Jeuxvideo.com

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Jeuxvideo.com
Logo de Jeuxvideo.com

Adresse www.jeuxvideo.com
Description Site web français spécialisé dans le jeu vidéo.
Commercial Oui
Publicité Oui
Type de site Média vidéoludique
Langue Français
Inscription Gratuite et facultative
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Propriétaire Webedia
Rédacteur en chef Fabien Metsa (rédacteur en chef adjoint)
Directeur de la publication Cédric Siré
Créé par Sébastien Pissavy
Jérôme Stolfo
François Claustres
Lancement 1997
Revenus 6 082 300  en [1]
État actuel En activité

JV, dont le nom est Jeuxvideo.com de 1997 à 2021, également appelé JVC, est un site web français, et également disponible en application, spécialisé dans le jeu vidéo depuis . Il est construit comme un outil d'information à destination des joueurs par une équipe de rédacteurs et propose notamment des actualités, des dossiers, des tests de jeux vidéo ou des présentations par vidéo. Les rédacteurs se déplacent sur les grands événements mondiaux, comme l'E3, le Tokyo Game Show, la Gamescom[2], la Paris Games Week ou l'IDEF afin de rencontrer les équipes de développement et suivre les jeux tout au long de leur cycle de vie, du développement jusqu'à la commercialisation.

Jeuxvideo.com est le site francophone sur l'actualité du jeu vidéo le plus fréquenté[3]. Le record de fréquentation du site date de l'E3 2013, le , avec un pic à 33 millions de visites sur ses pages[4].

Il héberge également des forums à très fort trafic, souvent dépeints comme les plus actifs de France, et dont l'administration du site déclare qu'ils sont la rubrique la plus consultée du site en [5]. À ce sujet, le site fait l'objet pendant les années de diverses polémiques liées à ses forums « Blabla 15-18 ans » et « Blabla 18-25 ans » sur lesquels ont été tenus des propos extrémistes, intégristes et des appels au harcèlement. En , la rubrique forum se fait ainsi remarquer en raison d'appels au cyberharcèlement commis par certains membres et visant des féministes à la suite de l'affaire Harvey Weinstein. Le groupe propriétaire Webedia réagit dans un premier temps en durcissant la modération et en appliquant une censure par mots-clés, mesure vite abandonnée[6] car n'ayant permis de lutter que partiellement contre le problème. Finalement, le nombre de modérateurs salariés est doublé[7].

Historique[modifier | modifier le code]

- : Lancement et début du succès[modifier | modifier le code]

Sébastien Pissavy était déjà féru d'informatique lors de son service militaire au 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand en 1995. Passionné de jeux vidéo, il joue souvent sur son PC à des jeux tels que Doom ou Dune[8].

Après son service militaire, il décide d'allier sa passion pour l'informatique et pour les jeux vidéo en rédigeant l'Encyclopédie des Trucs et Astuces de Jeux vidéo (ETAJV) dont la première édition sort en . Il enregistre l'encyclopédie sur disquette et la distribue gratuitement à son entourage. Le bouche à oreille pousse certains joueurs à envoyer des disquettes vierges à Pissavy et ses amis pour qu'ils y copient la dernière version de l'ETAJV, qui est mise à jour mensuellement. L'ETAJV est participative : certains joueurs envoient des astuces qui n'y figurent pas encore pour que Pissavy les ajoute[9]. L'ETAJV est ensuite diffusée sur CD-ROM par des magazines de jeux vidéo tels que PC Fun, PC Loisirs et PC Team[10].

L'encyclopédie connaît un franc succès, et Pissavy décide alors de la diffuser sur Minitel via le serveur 3615 ETAJV. « Souvent considéré comme un handicap pour la démocratisation d'Internet, ce bon vieux Minitel franco-français a été au contraire pour nous un tremplin », explique-t-il[11]. En 1996, l'ETAJV est disponible en téléchargement sur Internet[10]. Au début de , Pissavy et ses amis créent avec leurs économies l'entreprise L'Odyssée Interactive, basée à Aurillac (une SARL au capital de 50 000 francs (7 600 )) et lancent en le site Jeuxvideo.com qui connaît des débuts difficiles et survit grâce aux fonds personnels de ses fondateurs[12].

- : Acquisitions par Gameloft et Hi-Media[modifier | modifier le code]

Au début des années , les magazines de jeux vidéo, qui étaient très populaires dans les années , commencent à connaître une baisse de leurs ventes. Internet se démocratise et les fans de jeux vidéo se tournent alors vers Jeuxvideo.com, qui est à l'époque l'un des premiers sites français dédiés aux jeux vidéo. Jeuxvideo.com se démarque de par sa réactivité et devient en quelque temps le site de référence pour l'actualité vidéoludique[11]. En , Pissavy cède 80 % de ses parts à Gameloft et continue à gérer l'entreprise en tant qu'indépendant[11]. La popularité du site est croissante.

En , Hi-Media acquiert 88 % de la société pour un montant de 22,6 millions d'euros[13].

