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Newpharma

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Newpharma
logo de Newpharma

Création 2008
Siège social Liège
Direction Jérôme Gobbesso
Mike Vandenhooft
Actionnaires Colruyt Group (100 %) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Pharmacie en ligne
Produits Médicaments non soumis à prescription médicale (OTC)
Produits de parapharmacie
Société mère Colruyt Group
Effectif 200 (2018)
Site web www.newpharma.beVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires en augmentation82 millions d'euros (2018)

Newpharma est une pharmacie en ligne belge créée en 2008. Elle vend des médicaments non soumis à prescription médicale (OTC) et des produits de parapharmacie (cosmétiques, crèmes solaires, vitamines…). 54 % des ventes sont réalisées en Belgique, 30 % en France, 10 % aux Pays-Bas, 5 % en Allemagne et 1 % dans les autres pays desservis par Newpharma.

En 2008, Laurent Detry (pharmacien) et Olivier Mallue (spécialiste internet)[1] s’associent pour lancer la première pharmacie en ligne en Belgique. Le site Internet de Newpharma est lancé en et ne comprend à l'époque que des produits de parapharmacie[2]. Cette création est réalisée dans le but d’anticiper la vente en ligne de médicaments non soumis à prescription médicale.

Le , un arrêté royal permettant de vendre en ligne les médicaments OTC a été publié au Moniteur Belge. Cet arrêté spécifie que seuls les professionnels exerçant dans une pharmacie réglementée et ouverte au public peuvent vendre sur Internet[3]. Le site Newpharma est donc rattaché à une officine publique située à Liège[4]. Cet arrêté a permis à Newpharma de vendre des médicaments OTC et des produits de parapharmacie.

Controverses

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Dès le lancement du site Internet Newpharma, le projet a suscité de vives réactions notamment de la part de l'Association Pharmaceutique Belge (APB)[5]. L’APB s’inquiète du risque d’automédication et de surconsommation de certains produits (par exemple, les antidouleurs qui peuvent être nocifs pour la santé)[6].

Cependant, la société a mis en place un grand nombre de dispositifs de contrôles liés aux médicaments et à l’historique médical du patient[7] dans le but de réduire les dangers liés à l’automédication. Les médicaments sont ainsi préparés, contrôlés, fermés et livrés depuis l’officine physique[8]. Un pré-contrôle automatisé suivi de plusieurs contrôles supplémentaires effectués par un pharmacien est réalisé afin de minimiser les risques et d’assurer aux patients une délivrance des médicaments la plus sécurisée possible.

Notes et références

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  1. lesoir.be, « Partners - lesoir.be », lesoir.be,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. C. C., « e-Pharmacies : les dessous d'un business à part », Trends, nos 01-02,‎ , p. 38-40
  3. Nouvelle législation à l'attention des pharmaciens d'officine
  4. C. C., « Pharmacies en ligne : un business sous surveillance », Trends, no 48,‎ , p. 70-72
  5. Pharmacie en ligne : l'APB mécontente de l'initiave
  6. « <https://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?catchupId=13-TIJIR001-011-PR-1&serieId=13-TIJIR001-000-PR <On n'est pas des pigeons » (consulté en )
  7. La première pharmacie belge en ligne :Chronique d'un succès inespéré
  8. Journal télévisé de RTL-TVI, « La pharmacie en ligne est entrée dans les mœurs des Belges », 2012 (consulté en )

Article connexe

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Lien externe

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