Nickelhexahydrite

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Nickelhexahydrite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Nom IUPAC sulfate de nickel hexahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique NiSO4·6H2O
Identification
Couleur vert bleuâtre
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 9,97 Å ; b = 7,24 Å ; c = 24,23 Å ; β = 98,6°
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique 2/m
C 2/c
Clivage parfait sur {010}, imparfait en {100}
Échelle de Mohs 2
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,469 à 1,470
nγ = 1,493 à 1,494
Biréfringence biaxial ; δ = 0,024
Dispersion optique relativement faible
Transparence translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,036 (mesurée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La nickelhexahydrite est un minéral de la classe des sulfates. Son nom fait référence au fait qu'il s'agit de l'équivalent minéral avec le nickel de l'hexahydrite, du groupe auquel il appartient[2],[3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La nickelhexahydrite est un sulfate de formule chimique NiSO4·6H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique en croûtes et en recouvrements cristallins, qui ne peuvent se former que lors de périodes relativement sèches. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2. C'est le dimorphe de la retgersite.

Classification[modifier | modifier le code]

Selon la classification de Nickel-Strunz, la nickelhexahydrite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, starkeyite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

La nickelhexahydrite s'est formée à partir de solutions aqueuses à moins de 31,5 °C[3]. Elle a été découverte dans la mine Severniy, dans le gisement de Cu-Ni de Talnakh (Plateau de Poutorana, Norilsk, Kraï de Krasnoïarsk, Russie) sous la forme de précipités issus des eaux minières de la partie inférieure de la mine de nickel à ciel ouvert, et dans la zone d'oxydation de roches de gabbro-dolérite contenant du nickel. Elle a également été décrite en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, au Canada, en Finlande (en zones de cisaillement dans le talc sur des roches ultramafiques), en Grèce, en Italie, au Japon, en Norvège, au Royaume-Uni, en Tchéquie et en Suisse[2]. Elle est habituellement associée à la morénosite.

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) « Nickelhexahydrite », Mindat (consulté le )
  3. a et b (en) « Nickelhexahydrite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]