Le , Jeuxvideo.com rachète l'hébergeur d'images Noelshack, issu de la communauté des forums, en garantissant ainsi la pérennité[14]. Le , Sébastien Pissavy démissionne de son poste de PDG, laissant sa place à Cédric Mallet (FortyTwo)[11]. En , Jeuxvideo.com est hébergé sur plus de soixante serveurs, emploie près de quarante personnes et accueille plus de quatre millions de visiteurs uniques chaque mois. Il s'agit du plus grand média vidéoludique d'Europe[15].

Depuis  : Acquisition par Webedia[modifier | modifier le code]

Au début de , Webedia rachète le site pour la somme de 90 millions d'euros[16]. Le , une refonte complète du site, appelée « Respawn » et alors en développement depuis [17], est mise en production[18]. Passant d'une architecture très légère écrite majoritairement en C/CGI[19] au PHP, le site connaît dans un premier temps d'importants problèmes de charge mais aussi de nombreuses autres instabilités[20]. La refonte reçoit un accueil globalement négatif de la communauté.

À la fin du mois de , il est annoncé que Webedia souhaite déplacer les locaux de Jeuxvideo.com à Paris dans l'immeuble qui regroupe ses autres sites internet thématiques, en proposant aux 48 salariés de quitter le siège d'Aurillac contre une compensation. En , la plupart des salariés ont déménagé à Paris ou attendent d'être rapatriés dans l'autre bureau de Toulouse. Une vingtaine de salariés n'a pas déménagé dans les nouveaux locaux et certains rédacteurs emblématiques quittent le site[21].

L'acquéreur de Jeuxvideo.com annonce son ambition : « À Paris, la rédaction sera plus près des éditeurs de jeux vidéo et des acteurs du secteur. Elle s'est parfois vu reprocher de vivre un peu dans son coin, sans aller beaucoup sur les salons professionnels ». Un argumentaire auquel Sébastien Pissavy répond : « Je me suis battu pour que Jeuxvideo.com s'installe au départ à Aurillac. Cela n'a pas nui à la performance du site, qui est devenu leader en Europe et numéro trois mondial ». Le fondateur déplore une logique plus « financière » que les précédents actionnaires de Jeuxvideo.com, et voit les licenciements comme une « perte d'expérience », arguant que « les synergies peuvent aussi exister à distance ». Il conclut en souhaitant que le combat contre « l'autarcie » de la rédaction ne soit pas uniquement ambitionné par le rapprochement avec la régie publicitaire[22],[23].

À la mi-, Cédric Page, le fondateur du site Millenium, également racheté par Webedia dans l'année, remplace Cédric Mallet à la direction du site[24],[25]. Le , une polémique est déclenchée autour des conditions de travail des chroniqueurs. À la suite de la réception d'un courrier électronique de la part de la direction du site, les intimant de trouver un nouveau concept sous deux semaines sans quoi leurs contrats ne seraient pas renouvelés, plusieurs d'entre eux présentent leur démission. Le chroniqueur Charles Bardin d'After Bit affirme notamment avoir été payé 450 euros nets par mois pour environ 60 heures de travail hebdomadaire[26].

À la suite de cela, RealMyop, « directeur » de NesBlog annonce la fin au de l'ensemble des émissions des youtubeurs faisant partie de NesBlog et étant diffusées sur Jeuxvideo.com, ou, à défaut, l'arrêt de diffusion de ces émissions sur les plateformes de Webedia[27]. Dans le même temps, une baisse de la fréquentation du site est observée. Dans un sujet sur le forum de la communauté, le rédacteur en chef Rivaol dit, répondant à la polémique autour des chroniqueurs : « L'audience du site a connu une baisse lors du passage à Respawn. Petit à petit, nous l'endiguons sur certains contenus mais pas sur tous. Du coup, notre mission actuelle, c'est de réussir à relancer l'audience un peu partout sur le site »[28]. Il précise également que la fréquentation était déjà en baisse avant le rachat par Webedia[29].

Le ouvre ExtraLife, un site créé par des anciens employés de Jeuxvideo.com, licenciés à la suite du déménagement. Géré sous la structure d'une association loi de 1901, le site fonctionne sans publicité et est financé par les dons des internautes. Il est co-fondé par les rédacteurs Dinowan, PixelPirate, Miniblob, Sylhas et Jihem[30],[31].

Le , Jeuxvideo.com lance un journal quotidien en direct centré sur le jeu vidéo sur Twitch[32] animé par Lam Hua et Alvin_Stick diffusé sur la chaîne LeStream.

Le 23 juin 2021, Jeuxvideo.com revoit totalement son habillage et devient JV[33], ambitionnant d'élargir les univers éditoriaux de la marque vers le hardware, le high-tech et la pop culture.

Contenu[modifier | modifier le code]

Jeuxvideo.com propose du contenu textuel (informations, tests) et vidéo (extraits de jeux[34] et bandes-annonces[35]).

Tests et système de notation[modifier | modifier le code]

Il y a eu deux systèmes de notations. Anciennement les jeux étaient notés avec cinq critères : les graphismes, la jouabilité (dans le sens de gameplay), la durée de vie, la bande-son et le scénario ; la notation se terminant sur une note globale qui était une appréciation générale et non une moyenne des notes des cinq critères.

