Nicolas Louis Auguste de Grimoard

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Nicolas Louis Auguste de Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont
comte de Brison
Nicolas Louis Auguste de Grimoard

Naissance
Grenoble (Isère)
Décès (à 84 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17701811
Distinctions chevalier de Saint-Louis

Nicolas Louis Auguste de Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont, comte de Brison, né le à Grenoble (Isère), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Il est le fils de François-Denis-Auguste de Grimoard de Beauvoir du Roure, comte de Brison et baron de Beaumont, et d'Anne-Françoise de Chaponay (mariés en 1752). Il épouse en 1782 Antoinette Catherine Denise de Grimoard de Beauvoir, fille de Denis Auguste, marquis du Roure, et de Françoise Sophie Scolastique de Baglion. De leur union naissent au moins quatre enfants sur la paroisse de Saint-Sulpice de Paris :

  • Auguste François Louis Scipion (1783-?)
  • Augustine Marie Françoise Antoinette Nathalie (1784)
  • Marie Charlotte (1786-?)
  • Claudine Anne Pauline (1787-?)[1]

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service en 1770, comme sous-lieutenant dans le régiment Mestre de Camp Général cavalerie, il passe capitaine commandant de compagnie dans le régiment Royal-Piémont en 1773. Il est réformé en 1776.

Replacé capitaine en second en 1778, il devient capitaine commandant en 1782 et mestre de camp en second dans le régiment d'Armagnac en 1784, puis du régiment du Dauphin la même année.

En 1788, il obtient la permission de quitter son commandement pour lui permettre de voyager en Inde. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1788. De retour en France, il est nommé mestre de camp du régiment du Poitou le .

Il est promu général de brigade le , dans l’armée du Nord, et le , il déserte avec le général Lafayette.

Autorisé à rentrer en France, il est réformé le .

Il est remis en activité le , à l’armée du Nord, et en 1810, il rejoint le corps d’observation de Hollande.

Il est admis à la retraite le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Notes prises à l'état-civil de Paris », p. 33-34. Numérisé.

Sources[modifier | modifier le code]