Neuilly-le-Vendin
Neuilly-le-Vendin | |||||
L'église et la mairie. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Mont des Avaloirs | ||||
Maire Mandat |
Daniel Chesneau 2020-2026 |
||||
Code postal | 53250 | ||||
Code commune | 53164 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noculéen | ||||
Population municipale |
346 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 29′ 45″ nord, 0° 20′ 21″ ouest | ||||
Altitude | Min. 127 m Max. 223 m |
||||
Superficie | 14,60 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villaines-la-Juhel | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | neuillylevendin.free.fr | ||||
modifier ![]() |
Neuilly-le-Vendin est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 346 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Nuillé en 1452[2]. L'abbé Angot a relevé dans divers documents : ecclésia de Nuillé (XIVe siècle)[3], parochia de Nullye (1418), Nuilly (1450)[4], ecclésia de Nuilleyo (XVe siècle[3], Nulleyum en Vendain (1509), Nulleyum in Vandano (1565),Nuillie-en-Vandin (1590), Nuillé-et-Vendain (1635[5], Nuilley-en-Vendain (1660)[6] Nuillé, Nuilly-le-Vendin[7], Neuilly-le-Vendin[Note 2],[8], Nuilly (1792), Neuilly (1795). Sur les registres d'état-civil, on trouve successivement Nuillé-Vendain ou Vandain, Nuillé-en-Vendain, Nuillé-le-Vendin, et enfin Neuilly-le-Vendin.
Le toponyme Neuilly est généralement issu du latin novellus, « nouveau », suffixé de -iacum et évoque des défrichements[2] antérieurs au Moyen Âge tardif.
Histoire[modifier | modifier le code]
De nombreux sarcophages en calcaire coquillier ont été trouvés dans l’ancien cimetière[Note 3], dans l'ancienne église et jusque sous les fondations. Ils situent la fondation de Nuillé au VIIIe ou IXe siècle. Il est possible que la fondation date de l'arrivée de Constantien de Javron et Fraimbault de Lassay en forêt de Nuz au VIe siècle.
On trouve une première preuve de l'ancienneté de la paroisse dans les actes suivants :
- Acte de 1145, Roberto de Nuilleio, témoin de la fondation de l'abbaye de Perseigne par Guillaume Ier de Ponthieu, comte d'Alençon.
- Acte de 1191, Robertus de Nuille, témoin des largesses effectués pour le compte des moines de l'abbaye de Perseigne par Robert, fils de Jehan, comte de Ponthieu, et par Garinus[9] de Nuilleio, et plusieurs autres.
Le roi d’Angleterre prend sous sa protection la paroisse de Neuilly, ce qui n’empêche pas que l'un des paroissiens, au moins, nommé Robin Perruchet, n'ait pendant la guerre grevé et endommagé les ennemisen soy démonstrant loyal envers le roi qui lui accorde des lettres de rémission en 1450.
La seigneurie de Neuilly était annexée à la terre du Bois Hamelin, dont étaient seigneurs les comtes de Montreuil. Elle semble avoir conservé son autonomie et ses anciennes limites jusqu'en 1755. Vers cette époque, Vaugeois, en fut distrait et réuni à la paroisse de Saint-Ouen-le-Brisoult. En compensation, le bois Hamelin, qui dépendait de Saint-Ouen-le-Brisoult, est rattaché à Neuilly.
L'année 1611 est marquée par une sécheresse[Note 4]. Une gelée extraordinaire a lieu le . L'hiver de 1659-1660 est d'une rigueur extraordinaire[Note 5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[16] .
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2018, la commune comptait 346 habitants[Note 6], en diminution de 3,89 % par rapport à 2013 (Mayenne : 0 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Neuilly-le-Vendin a compté jusqu'à 1 739 habitants en 1851.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Neuilly-le-Vendin abrite une partie du site Natura 2000 du « bocage de la forêt de la Monnaie à Javron-les-Chapelles »[21].