Depuis le , le système de notation a été complètement réorganisé : il comprend toujours un test écrit agrémenté d'images du jeu et d'une vidéo mais se termine maintenant par une seule note globale et une partie « points positifs » et une autre « points négatifs ». Les tests publiés avant le gardent le même système de notation qu'auparavant.

Les internautes inscrits sur le site peuvent également donner leur avis et une note. Chaque jeu obtient donc trois notes : la note de la rédaction, la note des lecteurs, et une note correspondant à la moyenne arithmétique des deux précédentes.

En plus du test écrit, il existe des tests vidéo :

  • Les Gaming Live, qui sont une ou plusieurs vidéos d'une dizaine de minutes montrant les points importants du jeu. Le rédacteur joue au jeu et discute des points qu'il veut souligner avec une deuxième personne qui fait office d'animateur. Les rédacteurs insistent sur le fait que ce ne sont pas des tests, mais bien des vidéos complémentaires au test.
  • Les Vidéo test, qui se présentent sous la forme d'une vidéo courte, reprenant les points important du test écrit et illustré par des extraits du jeu.

Chroniques[modifier | modifier le code]

Depuis , plusieurs chroniqueurs repérés sur internet ou ayant candidaté au site publient chaque semaine une vidéo sur Jeuxvideo.com, dans lesquelles ils abordent des sujets traitant du jeu vidéo. Toutes les chroniques ci-dessous sont réalisées par des membres extérieurs à Jeuxvideo.com, et sont à présent terminées. Elles sont classées ici par ordre de création.

