Nicolas Rey (écrivain)

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Nicolas Rey
Naissance (50 ans)
Évreux
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Nicolas Rey, né à Évreux le , est un écrivain et scénariste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicolas Rey, qui aime travestir la réalité lors de la promotion de ses livres, s'est plu à raconter que son père était architecte et sa mère agrégée de philosophie. En réalité, son père, qui a des origines ukrainiennes, est directeur commercial dans les produits chimiques et sa mère institutrice en maternelle[1],[2].

Nicolas Rey fait ses études au lycée Georges-Dumézil à Vernon[3]. Après un baccalauréat B et avoir abandonné sa prépa HEC à Amiens, il s'installe à Paris où il rencontre le romancier Philippe Djian qui l'initie à la littérature en lui faisant découvrir des auteurs comme Richard Brautigan ou Raymond Carver. Il ambitionne d'être réalisateur de cinéma mais à la suite d'une déception amoureuse, il se lance avec désinvolture dans la littérature, publiant son premier roman Treize minutes en 1998[1].

À l'exception d'un roman publié en 2006 aux éditions Grasset, il est publié depuis 2000 aux éditions Au diable vauvert. Il a obtenu le prix de Flore en 2000 pour son roman Mémoire courte. Lancé par Franz-Olivier Giesbert dans l'émission Culture et Dépendance, il est ensuite chroniqueur dans l'émission Tam Tam etc. sur France inter. En 2006 et 2007, il tient une chronique quotidienne dans l'émission En aparté sur Canal+. Puis, en tenancier de bistro, il coanime sur cette même chaîne l'émission hebdomadaire Un café et l'addition toujours avec Pascale Clark en voix hors-champ, où des journalistes passent l'actualité en revue. Il tient une chronique littéraire pour le magazine VSD, intitulée « Entre les lignes ».

En 2010, il est chroniqueur dans l'émission Starmag présentée par Éric Naulleau sur TPS Star, et également à la radio dans l'émission Comme on nous parle de Pascale Clark sur France Inter. À partir de , il tient une chronique dans Le Grand Mag présenté par Ali Baddou sur Canal+ (émission de remplacement de Salut les Terriens ! pendant les grandes vacances).

En , il rejoint l'équipe de chroniqueurs de l'émission Touche pas à mon poste ! présentée par Cyril Hanouna sur D8.

En , il participe à la réédition du magazine Lui relancé par Frédéric Beigbeder. Il réalise alors une interview de Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement.

Depuis 2014, il effectue des lectures musicales, aux côtés du chanteur Mathieu Saïkaly, à L'Européen (17e arrondissement de Paris)[4] et à la Maison de la Poésie. Il intervient à ce titre avec Mathieu Saïkaly sur France Inter dans une chronique radiophonique à leur noms, Les Garçons Manqués.

En , il est le héros-malgré-lui de Sumo, le dernier roman de Frédéric Grolleau, dans lequel ce dernier brosse un portrait au vitriol du milieu littéraire parisien.[réf. nécessaire]

En sort le scénario La Femme de Rio aux Éditions Au diable vauvert, coécrit avec Emma Luchini, tiré de leur court-métrage du même nom, dans lequel il joue. Le court est sélectionné dans plusieurs festivals, dont le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand[5], et est couronné du César du meilleur court métrage aux César 2015.

En 2017, Les Garçons Manqués, Nicolas Rey & Mathieu Saïkaly, reviennent sur scène, avec leur nouveau spectacle Des nouvelles de l'amour.

En 2018 sort son roman Dos au mur. Ancien alcoolique, ancien cocaïnomane, plusieurs fois hospitalisé pour être sevré, il montre lors de la promotion de son livre « un corps de septuagénaire, cabossé par des années d'excès »[6].

Il est condamné en première instance le 3 juillet 2020 par le Tribunal judiciaire de Paris à verser treize mille euros de dommages et intérêts à Alexandre Comte, pour résiliation du protocole d’accord après avoir repris sans autorisation quatre textes de ce dernier et les avoir intégrés à son livre Des nouvelles de l'amour[7]. Le 3 avril 2024, la cour d'appel de Paris confirme la condamnation et la porte à quinze mille euros alors que le plaignant Alexandre Comte est décédé le 2 mars 2024[8] .

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Treize minutes, Valat, 1998 ; rééd. J'ai lu, 2000 ; Au diable vauvert, 2003
  • Mémoire courte, Au diable vauvert, 2000 – prix de Flore
  • Un début prometteur, Au diable vauvert, 2003
  • Courir à trente ans, Au diable vauvert, 2004
  • Quand la révolution, aux Amériques, était nègre... , Éditions Karthala, 2005, 221p. (ISBN 9782845866249)
  • Vallauris plage, Grasset, 2006
  • Crazy Caraïbe ,Sarbacane, 2009
  • Un Léger Passage à vide, Au diable vauvert, 2010
  • L'amour est déclaré, Au diable vauvert, 2012
  • An Dot Soley: Regards noirs sur la ville lumière , Editions Syllepse, 2015, 164p. (ISBN 9782849504581)
  • Les enfants qui mentent n'iront pas au paradis, Au diable vauvert, 2016
  • Les Délices de 36, 2016
  • Des nouvelles de l'amour, Éditions de la Martinière, 2017
  • Dos au mur, Vauvert, Au diable vauvert (1re éd. 2018), 265 p. (ISBN 979-10-307-0175-3)
  • Lettres à Joséphine, Au diable vauvert, 2019
  • La Marge d’erreur, Au diable vauvert, 2021
  • Crédit illimité, Au diable vauvert, 2022
  • Médecine douce, Au diable vauvert, 2024


Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Utah,Omara éditions, 2022

Textes et chroniques[modifier | modifier le code]

Recueil de cinquante chroniques parues dans la revue Zurban ou diffusées sur France Inter de 2000 à 2013

Scénario[modifier | modifier le code]

Scénario, d'après le court métrage éponyme, réalisé l'année précédente.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisation et scénario[modifier | modifier le code]

César du meilleur court métrage aux César 2015

Acteur[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Nicolas Rey, Dos au mur, Au diable Vauvert, , p. 234.
  2. Mâle d'amour, « Luc Le Vaillant », sur liberation.fr, .
  3. « Nicolas Rey: Son carburant – l'alcool, la drogue et les médocs », sur confidentielles.com, .
  4. Jacques Braunstein, « Nicolas Rey - Et en plus, il lit ! », GQ no 86, avril 2015, p. 88.
  5. a et b Le court métrage, sur le site de Canal +.
  6. Nedjma van Egmond, « Rey (scapé) », Marianne, no 1096,‎ , p. 17.
  7. « Un plagiat Rock 'n' roll », Le Canard enchaîné,‎ , p. 5.
  8. « Nicolas Rey perd un nouveau procès face au journaliste décédé, dont il avait subtilisé les textes et trahi l’amitié », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. Lauréats 2014, sur le site officiel UniFrance.

Liens externes[modifier | modifier le code]