Église[modifier | modifier le code]
L'ancienne église est démolie en 1894. Il est très probable que la partie primitive de l'église avec ses petites fenêtres de forme ogivale, remontait au XIIe siècle. Le chœur faisait environ 11 mètres de longueur et portait à côté de l’autel, la date de 1667. Une chapelle dédiée à saint Jean est ajoutée vers 1505. Le cimetière commun[Note 7] était situé autour de l'église. Il était encore visible en 1850. La présence d'une léproserie[Note 8], transformée par la suite en autre cimetière résulte de plusieurs documents[22]. Les inhumations y cessent en 1722, et il est reconverti en jardin pour la cure jusqu'en 1769 où il est vendu.
L'église actuelle, dédiée à la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, date de la fin du XIXe siècle.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Magloire Roussel, né à Neuilly-le-Vendin en 1848 et mort à Laval en 1907, frère d'Aimable, élève du petit séminaire de Mayenne et du grand-séminaire de Laval, zouave pontifical, prêtre en 1874, aumônier puis chanoine du lycée de Laval, officier de l'instruction publique.
- Aimable Roussel, né à Neuilly-le-Vendin en 1845 et mort à Cossé-le-Vivien en 1882, frère de Magloire, élève du petit séminaire de Mayenne et du grand-séminaire de Laval, vicaire à Cossé-le-Vivien où se trouve encore sa tombe au centre du cimetière.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Un petit étang se situe à l'extrémité est de la commune. Il sert de réservoir à un ruisseau appelé Vendin, du nom d’un village situé sur son cours, près de la source, et à 2 kilomètres environ au nord du bourg. Cet étang alimentait un moulin qui n’existait pas avant lui.
- Il entourait l'ancienne église en 1850
- Du 15 février au 10 juin, il ne tombe pas une goutte d’eau sinon et bien peu le jour de la Saint-André[Lequel ?]. Il est fait plus d’oraisons et de processions que jamais fut de cognoissance d’aucun vivant. La végétation reprit activement mais tout fut ravagé par la grêle.
- La neige couvrit la terre du 3 décembre au 25 mars.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Il existait un autre cimetière ou ladrerie comme d'autres communes où l'on enterrait les personnes atteintes de lèpre.
- Elle devait se situer sur une parcelle nommée désormais Clos des Chapelles.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
- Cité par Pouillé.
- Archives nationales.
- Inscriptions dans l’ancienne église.
- Registre paroissial.
- Saillot.
- Carte de Cassini.
- Garnier.
- Fils du maire précédent, Jean Derouet.
- « NOUVELLES LOCALES - CHRONIQUE DE L'OUEST », sur fondspatrimoniaux.laval.fr, L'ECHO DE LA MAYENNE (consulté le 13 mai 1871)
- « Noms des Maires et Adjoints - Canton de Couptrain », sur fondspatrimoniaux.laval.fr, L'Echo de la Mayenne (consulté le 2 février 1881)
- Fils du maire précédent, Jean-Baptiste Derouet.
- « Liste des Maires - Canton de Couptrain », sur fondspatrimoniaux.laval.fr, L'Avenir de la Mayenne (consulté le 3 juin 1888)
- « Dominique Rioux décorée pour ses 37 ans à la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 23 avril 2016)
- « Neuilly-le-Vendin (53250) - Municipales 2014 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 23 avril 2016)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Liste des communes concernées par un site Natura 2000 en Mayenne, consulté le 9 novembre 2015
- M. Le Vannier, prêtre, portant les dates des 3 mars, 13 avril, 29 mai et 5 juin 1628, par ces testaments, lègue à la Fabrique le jardin des chapelles, autrefois cimetière pour le redevenir.. Mgr de Beaumanoir, évêque du Mans rappelle dans sa lettre que le nouveau cimetière abandonné était celui des pestiférés et des lépreux.