  • Le CLIQ : condensé de l'information quotidienne, émission produite par Uptown Prod et diffusée du lundi au vendredi à partir de traitant l'actualité du jeu vidéo. L'animation fut dans un premier temps assurée par une voix-off et tout en images jusqu'au où l'émission est présentée par Taïna Kubler, Marine Robin et Nicolas Catard jusqu'à l'arrêt définitif de l'émission le .
  • Les parties multi de Diablox9 : vidéos commentées de jeux en multijoueur jouées et commentées en direct par Benoit Moreillon, principalement des jeux de tir à la première personne. Ayant débuté le comme la toute première chronique du site, elle se conclut le .
  • Fanta & Bob, les aventuriers de Minecraft : Chronique réalisée par TheFantasio974 et Bob Lennon, centrée sur le jeu Minecraft. Ayant débuté le comme l'une des chroniques originelles, elle est la première à disparaitre, après une ultime émission d'adieux le la même année.
  • Speed Game : diffusée le samedi et ayant débuté le comme l'une des chroniques originelles du site, cette émission est présentée par RealMyop et CoeurDeVandale, qui commentent des courses de speedrun, pratique particulière du jeu vidéo qui consiste à terminer un jeu le plus rapidement possible. Le principe de base est de voir les deux présentateurs commentant le speedrun record d'un jeu. L'émission se diversifie par la suite avec des speedrunners commentant les courses avec l'un des deux présentateurs, voire des speedrunners invités réalisant une performance durant le commentaire lui-même avec un objectif de temps. L'émission s'arrête en .
  • 3615 Usul : diffusée le dimanche et ayant débuté le comme l'une des chroniques originelles du site, il s'agit d'une chronique écrite et présentée par Usull et Dorian Chandelier (au départ surnommé « Petit Gros »), abordant divers thèmes liés au jeu vidéo avec humour. La chronique fait une pause du au pendant laquelle est diffusée un documentaire en quatre parties sur le Tournoi des Légendes. Lors du retour de l'émission, les épisodes classiques alternent avec des épisodes spin-off, appelés « R&D » comme Merci Dorian, Super 3615 Turbo ou Usul Passion. La chronique prend fin lors d'une ultime émission d'adieux le . Merci Dorian, émission spin-off sans la participation d'Usul, devient chronique à temps plein en remplaçant 3615 Usul sur le même créneau.
  • Les expéditions inutiles : diffusée un mercredi sur deux et présentée par Mamytwink et Skunk, il s'agit d'une chronique à but exclusivement humoristique, à la base centrée sur le jeu World of Warcraft. Ayant débuté le en tant que l'une des chroniques originelles, elle commence en à traiter également d'autre jeux tels que Diablo III et Guild Wars 2. Le , Jeuxvideo.com annonce le remplacement de Skunk par Sheshounet, ainsi qu'un nouveau changement de formule qui ne dure pas : après une unique émission diffusée le consacrée à la conférence Millenium Show, l'émission cesse sans annonce officielle, le site la rangeant dans la catégorie des anciennes chroniques quelque temps après.
  • L'univers du jeu indépendant : diffusée le vendredi et réalisée par At0mium, cette chronique présente à chaque épisode un jeu issu de développeurs indépendants. Elle a débuté le comme l'une des premières chroniques, et s'est arrêtée le , après 7 ans d'émission.
  • #freshnews : émission dérivée du CLIQ produite par Uptown Prod diffusée du lundi au vendredi sur le site du au traitant l’actualité du numérique.
  • Scènes de jeu : chronique analysant principalement les cinématiques de jeu vidéo. Commencée le avec une vidéo d'introduction/annonce, sa quatrième émission diffusée le ne connait pas de suite.
  • Crossed : diffusée un mercredi sur deux et réalisée, écrite, montée et présentée par Karim Debbache, (ses collaborateurs Gilles Stella et Jérémy Morvan y faisant parfois des apparitions en tant que comic reliefs), cette chronique est une émission d'analyse filmique sur ton humoristique de films en rapport avec l'univers du jeu vidéo (adaptations, films traitant du jeu vidéo, etc.). Elle a débuté le , et s'est achevée après son 28e épisode diffusé le , Debbache préférant se concentrer sur d'autres projets dû aux limites d'un concept voulant lier film et jeux vidéo, afin de se concentrer sur le cinéma sur sa chaîne YouTube.
  • Le Fond de l'Affaire : diffusée le lundi et réalisée et présentée par Maxime Robinet, elle présente les secrets et anecdotes de développement de jeux vidéo, et a débuté le . Au départ, l'émission était présentée par les personnages de Georges et B9T5 et contenait une intrigue. En , l'intrigue et ses personnages disparaissent de l'émission, désormais présentée par Maxime Robinet en voix-off. La suite de l'intrigue concernant les personnages de l'émission a été diffusée sur YouTube, mais les épisodes ont été supprimés depuis[36]. La chronique principale se diversifie alors avec des épisodes spéciaux traitant par exemple des Easter eggs dans les jeux ou des projets de jeux abandonnés. La chronique s'est arrêtée le . Le , Maxime Robinet annonce le retour de l'émission dans une nouvelle formule, intitulée "12 révélations de ouf guedin". Cette nouvelle formule ne sera finalement pas prise par Jeuxvideo.com mais par le site Bigeek.fr en [37].
  • LFG - Looking For Games : diffusée le jeudi et présentée par Krayn et Joueur du Grenier, il s'agit d'une chronique traitant de MMORPG. Pendant un mois, les deux chroniqueurs présentent les aspects d'un MMORPG avec un nouvel épisode chaque semaine, changeant de jeu toutes les quatre émissions. Sébastien Rassiat, compère de Molas sur l'émission Joueur du Grenier, est également présent et présente un mot propre au vocabulaire MMORPG à chaque début d'émission. Débutée le , elle connait un hiatus du au de la même année, revenant alors avec une nouvelle formule traitant principalement de l'actualité du MMO. Fred et Seb sont moins présents dans cette nouvelle formule, et Usul participe à quelques épisodes en tant que voix-off. La chronique s'arrête définitivement en .
  • Les Gamers de l'Extrême : chronique montrant trois gamers tentant de jouer à des jeux vidéo dans des attractions du Parc Astérix. La chronique s'est déroulée du au avec trois épisodes.
  • Draw in Game : commencée le et réalisée par Nyo, c'est une chronique dans laquelle une illustration liée à un jeu est réalisée. Les vidéos se terminent généralement par un commentaire de Nyo à propos du jeu et de son illustration. La chronique s'est arrêtée le .
  • New Gamers Factory : chronique à l'essai dont l'objectif était de faire jouer à un jeu vidéo des personnes n'y étant pas habitués. Ayant débuté le , elle s'arrête après seulement trois épisodes le .
  • Enyd, raconte nous une histoire : commencée le , cette chronique voit Enyd raconter une histoire mythologique en l'illustrant avec le jeu The Elder Scrolls V: Skyrim. Elle s'arrête le la même année avec quatre épisodes.
  • L'histoire du jeu vidéo : chronique présentée par Edward Ez, ayant débuté le , et qui raconte l'histoire du jeu vidéo sous l'apparence d'un professeur donnant un cours à ses élèves. La chronique présentait au départ une intrigue autour du professeur, mais celle-ci disparaît en . En , Edward alterne les épisodes classiques, avec le professeur, avec d'autres épisodes sur des sujets diverses, toujours en rapport avec l'histoire du jeu vidéo, la chronique passant alors de bimensuelle à hebdomadaire. Elle s'est arrêtée le .
  • After Bit : émission culturelle sur l'analyse de la musique dans les jeux vidéo, se concentrant toutes les deux semaines sur l'étude de la musique d'un jeu vidéo en particulier. Elle est écrite et présentée par Charles Bardin et Antoine Tuloup. Chaque émission se termine par une reprise par l'équipe de l'une des musiques du jeu étudié. Cette émission débute le . À la suite du départ de Tuloup en , le réalisateur Valentin Ducloux prend sa place aux côtés de Bardin pour la saison 2. Dans cette saison, l'émission traite principalement de plusieurs jeux par épisodes, soit faisant partie de la même série, soit tournant autour d'un même thème. L'émission s'arrête en . Une saison 3 a cependant eu lieu sur Gamekult Premium[38].
  • Merci Dorian : émission traitant chaque dimanche d'un sujet du jeu vidéo en général réalisée, écrite et présentée par Dorian Chandelier. Il s'agissait originellement d'une émission « spin-off » occasionnelle de 3615 Usul, cependant après la fin de la dite émission, elle devient une chronique à temps plein le . L'émission s'arrête en .
  • Le Défi du Challenge : ayant débuté le , elle voit deux membres de Nesblog ou des invités s'affronter sur trois jeux vidéo distincts. Quelques épisodes spéciaux montrent une compétition entre huit challengers sur un même jeu. L'émission s'arrête en .
  • Cover : chronique débutée le , dans laquelle l'équipe d'After Bit reprend une ou plusieurs musiques de jeux vidéo en y changeant le style. La chronique s'est arrêtée le .
  • Pause Process : ayant débuté le , cette chronique présentée par Roni, et parfois par Jordane, a pour but d'expliquer des procédés et techniques utilisées lors de la création de jeux vidéo. L'émission s'arrête le sur Jeuxvideo.com, mais continue cependant sur YouTube grâce au financement participatif sur Tipeee[39].
  • Parlons peu parlons pub : chronique débutée le dans laquelle les marionnettes Joe et Joey analysent des pubs de jeux vidéo autour d'un même thème (généralement un même jeu). L'émission s'arrête le .
  • Spoilers : chronique débutée le et présentée par Maxime Robinet, dans laquelle il raconte le scénario d'un jeu vidéo de manière humoristique en l'accompagnant d'images du jeu. Cette chronique s'est arrêtée le .
  • Seul face aux ténèbres : chronique présentée par Edward Ez dans laquelle ses amis Loucas et Arnaud jouent au jeu Alone in the dark tout en le découvrant. Leur partie est accompagnée d'explications d'Edward sur le jeu. La chronique a débuté le et s'est arrêtée le quand Loucas et Arnaud ont terminé le jeu.
  • Rétro découverte : chronique débutée le et diffusée le samedi, dans laquelle Edward Ez fait découvrir un jeu rétro méconnu ou oublié. Edward se met par la suite à alterner les épisodes classiques avec des épisodes spéciaux tels que « L'histoire de… » dans lesquels il présente l'histoire d'un personnage à travers ses jeux vidéo, des épisodes sur les personnages de jeux vidéo oubliés, ou encore des épisodes sur les plus mauvais jeux d'une console. La chronique s'arrête le sur Jeuxvideo.com. Une saison supplémentaire a cependant lieu sur YouTube grâce au financement participatif sur Ulule[40]. Une troisième saison vit également le jour, à nouveau grâce à un financement participatif sur Ulule, diffusée à partir du 11 janvier 2020.
  • Les perles de Steam : chronique présentée par Maxime Robinet dans laquelle celui-ci présente trois jeux de Steam à moins de 10  par épisode. Cette chronique a commencé le et s'est arrêtée le de la même année avec seulement trois épisodes.

