Nicolas d'Avesnes
Nicolas d'Avesnes
| Famille | |
|---|---|
| Père |
Gauthier Ier d'Avesnes (d) |
| Mère |
Ade de Mortagne (d) |
| Conjoint |
Mathilde de la Roche (d) |
| Enfants |
Jacques Ier d'Avesnes Ida of Avesnes (d) |
Blason
Nicolas d'Avesnes dit le Beau (1129-1171) est seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze et de Landrecies.
Biographie
[modifier | modifier le code]Nicolas d'Avesnes est le fils de Gauthier Ier d'Avesnes et d'Ida de Tournai. Selon l'historien Léo Verriest, il est « un des plus grands seigneurs de son temps »[1].
Nicolas d'Avesnes donne en 1158 une charte d'affranchissement importante, la charte-loi de Prisches[2],[3],[4], qu'il souscrit avec sa femme Mathilde et leur fils Jacques[1]. Elle est ensuite étendue par les successeurs de Nicolas à d'autres localités[3].
Il épouse Mathilde de La Roche, fille d'Henri Ier de La Roche, comte de La Roche et avoué de Stavelot[5]. Ils ont trois enfants :
- Jacques Ier d'Avesnes ;
- Ide, qui épouse en 1150 Enguerrand Ier de Saint-Pol puis Guillaume IV, seigneur de Saint-Omer ;
- Fastré Ier, avoué de la Flamengrie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Verriest 1923, p. 329.
- ↑ Verriest 1923, p. 337-349.
- Pierre Piétresson de Saint-Aubin, « Une ville neuve inconnue : Catillon-sur-Sambre », Revue du Nord, vol. 23, no 91, , p. 186–194 (DOI 10.3406/rnord.1937.1753, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ M. Walraet, « Les Chartes-lois de Prisches (1158) et de Beaumont-en-Argonne (1182). [Contribution à l'étude de l'affranchissement des classes rurales au XIIe siècle] », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 23, no 1, , p. 127–162 (DOI 10.3406/rbph.1944.1687, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. II, Bruxelles, H. Lamertin, , 481 p. (lire en ligne), p. 227.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Léo Verriest, « La fameuse charte-loi de Prisches (Ancien Hainaut) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 2, no 2, , p. 327–349 (DOI 10.3406/rbph.1923.6232, lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
