Australie (sans condition médicale)[37], l'Allemagne (avec condition médicale)[37],[40],[41],[42], la Belgique (sans condition médicale)[43], le Canada (sans condition médicale)[44], l'Islande[45], le Népal (sans condition médicale)[46],[47], le Pakistan, l'Inde, l'Afrique du Sud, Malte, l'Argentine, le Danemark[48], la province de l'Ontario[49], la ville de New York[50], l'Utah[51] et la Californie[52],[53].

Les résultats d'une consultation menée en Écosse en 2018 montrent qu'une majorité des voix exprimées sont en faveur de la reconnaissance d'un genre non-binaire[54]. La possibilité de mentionner un troisième sexe à l'état civil est à l'étude en Suisse[55].

En France, la Cour de cassation s'y est opposée en 2017[52],[56],[57],[42], mais d'après Libération, un requérant veut solliciter à ce sujet la Cour européenne des droits de l'homme[58]. Les anciens modèles de cartes d'identité et de passeports français ne mentionnaient pas le sexe, et le règlement communautaire sur les passeports prévoit la possibilité de ne pas y mentionner le sexe[59].

Des écoles américaines incluent une option de genre « non-binaire » dans leurs formulaires d'inscription[60]. Des compagnies américaines proposent à leurs passagers de cocher « indéfini » (unspecified) ou « confidentiel » (undisclosed) au lieu de « Monsieur » ou « Madame » sur les billets d’avion[61],[62].

Ajouter un genre neutre à la langue française permettrait d'inclure les personnes trans, les personnes intersexes et toutes les personnes qui ne veulent pas reconduire les stéréotypes de genre masculin ou féminin. Cela permettrait que leur identité choisie soit respectée et reconnue par les autres comme étant légitime.[33]

Lexique

Symbole neutrois.

Oliver Rowland a montré que le terme « intergenre » est apparu au début du siècle, avant que le lexique ne s'élargisse, bénéficiant de nombreux relais et groupes de discussion sur les réseaux sociaux[63]. Les types suivants sont distingués :

  • Agenre et neutrois : « Personne qui ne se reconnaît dans aucune identité de genre. Variation de la non-binarité »[64]. Une personne agenre s'identifie comme n'ayant pas d'identité de genre. Le genre est neutralisé. Alors que la personne non-binaire se place sur une position intermédiaire sur l'axe homme/femme, la personne agenre se situe en dehors de cet axe[65]. L'expression « neutrois » qualifie une identité de genre qui est neutre[66],[67]. D'après Karine Espineira, l'identité agenre est « le refus probablement le plus affirmé d’un marqueur de genre[2] ».
  • Bigenre : Une personne bigenre est une personne qui s'identifie à deux genres à la fois[68],[3].
  • Cisgenre : « Personne en accord avec le genre qui lui a été assigné à la naissance, à partir de son sexe biologique »[64].
  • Gender fluid : « Personne dont le genre varie au cours du temps »[64]. L'expression met l'accent sur la fluidité du genre, les personnes pouvant se définir d'une façon ou d'une autre à différents moments, sans se sentir obligées de s'inscrire dans un genre particulier[2],[69],[65]. Le terme englobe tous ceux qui ne se sentent ni tout à fait homme ni tout à fait femme, ou à la fois homme et femme, et qui ne se sentent pas bien décrits par la catégorisation binaire entre masculin et féminin[70]. L'affirmation d'une identité de genre fluide est très visible dans le milieu de la mode[12],[71],[72].
  • Non-binaire: « Personne qui ne se reconnaît pas dans le genre qui lui a été assigné à la naissance, mais pas entièrement dans le genre opposé. Se situe en dehors des normes du féminin et du masculin »[64].
  • Pangenre : Une personne pangenre est une personne se définissant de tous les genres à la fois, de manière égale[73].
  • Transgenre ou trans : Personne ayant un genre différent du sexe assigné à la naissance[64].
  • Trans*: Les anglophones utilisent « trans* » (avec un astérisque) pour qualifier toutes les identités de genre non-standard : gender-fluid, agenre, transgenre, etc.[74],[75],[76].

Rejet des personnes non-binaires

Le concept de non-binarité dérange l'ordre hétéronormé[70]. Karine Espineira explique que ce rejet existe parce que la société est profondément binaire et patriarcale, et que certaines personnes traditionalistes ont peur d'un chamboulement de « l'ordre des genres »[2]. De même, Eric Fassin explique que dans une société dont l'évolution inquiète, certaines personnes peuvent vouloir se raccrocher à ce qui ne change pas en cherchant dans la nature, et dans l'idée que l’humanité est naturellement divisée en deux groupes, donnant « une impression de stabilité dans un monde de moins en moins stable »[77].

La non-binarité d'une personne peut provoquer d'intenses réactions de rejet en milieu scolaire[64] ou familial[78]. Le rejet des personnes non-binaires est appelé "enbyphobie", un néologisme formé à partir des initiales de Non-Binaire, NB, prononcées à l'anglaise[79]. Pour Isabelle Barbéris et David Christoffel la qualification « non-binaire » est une manière paradoxale de « ficher l'indétermination »[80]. Sur le site conservateur Atlantico, la psychologue Michelle Boiron, fait un lien avec une prétendue « théorie du genre [qui] nierait la pluralité de la différence des sexes », et s'inquiète que « selon les influences qu’il subit (...), le jeune homme ou la jeune femme, par définition encore malléable, optera de manière irréversible pour un sexe qu’il pourra regretter plus tard, avec toutes les conséquences psychologiques »[81]. Pour le sociologue David Paternotte, ce lien relève de la théorie du complot[77].

Un tel rejet a été manifeste en 2018 lorsqu'Arnaud Gauthier-Fawas, porte-parole de l'Inter-LGBT, s'est déclaré non-binaire en affirmant ne pas être un homme sur le plateau de l'émission Arrêt sur images[82],[83],[84]. Florence Ashley note que des enjeux tels que l’accès aux soins de santé, le harcèlement, la discrimination et la violence, sont les mêmes pour les personnes non-binaires et pour les personnes trans[85]. Mais Karine Espineira estime que ce rejet est sans commune mesure avec « la transphobie que peut vivre une personne trans quand elle fait sa transition, qui est d’une violence inouïe dans l’espace public [et] familial. »[2].

Drapeau de la fierté non-binaire

Drapeau non-binaire.

Le drapeau de la fierté non-binaire a été créé par Kye Rowan en [86] après un appel lancé par plusieurs membres de la communauté non-binaire demandant un drapeau de la fierté qui représenterait les personnes non-binaires ne s'identifiant pas au drapeau genderqueer. L'intention était que ce drapeau co-existe avec celui de la fierté genderqueer plutôt qu'il le remplace.

Le drapeau est composé de quatre bandes de couleur (de haut en bas) jaune, blanc, violet et noir :

  • le jaune représente les personnes dont le genre existe en dehors du cadre binaire ;
  • le blanc représente les personnes qui s'identifient à plusieurs ou à tous les genres ;
  • le violet représente les personnes se situant entre le genre masculin et le genre féminin ;
  • le noir représente les personnes sans genre ou de genre neutre.

Célébration

Le a été choisi pour être l'International Non-Binary Day of Visibility[87],[88],[89].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Genderqueer » (voir la liste des auteurs).
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Voir aussi

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Articles connexes

Sources audio

  • « Quouïr » [audio], sur www.nouvellesecoutes.fr, Nouvelles Écoutes (consulté le )
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Bibliographie

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