Équipe[modifier | modifier le code]

L'équipe de Jeuxvideo.com est composée de quarante-huit membres en [41]. Le directeur est Cédric Page (JVC_Cedrix), qui remplace l'ancien directeur Cédric Mallet, et les responsables de la rédaction sont Frédéric Goyon (Rivaol), qui succède à Marc Pelatan (Hiro) au poste de rédacteur en chef et Yannick Le Fur (Logan) qui a pris la place de rédacteur en chef adjoint après le transfert de Frédéric Fau (Superpanda) au poste de responsable de communauté. Le , le créateur du site, Sébastien Pissavy annonce qu'il quitte la direction du site[42]. Cédric Page est aussi le directeur du site de jeux vidéo Millenium.

En 2022, la rédaction de JV compte deux rédacteurs en chef : Fabien Metsa (Anagund) depuis 2020 et Aymeric Lallée depuis 2021, et plusieurs rédacteurs fixes : Julien Louis (Carnbee), Julien Rateau (Silent_Jay), Alexis Zema (Indee), Nicolas Dixmier (Xsable), Pauline Leclercq (Tiraxa) et Yaël Kunz (Meakaya).

Anciens membres de la rédaction :

  • Romendil (Valérie Précigout) : du [43] au [44] ;
  • Superpanda (Frédéric Fau) ;
  • Dinowan (Nicolas Charciarek) :  ;
  • Miniblob (Alexis Gautier) :  ;
  • Lena (Florence Pelletier) :  ;
  • Sylhas (Sylvain Chane-Pane) :  ;
  • Hiro (Marc Pelatan) :  ;
  • Pixelpirate (Clément Le Hyaric) :  ;
  • Dharn (Christian Dubarry) :  ;
  • Franck (Franck Guillaume) : [45] ;
  • Rivaol (Frédéric Goyon) :  ;
  • Logan (Yannick Le Fur) :  ;
  • Aiste (Thomas Jacquemin) ;
  • Kornifex (Olivier Laumonier) ;
  • Pilou (Benoît Morel) ;
  • Killy (Pierre Maugein) ;
  • MrDeriv (Jérémy Satin) ;
  • Epyon (Loïc Ralet) ;
  • Kaaraj (Valentin Deveau) ;
  • CptObvious (Jean-Marie Prival) ;
  • JackBradford (Olivier Lehmann) ;
  • Jihem (Jean-Marc Walliman ) ;
  • Rupan (Pierre-Alexandre Conte) ;
  • Turkish (Alexandre de Bourrousse) ;
  • Lespol (Paul Mallemanche) ;
  • Aubin Gregoire ;
  • Yohan Bensemhoun (Panthaa) ;
  • K-miye (Camille Suard) ;
  • Jérôme Joffard ;
  • Alexandre Hubert ([87]) ;
  • Alvin Haddadene (Alvin_Stick) ;
  • Jean-Kléber Lauret (Jiikaa) ;
  • Guillaume Leviach (Antistar) ;

Forums[modifier | modifier le code]

Le site fournit des forums dédiés aux jeux du marché, permettant aux membres d'avoir un espace de discussion pour chacun d'entre eux, ainsi que pour chaque console et divers genres de jeux vidéo. Le site propose également des forums généralistes, sans lien avec les jeux vidéo mais plutôt selon les centres d'intérêt de ses visiteurs ou leurs tranches d'âge[46]. Parmi ces derniers, le forum « Blabla 15-18 ans », désormais dépassé en activité par le « Blabla 18-25 ans[47] », a souvent été considéré comme le forum le plus actif de France, voire d'Europe[48],[49].

En , le « Blabla 18-25 ans » compte 40 millions de pages vues et 2 millions de messages postés par mois[50].

L'administration des forums de Jeuxvideo.com est, depuis , en liaison active avec l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication via une plateforme commune. Les autorités ont procédé régulièrement à des perquisitions à la suite de messages[51],[52].

Dans une interview de la directrice générale chargée du développement de Webedia parue le , celle-ci indique que la fermeture des forums Blabla, qui ne sont par ailleurs plus monétisés, « fait partie de leurs réflexions »[53]. Néanmoins, le responsable de la communauté Frédéric Fau indique qu'« à l'heure actuelle, ce n'est pas prévu »[54].

Culture et impact[modifier | modifier le code]

Ces forums ont vu le développement d'une micro-culture forte, particulièrement à partir des années et , avec l'apparition de divers phénomènes internet (ou mèmes) locaux[55],[56], mais aussi de « raids » envers d'autres sites web, diffusant ainsi son existence, et se forgeant une réputation mitigée sur le web francophone. Sur ce point, le « Blabla 15-18 ans » est parfois comparé à d'autres communautés importantes de l'époque, telles qu'en moindre mesure l'imageboard /b/ de 4chan[57],[58],[59].

Actions médiatisées[modifier | modifier le code]

Ses forums attirent par ailleurs l'attention des médias régulièrement : les membres de la communauté sont à l'origine de plusieurs canulars devenus viraux. Le , un canular évoquant la mort de l'acteur Jean Dujardin est lancé, l'information est alors reprise par plusieurs journaux, avant d'être démentie[60]. Sébastien Pissavy, créateur du site, déclare que « ce fake aura au moins permis de mettre en lumière certaines dérives dans le traitement de l’information sur Internet, par des journalistes plus soucieux d’être les premiers à relayer une information que d’en vérifier la véracité »[11]. De la même façon, des membres de ces forums inventent une rumeur à propos de la mort de Jacques Chirac, le , de façon plus développée avec des relais sur les réseaux sociaux, entraînant une vague de tristesse et d'hommages. Les médias démentent cette rumeur quelque temps après[61].

Le , un anonyme poste une photo d'une question de l'épreuve de mathématiques du baccalauréat, à la veille de l'épreuve[62]. Cette fuite contraint le ministère de l'Éducation à revoir le barème de notation et à ne juger les candidats que sur les trois autres exercices[63].

Le , le forum est médiatisé à la suite d'un sujet créé trois jours auparavant par un membre de la section « Blabla 18-25 ans », menaçant d'organiser une fusillade dans son lycée. L'information est relayée sur les chaînes d'information et dans les journaux nationaux, 750 policiers sont déployés, avant que l'auteur du message ne soit finalement identifié à partir des images des caméras de surveillance d'un cybercafé à Strasbourg[64],[65],[66]. Le , des menaces similaires mènent à l'évacuation d'un lycée à Compiègne[67],[68].

Dans la nuit du au , des utilisateurs découvrent une faille XSS persistante touchant les modules de forums et de commentaires, et l'exploitent de façon à modifier certaines pages du site, notamment en les remplaçant par des images à l'aide de l'inclusion de code CSS[69]. Plusieurs failles de ce type avaient déjà été exploitées sur les forums auparavant[70]. Le site annonce, l'après-midi même, son intention de poursuivre les utilisateurs qui ont « empêché l'accès à une ou plusieurs pages » du site[71],[72].

En , les forums s'illustrent plusieurs fois en étant à l'origine d'une affaire de plagiat de la part du vidéaste Math Podcast, de la fuite d'une vidéo d'insultes du footballeur Serge Aurier, ou encore une polémique portant sur un travail de démarchage pour une structure privée effectué par les étudiants de l'IUT de Valenciennes[73],[74].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Extrémisme politique[modifier | modifier le code]

Au cours des années , le « Blabla 18-25 ans » en particulier se fait remarquer par une montée des propos dits haineux, et de l'influence d'idéologies radicales et notamment d'extrême droite[56]. Le magazine GQ de publie un article selon lequel une cellule de vingt bénévoles affiliée au Front national serait présente activement, entre autres, sur les forums du site[75].

En , c'est L'Obs qui en brosse un portrait défavorable, parlant d'une plate-forme qui « regorge de propos antisémites, homophobes, racistes et fanatiques, mal modérés ». Il rapporte également le témoignage d'un utilisateur selon lequel « ils seraient entre quatre et dix à se faire régulièrement « les porte-paroles de Daech » sur le forum »[76],[77]. Libération, et d'autres médias, relèvent en des problèmes récurrents de cyberharcèlement envers des militants politiques[78].

En , le journal Le Monde publie une série d'articles intitulée « Dans la galaxie des trolls d'extrême droite »[79], s'intéressant au militantisme d'extrême droite sur Internet. Les articles mettent en lumière une communauté de militants se regroupant notamment sur les forums du site Jeuxvideo.com. Ils sont décrits comme les nouveaux « colleurs d'affiches » du Front national, des militants souvent hors les murs, guère encartés, mais très actifs[80]. Ces internautes manient à la perfection humour corrosif, l'usage de mèmes et un langage décalé. Cette culture fermée aux non-initiés du forum permet de rendre illisible l'engagement politique de ces trolls mais aussi de créer une forme de cohésion de cette communauté où l'individu n'est défini qu'au travers d'un pseudo souvent décalé ou provocateur, qu'il est aisé de modifier. Au début de la campagne présidentielle de 2017, de nombreux sujets politiques voient le jour sur le « Blabla 18-25 ans ». Ces fils de discussion, qui peuvent être créés par n'importe quel membre du forum, mettent régulièrement en scène Marine Le Pen ou l'un des thèmes forts de sa campagne[81]. Une accumulation de sujets qui donne l'impression d'un certain enthousiasme pour la candidate parmi les participants.

Cet engouement peut être expliqué par le fait que ces discussions en ligne semblent être un moyen sérieux pour les candidats de contourner les médias traditionnels et d'installer un dialogue direct avec le public. Lancer une opération de séduction sans médiation et sans filtre serait la stratégie mise en place depuis très longtemps par le Front national, pionnier dans ce domaine[82]. Les vidéos de Florian Philippot, notamment, ne dérogent pas à la règle et on y dénombre de très nombreuses références à l'univers du « Blabla 18-25 ans » et à la culture internet du forum. Par exemple, le , le vice-président du FN, place une apparition discrète du visage d'El Risitas dans l'une de ses vidéos sur sa chaîne Youtube[83] en clin d'œil aux forums de Jeuxvideo.com.

Dans le même cas, on observe en , une vague de soutien inattendue au candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci dédicace alors le forum dans sa vidéo hebdomadaire : « Je dois aussi un merci particulier au forum « 18-25 ans » de Jeuxvideo.com. Parce qu'ils ont dit des choses sympas pour moi. Donc à mon tour je dis : vive le forum de Jeuxvideo.com ! », ce qui provoque une attention médiatique en retour[73],[50].

Le Monde analyse en 2017 l'importance réelle des militants du Front National sur le forum. Selon l'enquête, seuls 6 % des membres alimentent près de la moitié des messages sur cette thématique, dont une dizaine d'utilisateurs, surnommés « les petits bras », qui « postent soixante-six fois plus que l'utilisateur moyen », ce qui a fait « la construction du « mythe » d'un 18-25 acquis corps et âme au FN ». Plusieurs utilisateurs publient des articles issues de sites de réinformation, « une formule forgée par l'extrême droite pour définir des médias militants de la fachosphère ». La proportion atteinte par ces conversations pose un problème à Webedia qui annonce avoir centralisé les sujets les plus courants et travailler avec les associations représentatives et le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT[84].

En 2022, dans le contexte d'une affaire impliquant un groupuscule d'adolescents néonazis, le parquet général estime que Jeuxvideo.com fait partie « des lieux de recrutement autant que de formation d’une contre-culture qui se situe à la jonction entre l’univers des jeux en ligne et le milieu d’extrême droite masculiniste et antiféministe »[85].

Affaires de harcèlement[modifier | modifier le code]

Les initiatives émanant de militants féministes sont souvent attaquées sur le forum. Ainsi en , Clara Gonzales et Elliot Lepers, deux militants féministes sont victimes d'un de ces appels au harcèlement à la suite de la création d'un numéro de secours permettant aux femmes de donner un numéro de téléphone autre que le leur quand un harceleur le leur demande. Leur numéro est saturé par des fausses demandes émanant d'applications mobiles permettant d'envoyer des SMS en masse et elles font depuis l'objet de cyberharcèlement sur Twitter, de fausses commandes de nourriture à leur domicile et de harcèlement de la part de personnes se rendant elles-mêmes au domicile[86]. Réagissant sur le service public à la polémique suscitée par le flooding du numéro « anti-relous », le directeur de Jeuxvideo.com, Cédric Page, condamne « ces agissements » tout en prenant la défense du forum, estimant que « ce qu'on y trouve est simplement l'expression de cette jeunesse »[87].

Le , la journaliste féministe Nadia Daam s'agace de la situation dans une chronique sur Europe 1, et s'attaque au forum « 18-25 ans », le qualifiant entre autres de « poubelle à déchets non recyclables »[88]. Elle subit en retour une campagne de harcèlement qui lui vaut un élan de solidarité de la part de la corporation médiatique[89]. Une tribune, signée par une centaine de journalistes, abonde dans son sens désignant les membres du forum comme des « êtres lâches, minables et méprisables », appelant « la police et la communauté même du web » à mettre ces derniers « hors d'état de nuire »[89]. À la suite de cette nouvelle polémique, la marque de pâtes Barilla, jusque-là sponsor du site, décide d'en retirer ses publicités[90]. Le porte-parole de Webedia, société propriétaire du site, indique que « les topics évoquant cette Nadia Daam sont systématiquement effacés en prévention »[91]. La journaliste a par la suite déposé plainte, après quoi sept personnes accusées d'avoir participé aux raids ont été appréhendées. Deux d'entre elles ont été condamnées à verser 2 000  de dommages et intérêts et de 6 mois de prison avec sursis à la suite de leur procès qui s'est déroulé le [92],[93].

Également en , l'ancienne actrice pornographique Nikita Bellucci porte elle aussi plainte après une campagne de cyberharcèlement relayée sur le forum « Blabla 18-25 ans »[94].

Ergonomie[modifier | modifier le code]

Les forums de Jeuxvideo.com se sont longtemps démarqués de par leur interface minimaliste, les messages n'ayant longtemps consisté qu'en un pseudonyme (par ailleurs volatile, du fait des bannissements fréquents et de l'absence de barrières techniques à la recréation de compte), une date et un corps ; ce dernier ayant pour seuls formatages les liens et des smileys, ainsi que des images d'utilisateurs présentées sous forme de miniatures ; celles-ci n'étaient pas présentes initialement, ajoutées en et leur usage massif comme stickers par des scripts ayant décollé sur le tard.

Si la refonte du site de ajoute des avatars dans les messages, des signatures ou encore un formatage plus important, l'intégration est discrète, toutes les options sont désactivables et les dynamiques d'utilisation des forums ne sont pas significativement modifiées[95].

Pour certains des sujets, appelés « Blabla » (on retrouve l'équivalence du terme generals sur les plates-formes anglo-saxonnes), il est fait une utilisation similaire au tchat. Des clients alternatifs, permettant une utilisation en temps réel des forums, ont par ailleurs été développés pour satisfaire ces usages ; il s'appelaient JVIrc ou encore JV Chat avant la refonte[96], puis JVForum ou bien RespawnIRC.

Sites satellites et controverses[modifier | modifier le code]

La communauté du site a donné naissance à de nombreux sites annexes aux forums et à Jeuxvideo.com en général. Ils peuvent se ranger en plusieurs catégories : ceux se présentant comme des fansites d'abord, tels que L'antre JV, qui a été maintenu de à et qui proposait le suivi de l'actualité du site, des interviews avec des membres de la communauté, des outils tels qu'une archive des profils des forums[97] ; ou encore JVFlux, qui en plus de contenus éditoriaux sur l'actualité du site ou encore d'un suivi de la modération héberge un wiki visant à documenter la culture des forums, comptant 109 567 modifications et 10 057 pages dont 2 007 de contenu en [98],[99].

Cependant, les sites reprenant le contenu du forum ne sont pas toujours légaux et peuvent porter à controverse voir s'apparenter à du cyberharcèlement, il en est ainsi de JvArchive[100],[101], dont l'objectif est d'archiver la totalité des discussions du forum via un script, et dont il est quasiment impossible d'en faire supprimer le contenu, en flagrante violation du RGPD[102].

Peuvent aussi être mentionnés divers sites s'identifiant directement à la communauté et pouvant être vus comme complémentaires à l'usage des forums, tels que l'hébergeur d'images Noelshack, créé en et racheté par Jeuxvideo.com en [14], qui hébergeait plus de 14 To de données en [103], le répertoire d'animations Flash NoelSWF, le site de fanfictions Noelfic, le réseau social NoelTweet[104] ou une radio communautaire, la 15-18 Radio, qui a existé de à et a accueilli des personnalités diverses de l'Internet francophone[105].

Enfin, il existe des sites dont le but exclusif est de proposer des outils annexes aux forums, tels que des statistiques. Le plus important s'appelait JV Stats, il a fonctionné de (d'abord sous forme de rapports texte avant de se baser le type d'interface des programmes de génération de statistiques web pour IRC, populaires à l'époque), jusqu'à la refonte du site en , fournissait des informations détaillés sur l'ensemble des forums, des pseudonymes et permettait également de regrouper les comptes appartenant à même utilisateur[106]. Par la suite, d'autres ont vu le jour.

Une fonctionnalité de recherche de messages à partir d'un pseudonyme, dénommée originellement JVStalker est proposée sur un site externe. Celle-ci avait suscité la polémique du fait de la rétention de certains messages après leur suppression[76].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sébastien Pissavy, Jeuxvideo.com, une odyssée interactive, Pix'n Love Éditions

Lien externe[modifier | modifier le code]